Un autre chemin...

Voilà déjà deux années de plus qui s'étaient écoulées, deux années où la complicité entre les deux Hattori avait mûri. Le petit bonhomme devenait de plus en plus un homme et entrait dans une période d'adolescence. La pire période que connaissait Nori... La voix changeait, les poils apparaissaient de partout, des désagréments masculins titillant la curiosité, mais surtout la découvert de soi et la recherche de sa propre personne. Les prochaines années seraient difficiles pour le jeune garçon. Heureusement il n'était pas le seul à subir ce changement d'humeur et corporel, tout le monde avait le droit à la crise d'ado.
Deux années et bientôt le choix fatidique d'entrée dans une autre école ou de rester dans le même établissement. La journée s'achevait et Nori interceptait le jeune Kuraso - futur prodige - pour rentrer chez eux.


C'était l'examen final pour monter de grade en tant que ninja afin de pouvoir acquérir de nouvelles expériences et débuter des petites missions au sein du village militaire. Tous les jeunes garçons ayant atteint l'âge des 12 ans devaient le passer afin de connaître leur destin.

Deux années d’un entraînement particulier pour canaliser ma rage. Le maître avait beaucoup travailler là dessus tout en continuant sur mon entraînement physique. La méditation était devenu journalière, il fallait avouer que ça me calmait et que mon esprit était bien plus apaisé qu’auparavant. C’était une autre tournure pour devenir plus apte au combat afin de choisir la voix. J’étais pire qu’une pile électrique, plus maintenant. Limite je ne me reconnaissais plus, bonne chose ou non, l’avenir me le dira.

Je voyais Nori qui me saluait, nous avions tout deux changer même si lui était un adulte maintenant



Je devais choisir de rester ou choisir une des trois autres écoles de Taijutsu... je me déciderais quand j’aurai réussi cet examen.

Nori autant que le Maître était sur qu'il passerait l'examen d'une aisance déconcertante. Sa mentalité, son physique et ses manières changeaient depuis que Kuraso rencontrait l'homme de la foudre. Il lui demandait à son tour comment c'était passer sa journée.


Nori n'était plus scolarisé depuis ces deux dernières années et choisissait de travailler en tant que garde du corps rapprocher de femmes Hattori. Lui qui ne les aimait pas à cause de l'arrogance, le fait que celles-ci faisaient constamment des avances cela mettait notre homme dans l'embarras. Il les tolérer et s'il pouvait il les enverraient le plus possible d'ici ! Les deux hommes commençaient à marcher.

Il est vrai que j’avais pas mal changé en seulement deux ans... mais j’étais bien entouré et ça m’aidait beaucoup, je devais continuer sur cette voie et redoubler mon travail pour toujours aller plus loin.

Je regardais Nori et je contractais mes biceps... c’était juste pour plaisanter et prendr une petite pause bien sympathique .



Nori n’était plus à l’école, dommage il aurait pu devenir sensei et aider le vieux maître dans sa tâche qui n’était pas toujours des plus faciles. Être garde du corps, c’était un boulot à responsabilité... mais de femmes si faible, ça faisait pitié pour le clan Hattori.



Je me posais déjà la question de ce que j’allais faire une fois que j’aurai fini ma formation. Continuer à m’entraîner sans relâche ces sûrs, mais il me fallait aussi de quoi m’occuper dans mes heures creuses pour dire de rentabiliser mon entraînement, j’espère être envoyé en mission... je verrais bien à ce moment là de toute façon.

Prenant une pose athlétique il taquinait Kuraso:


Plus sérieusement, l'homme était fier de ce que devenait son frère et lui souhaitait le meilleur. Il s'arrêtait devant un Yatai et proposait à son ami de manger des Tempura.

Je me devais de garder les pieds sur terre pour éviter une mauvaises surprises. En tout cas, Nori savait le faire sourire avec ça petit phrase... c’était bien vrai mais je n’allais pas me prier de le taquiner aussi.



J’aimais bien aussi l’humour, un peu particulier que certains pourraient prendre mal, mais pas Nori. En tout cas s’était une belle journée froide mais le ciel était bien bleu, on s’arrêtait devant un Yatai et il me proposait d’y manger. Chose que je ne refuserais jamais.



J allais reprendre un peu mon serieux afin de parler de l’examen. On commandait de quoi boire et manger.

C'était une blague bien évidemment, car l'homme de la foudre entrait dans le jeu de "qui fera la vanne la plus pourrit" avec son petit frère.
Les deux confrères commandait des Tempura et de la Ramune, une boisson gazeuse et sucré à la fois. Nori payait et montrait le banc d'à côté pour s'installer et déguster le délicieux repas acheté juste avant. Ouvrant la bouteille et buvant une gorgée, il répondait à la demande de son cadet.


Il ouvrait son repas avant d'en prendre deux bouchées.


Il réfléchissait encore avant de continuer de parler.

Je n’avais jamais joué à ce jeu, je pourrais tester un jour ça a l’air marrant. On prenait notre repas et on allait s’installer sur un banc un peu plus loin pour manger tout ça. Ça faisait du bien, j’étais assez gourmand et encore bien plus depuis que je m’entraînais tout les jours. Nori m’expliquait un peu les épreuves si elles étaient bien sur toujours les mêmes. Donc une mission dans le village, je suis curieux de voir ça, je vais être très attentif pour éviter de le faire berner.



La seconde épreuve était sur des combats avec d’autres élèves afin d’y établir un classement... j’allais pouvoir sortir mes cartes là et viser la première place, une épreuve qui me plaira particulièrement. Et pour finir, il me parlait d’une dernière éventuelle épreuve... on verra bien d’accord.

Buvant de sa Ramune et mangeant quelques bouchées de son repas encore bien chaud, Nori continuait sur le sujet de l'école choisit par Karuso.


Il dévisageait son petit frère et finissait par sourire.


Et il riait aux éclats en voulant boire sa limonade avant de faire une fausse route et de tousser comme un malade. Il se reprenait peu à peu.

Il fallait une totale impartialité et Nori avait totalement raison de ne pas être mon examinateur et je l’aurai refusé de toute façon. Certains auraient tout fait pour avoir une bonne connaissance pour faciliter leurs examens, mais quel intérêt de réussir si c’est pour être un faible et un lache qui n’a aucun mérite.



Il me parlait ensuite de l’école Gouken comme quoi il fallait bien s’y préparer car c’était très dur d’y entrer. Il fallait aussi être très fort vu la puissance de cet art purement offensif.



Oh que non il n’avait pas à avoir peur pour cela, j’avais la rage de me perfectionner au fil du temps avec des entraînements très très accablants. Nori rigolait et il manquait de s’étouffer. Je le mettais à rire aussi et je tapais bien fort dans son dos pour l’aider à se reprendre.

Nori tentait l'humour, mais celle-ci n'était pas drôle. Le jeune garçon proposait de se reposer et me demandait d'aller aux épreuves ensemble. Seulement trois jours pour les préparer aux épreuves finales ? Même pas une épreuve blanche pour les mettre dans le bain avant ? Qu'avait le Maître en tête pour changer subitement les procédures de fin d'année scolaire ? L'homme de la foudre ne disait rien à propos de tout ça pour ne pas inquiéter le jeune Kuraso.


Deux années déjà de passer ! Que le temps passait vite, trop vite même...


Il affichait une moue normal avant de sourire au garçon et de lui faire une tape amicale.

Je rigolais de bon Coeur avec lui.



Je me demandais comment tout ça allait tourner. J’y allais totalement à l’aveugle. Ce n’était pas inquiétant mais je voulais me montrer à la hauteur, je me préparais à ce jour depuis tant d’année. Ça allait fermer une partie de mon existence pour en ouvrir une autre, glorieuse ou non... je le verrai bien, en tout cas j’allais profiter de ces quelques jours de répit pour ramener un peu d’argent. J’ai trouvé un petit job dans un bar. J’étais assez bien payé pour faire des livraisons dans le quartier des plaisirs. Amusant sauf que je ne pouvais pas poser de question sur les colis.



On se mettait en route tout les deux. Nos destins étaient liés, je ne sais pas où tout cela nous mènera vu qu’on était assez différent mais complémentaire. Il était ma seule famille après tout.