La peur des faibles

J’avais fait le mur pour me retrouver dans un bosquet tranquille et sécurisé non loin de Konoha. J’avais prit Shinji avec moi car je tenais à lui raconter une histoire que j’avais entendu sur le dieu de la mort. Je me posais tranquillement face à lui. Il était plus prudent de discuter de cela hors de mon clan et même de Konoha. Mais approchez vous curieux car ceci pourrait vous intéresser et même vous concerner.

Un jeune homme était parti chercher du bois dans la forêt. Il marchait depuis longtemps déjà et il commençait à être bien chargé. Aussi était-il fatigué. Il arriva à une source. Il y avait une sorte de conque formée de rochers et de racines. Il posa son fardeau, s’agenouillait et buvait longuement. Puis, il se mouillait la nuque, se lavait le visage, plongeait la tête dans la cuvette. Quand il se relevait, il aperçevait son reflet dans l’eau. Mais il y avait quelqu’un à ses côtés. C’était une vieil homme au visage pâle. Ses yeux sombres étaient profondément enfoncés dans ces orbites. Il était maigre, très maigre… Il n’avait que la peau sur les os.

C’était le dieu de la mort.

Le jeune homme frissonna, il pâlit. Vous pensez bien qu’il n’avait pas envie de mourir ! Il était si jeune !

– Que veux-tu? parvint-il à murmurer.
– Rassure-toi, ce n’est pas toi que je viens chercher. J’attends quelqu’un d’autre, lui répondit la Mort.

Aussitôt, le jeune se sentit mieux alors il dit:
– Vois-tu, c’est effrayant de te voir surgir ainsi. Je voudrais te demander quelque chose. Le jour où mon heure sera venue, le jour où c’est moi que tu viendras chercher, préviens-moi un peu à l’avance pour que je m’habitue à l’idée. Envoie-moi quelques signes…

La Mort promit. Le jeune homme rentrait chez lui avec son bois. Il reprenait ses occupations. Le temps passait. Il avait fait la connaissance d’une belle jeune fille et ils se mariait. Ils avaient eu trois enfants qui grandissait . Ils n’étaient pas riches mais ils vivaient heureux dans leur maison à l’orée du bois. Les années passaient et les enfants avait eu des enfants à leur tour. L’homme allait toujours chercher du bois dans la forêt et depuis tant d’années, il avait pris l’habitude de se rafraîchir à la même source. Un jour, comme il s’y désaltérait, il voyait le visage de la Mort se refléter dans l’eau. Il se retournait et lui demandaIt ce qu’elle faisait là.

– Ce que je fais là ? Je suis venue te chercher, répondit la Mort.
– Comment ? Déjà ? Tu as oublié ta promesse… tu devais me prévenir avant de venir, se plaignit l’homme.
– Mais, dit la Mort, n’as-tu pas vu tes cheveux blanchir ? N’as-tu pas vu les rides creuser ton visage ? Les fagots n’étaient-ils pas un peu plus lourds chaque année ? Tes pas dans la forêt ne pesaient-ils pas un davantage au fil du temps qui passait ? Comment oses-tu dire que je ne t’ai pas prévenu ?

J’avais conter cela à mon meilleur ami qu’était Shinji, il ne me trahirait jamais, mais de ce compte il y a une belle leçon à tirer. Il y a toujours des signes avant coureur et peu importe la raison, il faut savoir les décrypter pour en tirer profit avant que ceux ci ne s’évanouissent aussi rapidement qu’ils ne sont apparu. Beaucoup de peuple croient en des dieux, mais le seul commun à tous est le dieu de la mort... alors pourquoi croire aux autres ? Je n’arrivais pas à comprendre ces petits insouciant.



La voie que j’empruntais, était une voie de destruction. Pourquoi en arriver là? Je le découvrirai certainement un jour, mais nous ne sommes pas tous là pour vivre de plaisir et d’arrogance à croire que l’homme est tout puissant.

J’arrivais au bout d’un moment dans une petite cabane de fortune ou j’y restais très longtemps pour me retrouver seul avec moi-même loin de l’incompréhension de Konoha. Je m’y installais, déposant Shinji au son et le couchant à côté de lui... j’avais que trop peu dormi et j’avais besoin de repos. Les nuits étaient aussi mouvementés que mon esprit trop éveillé. Je finissais par l’assouplir...

Mes songes... réalité, vision ou simple rêve...Alors que je parcourais le monde à la recherche d’un être à qui je pouvais demander un enseignement bien spécifique, je m’etais aventuré dans une inquiétante et mystérieuse forêt, au creux d’une vallée.
Mais après plusieurs jours de marche, je me rendais compte que je m’étais perdue et que je ne faisais que tourner en rond.
Désespéré et épuisé par ces heures de marches, je m’asseyais au pied d’un arbre.

Tout autour de moi, les ténèbres sombraient sur la forêt. La neige qui tombait depuis plusieures heures recouvrait petit à petit le paysage. Des bruits étranges résonnaient et de petites créatures se faufilaient dans les fourrés. Mais je n’entendais pas tout cela. Je n’entendais pas non plus lorsque quelqu’un, à pas de loup, s’approchait de moi et m’emportait dans ces bois lugubres.
Lorsque je m’éveillais, je me trouvais allongé dans une grande cabane de bois chauffée par un feu qui ronflait dans la cheminée. Complètement perdu, je sortais de la cabane...J’ai failli tomber dans le vide. La cabane était accrochée en haut d’un gigantesque arbre. Tout autour de moi, des cabanes similaires étaient accrochées aux arbres, et reliées entre elles par des petits ponts de bois. La neige avait cessé de tomber et le paysage était comme figé dans la glace. Le soleil n’était pas encore levé. Je scrutais les cabanes environnantes sans apercevoir une forme de vie quelconque. Aucun bruit ne retentissait.

Soudain, j’entendis un léger bruissement derrière moi...Je me retournai brusquement. C’était un homme vêtu d’un masque démoniaque, ces yeux étaient rouge comme un rubis et son aura était des plus néfastes. Il me rendait alors un autre masque et en un geste brusque, il le posait sur mon visage Ou j’avais l’impression que mon âme se faisait aspirée...

Je sursautais, je regardais autour de moi et je sentais mon visage... j’étais bien dans une cabane, mais c’était la mienne. J’ai du m’assoupir plusieurs heures... ce rêve était des plus étrange. Je me relevais, prenant Shinji dans mes bras... il était vraiment temps de rentrer et de penser à ce rêve des plus bizarres.

Je continuais mon retour chez moi toujours en pensant à ce rêve des plus étranges. Une question me faisait réflexion sur les légendes de certaines parties de la forêt de Konoha. Lieu hanté, monstre extraordinaires, on dit toujours que toutes légendes viennent toujours d’une part de réalité. Invérifiable de par les textes ou les histoires, l’idéal était d’aller vérifier par soi-même. J’aurai bien voulu voir cela de mes propres yeux pour le sortir de la lassitude horrifiante de ce village. Partir loin de mes géniteurs à la recherche de réponses à mes questions sur toutes les origines de ce monde et de ces récits fantastiques.

Hélas, je ne pouvais entreprendre telle démarche de part mon jeune âge. C’était bien trop dangereux, je devais me concentrer sur mes entraînement et ma survie pour pouvoir aussi partir en mission. Mon côté asocial me posait soucis face à tout cela. Je n’avais pas d’équipe, je n’avais pas tellement de Sensei, comment faire pour me sortir de la? Prendre sur moi-même et devenir un petit enfant plus ou moins normal à qui on voudra bien léguer quelques bons conseils pour en faire un ninja conformé à l’éthique Konohajin? Si il me fallait passer par cela, je me devais de le faire afin de pouvoir mettre mes envies à exécution. Ce n’était pas du tout évident.

Le soleil commençait à laisser place à la lune, le temps de la renaissance allait bientôt laisser place à celui de l’ardent. La soirée était douce, je ne prêtais guère attention à ce qui pouvait m’entourer ici, rêvant d’autre chose bien plus grande et non mollassonne.. qu’il était difficile parfois d’être un enfant, j’aimerai grandir d’un coup afin de faire ce que je veux... même si cela me mènera sans doute à des ennuis peu appréciable, il fallait savoir vivre sa vie selon ces propres désirs et non ceux des autres. C’était ça le problème de un village militaire. Nous sommes formés pour obéir et défendre notre pays. C’est noble pour celui qui l’accepte, nous ne sommes pas tous destinée à la survie, certains le sont pour la destruction. Je me situais entre les deux. Tentant de maintenir un équilibre fragile ou je vaguais de l’un à l’autre comme pour tester ce qui me conviendrait le mieux. Destinée toute tracée, non mais je devais me poser et réfléchir à tout cela.

Je rentrais chez moi, allant directement dans la chambre sans même signaler ma présence. Il s’en moquait que trop bien de toute façon et cela m’arrangeait totalement. Je déposais Shinji sur son siège et je me mettais à le fixer en réfléchissant. Je connaissais quelques techniques. Mais je voulais savoir des combinaisons de techniques. Le fuinjutsu est un art puissant qui peut renforcer d’autres jutsu existant ou même faire des créations. Si une chose que les parents ne me reprochaient jamais, c’était les heures et les heures que je passais dans la bibliothèque du village, consultant archive et autres ouvrages sur tout les différents jutsu. Le seul but, je voulais trouver un moyen de créer le jutsu parfait de destruction ou de contrôle.

Je ne m’attardais pas à essayer de trouver des rouleaux interdits, il y en avait, mais on ne m’en donnerait jamais accès de toute façon et ç’etait que trop risqué. Je regardais plus les combinaisons élémentaires possible. Je me demandais si il était possible d’enfermer un jutsu élémentaire avec un sceau et de pouvoir le déclencher très rapidement pour créer un effet de surprise... certainement que oui et mon autre intérêt venait du sceau des morts. Je pouvais sceller et faire disparaître un cadavre. Mais il était sûrement possible de contrôler un corps et d’en faire son pantin. Je pense que tout était quasiment envisageable avec notre art, il fallait juste se diriger vers la bonne voie. Même si cela n’avait que peu d’intérêt et les corps ninja sont bien souvent mît à l’abri pour éviter vol de capacité ou tout autres choses du genre.

Ce que je ne comprenais pas. Pourquoi inventer des jutsu qui deviennent interdit? Les uzumaki en étaient le plus belle exemple. Ils y avaient diverses voies. L’une était acceptable et l’autre reprimable. Tout dépendait de l’utilisateur. La voie du génie peut être aussi destructrice que celle des érudits, cela dépend de ce que l’on en fait et des objectifs que l’on veut attendre. Pour moi, elles sont toutes les deux très puissantes et donc, beaucoup voudront en abusé pour leurs besoins de pouvoir grandissant. Il fallait voir plus loin que ça et en faire un art parfait. Une combinaison extrême des sceaux Uzumaki. Je repenserais à tout cela demain. Il était temps pour moi de me reposer et de continuer mon apprentissage. La nuit risque d’être douce pour une fois et je ferais peut être un beau petit rêve comme tout à l’heure. La nuit de mes songes me le dira sans aucun doute.