Tanuk-tanuk ! (Un ami pour la vie !)

Tu es l'être la plus heureuse du monde de pouvoir accompagner ton jeune Maître partout où il allait. Depuis votre rencontre, tu apprenais à comprendre le langage des hommes et tu essayais d'imiter les sons et les mots pour te faire comprendre. La seule que tu pouvais dire pour le moment n'était autre que ce mot: Ta-nu-ki ! Ce n'était pas bien grave, car à force de vivre avec cet enfant il te comprenait mieux que personne. A l'heure actuelle, vous étiez tout les deux au abord de la rivière afin de faire votre toilette. Enfin pas toi, tu n'aimais pas l'eau, car celle-ci te faisait vraiment peur. Tu usais donc de ta langue pour te lécher de partout et ainsi être bien propre à ta manière. Tu voyais ton jeune maître se préparer et qu'est-ce qu'il était beau à tes yeux. Ah oui, parce que tu étais une fille et que ton attirance pour les mâles était irréversible. En plus il était tous aussi jeune que toi. Voulant lui faire un câlin, tu te précipitais vers lui pour te hisser sur son épaule avant de lui faire un petit frotte frimousse sur sa joue. Qu'est-ce qu'elle était douce ! Une véritable addiction ! Pour lui faire comprendre que tu étais contente, tu essayais de lui parler.


Tu n'attendais pas à ce qu'il te réponde réellement, car il ne comprenait pas ton charabia. Ceci dit, ce n'était qu'un petit détail. Un jour tu grandiras et peut-être que tu auras sa raille et que tu pourras lui dire tes sentiments les plus sincères. Que toi aussi tu pourras lui parler et dialoguer en ayant une vraie conversation d'animal à homme ! Pour le moment tu n'étais encore qu'un petit bébé qui avait besoin d'être surveiller en permanence, car à la moindre distraction tu t'en allais beaucoup trop curieuse et tu finissais souvent par perdre le jeune maître.

Était-ce vraiment étonnant ? Dans son passage dans les alentours de Konoha, Rin s'était attaché à un minuscule animal du nom qu'il avait affectueusement surnommé "Tiny". Comme à son habitude, il avait fait en sorte de le cacher à son maître pour éviter toute dispute inutile. Mignon et affectif, la jeune Tanuki aimait se frotter contre le Hattori, le faisant parfois rougir et parfois rire. Lorsque la bestiole vint lui parler d'une manière peu compréhensible, le garçon se mit alors à rire. Il ne comprenait nullement le langage Tanuki, mais il considérait que la jeune chose était en train de lui demander si ça allait... En rattachant sa chevelure de plus en plus longue, l'enfant prit alors la parole :


Son père était sévère avec le jeune homme et il s'avérait souvent être plus dur qu'il n'aimait être. Rin comprenait son paternel, il s'apprêtait à porter le même poids sur les épaules. Du moins, il assimilait plus ou moins les grandes lignes de la royauté, mais il imaginait devenir un souverain qui finirait par changer son clan. Gareki aimait le traiter d'idéaliste. En retirant un petit insecte du poil du Tanuki, il reprit :


Au fond de son coeur, le Hattori avait accepté de vivre loin des siens, mais cette situation n'avait pas toujours été aussi évidente. Gareki n'allait pas tarder, il s'était rendu dans une auberge environnante pour se renseigner sur le parcours des Kumojins. Les deux membres de la famille aux yeux jaunes étaient inactifs depuis deux semaines, ils attendaient un convoi particulier... Gareki disait vouloir parler à Hidemi au sujet de Kumo, car d'après lui de mauvaises rumeurs circulaient...

Quelle joie ! L'enfant te comprenais malgré tout ton charabia et te disais qu'il allait bien. Mais lorsqu'il prononçait le mot "abandonner" cela te rendais triste, mais tu savais très bien que ce n'était pas lui le réel fautif ! Rin était accompagné de son mentor, un être cruel et sans pitié qui voulait te chasser ! C'est pour ça que tu ne devais pas sortir du sac de ton copain pour ne pas te faire attraper par ce monstre.


Pour te consoler un peu, tu lui léchais le bout du nez avant que celui te retire un insecte de tes poils. Mon dieu quel horreur ! Une bêbête dans ta fourrure ! Tu ne supportais absolument pas ça, car en général les vermines te piquaient et cela te démangeait énormément. Tu continuais d'écouter l'enfant te parler de son village natale. Tu avais tellement hâte d'y être et rien que d'entendre que tu pouvais, peut-être, faire partie de cette famille tu sautillais de joie et faisais le tour de du cou du jeune garçon.


Mais la panique reprenait le dessus lorsque tu apercevais la chaussure de l'homme qui refusait ta compagnie.


Tu te cachais aussitôt dans le fond du sac de l'enfant comme si tu n'existais pas. Espérant que celui-ci ne te remarquais pas, tu te blottissais en boule pour ne pas montrer tes oreilles et ta queue si jamais celui-ci venait à fouiller le sac.

Un petit sac en toile de jute dans sa main droite, Gareki rentrait d'un court séjour dans une auberge avoisinante, le retour de Hattori Shizuka venait d'être confirmé. En arrivant face au jeune enfant, le senseï éternua accidentellement :




Le garçon se mit alors à regarder en l'air pour inventer un énième mensonge.



Le senseï posa sa main droite sur menton et dit :

Le gosse rougit alors face à l'esprit de déduction de son senseï.


Rin fronça les sourcils et reprit la parole :


Gareki posa son sac au sol et se mit alors à concentrer son énergie spirituelle. La petite chose était jeune, il n'avait rien à craindre d'elle.

Le petit Rin tentait le mensonge pour me protéger, mais le vilain monsieur qui faisait vraiment très peur n'était pas dupe.


Tu devais prendre ton courage à deux pattes et tu faisais confiance à l'enfant pour te battre à ses côtés. Rin te demandait si tu étais d'accord ? Bien évidemment et nous lui feront mordre la poussière ! Tu sortais alors du sac et te montrais au grand jour. Tu te plaçais devant l'enfant et lui faisais comprendre -du moins comme tu pouvais- que tu combattrais avec lui.


Tu prenais la petite feuille que tu avais en guise de chapeau sur ta tête pour donner l'illusion à ton adversaire que tu étais armée plus que de tes dents. Tu te mettais sur l'épaule du petit Rin prête à l'accompagner dans son assaut. Tu avais une tactique bien particulière en tête, si l'enfant se rapprochait assez de ce grand méchant ! Leur premier combat à tous les deux. Tu avais peur, mais tu faisais confiance à ton maître et ensemble vous surmonterez cette rude épreuve !

En regardant sa bestiole se créer une sorte d'arsenal pour animal, Rin ne put se retenir de sourire. Cette bestiole était remarquable, elle pouvait utiliser le Ninjutsu avec une aisance certaine ! Gareki estimait que le jeune garçon pouvait débuter le combat, insinuant ainsi qu'il pensait s'en sortait aisément !? Que pensait-il ? Rin ne comptait pas lui offrir la moindre chance et son raton-laveur allait l'aider à surprendre son senseï ! Il se mit alors à composer des mudras pour ensuite poser sa main au sol, faisant ainsi trembler le sol sous les pieds du maître. Celui-ci ne bronchait pas, réajustant sa position avec aisance sur les roches se fragmentant.


Immédiatement, Rin se mit à courir en direction de son maître en espérant l'affronter au Taijutsu. Le Hattori le savait, son senseï était un expert en Fuuton et son niveau au combat au corps à corps était plutôt bon. Malheureusement, le vent permettait de surpasser le Raiton et il était indéniable que son professeur prenne cette variable en considération. Malgré tout, le jeune garçon possédait le Doton et cette affinité lui offrait de nombreuses possibilités ! Après un salto magnifiquement effectué, le gosse tenta d'asséner un coup de pied descendant dans l'épaule de son senseï, celui-ci l'attrapa par le mollet, mais le jeune se dégagea via un coup de pied en direction de son professeur. Celui-ci le lâcha immédiatement pour ensuite s'éloigner via un saut en arrière. À voix basse, l'héritier prit la parole :


Immédiatement, le gosse composa des mudras et généra de nombreux senbons via un geste du bras droit, ceux-ci se dirigèrent en ligne droite en direction de la star de Kumo. Son Tanuki à l'épaule pour le moment, n'était-il pourtant pas la variable pouvant surprendre le Hattori ?

Effectuant des mudras à une vitesse extraordinaire, le senseï plaça ses deux mains, paumes ouvertes, en direction de son élève. Immédiatement, un puissant vent stoppa la progression des Senbons immatériels du jeune Rin.


Gareki faisait clairement ça pour que son élève prenne le combat au sérieux, celui-ci se bridait clairement par crainte de toucher son senseí. Celui-ci voulait que le jeune puisse réaliser qu'il n'était pas si faible et qu'il pouvait aisément vaincre un adulte en réfléchissant un peu. Saisissant son nodachi fixé à son dos dans un fourreau mêlant le bois d'If à un or sublimant par sa couleur si exceptionnelle, le ninja tenta de trancher l'air via un coup latéral. Rin sembla perplexe en voyant cela, mais il réalisa bien vite qu'une rafale de vent tranchante était en train de se diriger vers lui.


Le gosse se baissa pour se retrouver sous la destination finale de la rafale et durant ce temps, Gareki profita de ce temps pour courir en direction de son jeune élève !


Accroupi et moins bon au Taijutsu que son maître, Rin se retrouvait donc dans une sale position... Le Hattori possédait encore son sabre à la main, lui offrant le luxe de réutiliser son jutsu de vent tranchant à volonté !

Pauvre petite femelle que tu es ! Le combat jusqu'à maintenant te secouait dans tous les sens. Tu t'agrippais du mieux que tu pouvais à l'épaule de ton amoureux. L'enfant se battait comme un petit lion, mais son Sensei était très effrayant ! Il parlait de te manger ?!


L'adulte était très fort, mais hors de question d'abandonner ! Rin te hurlait de faire attention à l'attaque de son mentor. Tu encaissais la rafale de vent et tu voyais que ton maître était en danger, car l'affreux usait de sa diversion pour précipiter sur vous ! Refusant de voir ton jeune maître blesser d'avantage et dans ton élan héroïque tu sautais au visage de Gareki pour le griffer avant de te glisser sous ses vêtements. Tu le pinçais un peu partout avant de sortir de là-dessous en sautant sur l'épaule de ton ami.


Tu lui fêlais dessus lui montrant encore plus tes quenottes tenant toujours ta feuille qui ressemblait à un couteau de chasse.

Alors ça... Le Senseï venait effectivement de se faire surprendre et par un stupide chien viverrin ! Le Shinobi n'avait pas regardé la bête et c'était rapidement retrouvé avec une bestiole sur le visage. Après quelques griffures, la bestiole pénétra dans les vêtements du Hattori pour le pincer à de nombreuses reprises.


Il s'arrêta dans sa course frénétique pour tenter d'attraper la bestiole, il était à moins de 10 mètres du jeune Rin. Énervé par cette présence plus qu'insupportable dans ses vêtements, le Hattori décida de composer des mudras pour cracher une sorte de gaz engourdissant. Les chatouilles cessèrent enfin, il prit en main l'animal inconscient. Lorsque Gareki décida de faire la leçon à son élève, il constata le pire.


À gauche puis à droite... Non, rien ! Où était-il ..?

Le senseï n'avait pas eu le temps de réaliser que Rin était sous le sol, celui-ci avait habilement profité de la diversion de son jeune animal pour boucher le trou et parcourir plusieurs mètres sous terre. Soudainement, le jeune fils de Masashi se mit alors à sortir du sol, directement sous les pieds de son maître. Instantanément, celui-ci tenta de s'écarter pour éviter le coup, mais il ne réalisa pas que la cible du gosse était le Tanuki. Il attrapa de ses deux mains la bestiole puis tenta d'asséner un coup à son maître, mais celui-ci contra de son bras gauche. C'était prévu, le Hattori souhaitait simplement se servir de cette tentative pour reculer de plusieurs mètres. Soudainement, il réalisa qu'il avait un peu de mal à tenir debout.


Gareki se mit alors à rire et le sermonna à distance :



Il le porta afin que celui-ci se retrouve face à son visage. Le Tanuki ne pouvait que difficilement bouger.


Il embrassa alors le front de sa bestiole.


Gareki s'approcha du sac préalablement posé pour en retirer trois grosses brioches, n'avait-il pas prévu tout cela depuis le début ..? Il les distribua.

Oh mon dieu ! Quel odeur infâme tu respirais ! L'homme avait-il péter pour te faire sortir de là-dessous ? Tu te faisais attraper complètement insouciante de ce qui ce passait. Tu pouvais entendre les deux humains s'entre parler, mais tu ne comprenais rien de ce qu'ils se disaient.
Reprenant peu à peu tes esprits les membres engourdis, tu constatais que le petit enfant sautait de joie. Avez-vous réussi l'épreuve ? Pourrais-tu être accepter par celui que tu désignais de monstre puant ? Bien assez vite le petit Rin te prenait entre ses mains avant de te déposer un baiser sur ton front. Tu rougissais, toi qui l'aime énormément, avant de lui déposer une petite léchouille sur le bout de son nez toute souriante, mais aussi affaiblit par cette odeur nauséabonde.


Tu restais alors dans les bras du petit garçon et tentais de te débarrasser du gaz encore coincé dans tes narines. Tu étais sûre et certaine de toi que cela n'était pas une technique, mais bel et bien un pet du Sensei.