Teppei, il était donc ici depuis à peine une heure. Il devait être totalement désorienté. Kumo n’avait rien avoir avec notre temple. Ce village était gangrenée par les vices les plus horribles. Rester dans un état de pureté totale demandait énormément de travail sur soi. Il est parfois tentant de vouloir goûter à l’interdit, si cela devait arriver à l’un des notres, il serait simplement sacrifier pour purifier l’honneur de notre clan. Je ne me rappelle pas de pareil cas ces dernières années, mais étant depuis peu à Kumo, je ne pouvais rien certifier. On restait d’ailleurs dans notre quartier sauf si on était convoqué par nos Seigneurs. J’aurai plus finir sacrifié avec mon histoire dans le quartier des plaisirs où je me suis laissé aller à la haine.
« C’est normal mon frère. Je suis ici depuis quelques mois et j’ai encore un peu de mal à me repérer. »
On marchait doucement, je l’amenait à son toit et je l’écoutais, ils ne savaient pas grand choses et j’allais le mettre en garde sur certains points.
« Nous sommes ici pour servir nos Seigneurs qui sont bons envers nous. Nous sommes la force de frappe de l’empire, notre rôle est de protéger Kumo et surtout les Hattori. »
J’insistais bien sur le faite de protéger surtout les Hattori.
« Nous restons très souvent dans nos quartiers, sauf si nous sommes convoqués par nos Seigneurs. »
Je n’avais d’ailleurs encore quasiment pas bougé d’ici.
« Je te conseille d’éviter le quartier es des plaisirs, tout les vices de ce monde pour pervertir nos âmes et dans les quartiers claniques, je t’y rend surtout pas sans convocation ! »
On finissait par arriver à ce qui ressemblait à une maisonnette, il y avait juste une sorte de paillasse, rien d’autre.
« Voilà ta dernière demeure. Pour le reste, nous avons de quoi vivre au sein de notre clan. Tu peux me poser les questions qui te font envie. »
Dis comme cela, ça pouvait paraître glauque. Mais je n’avais rien à dire de plus sur une vérité vrai. Nous étions là pour servir Kumo et nous mourrons pour Kumo. Si nous devions faillir à notre tâche, il fallait nous donner la mort ou en sacrifice pour laver cet affront. Notre vie de moine nous a préparé à tout cela. Depuis notre plus jeune âge nous sommes formater pour une seule chose, le combat et vivre dans la misère car le luxe attire la fainéantise et on ne pouvait pas se le permettre. C’était d’une évidence.