Tnuk tnuk. (La bête et l'enfant, la rencontre

C'était le début du printemps. Les oiseaux chantaient, le vent était agréable et le ciel d'un bleu magnifique ! Tu chantonnais la chanson que tu apprenais au sein de ton clan cacher dans les bois.

Cette mélodie était pour toi la "mélodie du bonheur", car celle-ci mettait un peu de gaieté et remplissait ton petit cœur de Tanuki d'amour. Tu étais inoffensive et te dissimulais du mieux que tu pouvais pour ne pas te faire repérer par le plus grand danger que vous connaissiez: les Homme.
Tu t'amusais de sautiller de branche en branche avant d'arriver à l'extrémité de la forêt, l'endroit dangereux pour toi. Après tu n'étais encore qu'un bébé et tu ne savais pas encore te défendre seule. Mais la tentation et la curiosité étaient plus fortes que toi, alors tu te laissais tenter pour descendre de ton nichoir provisoire. Tu avançais petit pas à petit pas avant de te rendre compte que tu n'avais aucun endroit pour ta cacher du danger. Tu te baladais d'un pas un peu plus assuré et avançais vers l'inconnu.

Après quelques minutes de découverte, un kunai se précipitait sur toi. Tu esquivais celui-ci avec un timing très serrée !


Paniquée, tu te précipitais le plus rapidement vers ton chez toi. Ta forêt pouvait te protéger, mais à force de vagabonder tu ne savais plus par où aller pour t'y cacher. Tu courrais le plus rapidement possible avant que l'intrus ne finissait par te barrer la route. Tu laissais un petit couinement de panique s'échapper avant de te recroqueviller sur toi même en espérant ne pas finir en ragoût de lapin.

Quelques heures avant de traverser la rivière des plaines de Kusa, Rin se retrouva seul, son senseï devait rencontrer deux commerçants pour établir une réunion avec la Okasan. Le jeune Hattori n'aimait pas trop cette femme et il préférait nettement vagabonder en espérant découvrir un pouvoir trop rare. Comme à son habitude, il saisit alors une feuille pour tenter de la brûler, de la couper ou tout simplement en faire un arbre miniature... Le gosse espérait encore posséder le Mokuton, mais il n'avait malheureusement pas la moindre chance que cela puisse arriver.


Soudainement, il entendit un bruit et par réflexe, il saisit un Kunaï et le lança en direction de sa cible. Il entendit une chose se faufiler à travers la végétation... Était-ce un ennemi ? Si c'était le cas, celui-ci semblait bien petit. Rin décida d'inspecter les lieux et finit par se retrouver nez à nez avec une bestiole en boule.


Le petit tenta de caresser la jeune bestiole pour le rassurer, il n'était pas comme son senseï et il ne mangeait pas n'importe quoi.

Tu étais encore en boule lorsque tu sentais comme une caresse le long de ton dos avant d'entendre l'humain te parler. Oh ! Des gratouilles tu adorais ça ! Malheureusement, tu ne comprenais pas encore grand chose au vu de ton niveau linguistique pour parler le langage des Homme. "Tu.. Quoi, ... ?" était la seule chose que tu décryptais de ses mots. Tu relevais la tête, laissant apparaitre ta frimousse trop mignonne et la petite feuille sur ta tête !


Des petites larmes coulaient le long de tes joues. Tu étais beaucoup trop loin de chez toi et cet enfant te trouvait sur son chemin. Tu pleurais et pleurais, toi qui était si jeune, si innocente et si stupide de ne pas avoir obéi à tes ainés.


Tel le petit animal que tu étais tu t'approchais tout de même du petit humain afin de voir s'il comprendrait ton petit malheur.

Rin avait l'étranger impression de comprendre les dires de la petite chose, celle-ci était mignonne et paraissait si douce au toucher.


Rin se sentait un peu similaire à cette petite chose, son papa était loin et il ne semblait pas le chercher... Rin le caressa.


Le jeune Hattori se sentait plus que concerné par cette phrase, il aimerait qu'on en fasse autant pour lui. La petite boule de poil était si douce au toucher...

Tes parents ? Tu ne savais pas où aller pour rentrer chez toi et tes parents étaient sûrement inquiet. Comment faire comprendre à l'humain que tu ne savais pas ? Alors tu tentais d'imiter une position une humaine interrogative debout sur tes petites pattes arrière.


Alors petite femelle que tu étais, tu comprenais à peu près ce que l'enfant te disait et telle n'était pas ta surprise lorsque celui-ci prononçait le mot "copain". Tu rougissais et comprenais que le petit garçon voulait être ton compagnon pour la vie.


Tu entendais qu'il parlait de mauvais humain et aussi le mot papa et maman. Voulait-il t'aider à retrouver ton chez toi ? Si c'était le cas pour toi c'était peine perdue, car tu ne te souvenais plus du chemin de retour. Tu grimpais alors sur l'épaule de ton interlocuteur et lui demandait son nom.

Ce petit animal poilu était décidément relativement foufou, il semblait comprendre, mais il ne pouvait pas avec des mots normaux, ce qui fait sourire le jeune Hattori. Cette petite chose semblait indiquer qu'elle ne comprenait pas tout ou qu'elle n'était pas au courant pour ses parents... Rin ne comprit pas trop les prochaines paroles de l'animal. Pour tout dire, il avait même la fâcheuse impression de s'emballer, la petite bestiole n'essayait même peut-être pas de communiquer ? Par instant primaire, le fils de Masashi décida de se présenter :


Normalement, il n'avait pas trop le droit d'en parler, mais le gosse avait cette fâcheuse tendance à toujours en faire trop.


Le gosse décida de désenfiler son sac à dos pour ensuite retirer des petits biscuits et les proposer à la bestiole, elle devait avoir faim. Son sac était posé à la droite du Tanuki.

Oh ! Oh ! Tu pensais que le petit garçon te comprenait en te donnant son nom. Rin ? Hattori ? Lequel était le nom et lequel était son prénom ? Tu ne connaissais pas grand chose du monde des humains. Par flemmardise tu prenais le plus court des deux pour te dire que ça devait être son prénom. Il devait se nommer Rin. Il disait encore un mot que je ne comprenais pas. Raikage ? Hum... Cela se mangeait-il ? Peu importait et tu te mettais en face de lui à nouveau pour te présenter aussi.


Il parlait à nouveau de maman et papa, mais tu ne savais toujours où te rendre pour que ce petit humain puisse t'accompagner jusqu'à chez toi. Et puis, même si tu t'en souvenais tu ne pouvais l'emmener là-bas. C'était l'une des règles d'or du village caché aux Homme.
Tu secouais la tête pour dire tout simplement non laissant quelques petites larmes couler.


Rin posait son petit sac au sol et sortait de drôle de choses. Il te donnait l'un de ces petites trucs au miel. Tu comprenais au moins quel goût cela avait. Tu croquais dedans et soudainement toutes te papilles s'émoustillaient tant c'était bon ! Tu n'en faisais plus qu'une bouchée de ce... comment appelait-il cela ? Ah oui, ca y est, ça te revenait. Un Raikage ! Tu étais toute joyeuse et dans ton élan pour remercier le petit Rin, tu lui grimpais à nouveau sur l'épaule et lui faisais des petits "frottes frimousses" sur sa joue.

Pourquoi le petit animal pleurait-il ? Ses parents étaient-ils morts ? Rin se rappela soudainement du ragout d'hier et de la viande secrète de Gareki, serait-ce ...? Oh non, le monstre ! Le jeune garçon en était pas certain, mais il suspectait son maître de lui avoir fait manger les parents de son ami. Le petit se mit à inspirer pour ensuite soupirer longuement, il ne pouvait décidément pas parler de cette fâcheuse aventure au petit Tanuki sans être certain que cela soit vrai.


Le garçon se mit à sourire tout en caressant le doux poil de cette bête si mignonne. Soudainement, un bruit se fit entendre à quelques mètres d'ici, un homme était en train de beugler le prénom du fils de Masashi, c'était Gareki ! Il ne devait pas voir la petite chose, sans quoi il souhaiterait la dévorer !


Rin adorait son senseï, mais celui-ci avait tendance à tout dévorer...

Alors que tu faisais tes premiers échanges avec un humain, vous entendiez des bruits de pas venir dans votre direction. La réaction de Rin t'affolait au plus haut point ! Cela voulait certainement dire que le danger arrivait. Prise de panique tu te faufilais dans son sac sans faire d'histoire. Tu te disais que c'était peut-être une manière de te capturer et de te kidnapper, mais pourquoi faire semblant d'être si attentionné si c'était pour te poignarder ensuite ? Tu avais peur, très peur.


Tu laissais un petit gémissement au fond de ce même sac et tu espérais que l'autre individu ne l'entendait pas. Tu avais cependant ton seul réconfort, ses choses délicieuses que le petit garçon appelait Raikage. Tu commençais à en grignoter, mais le problème était le suivant: A chaque boucher tu faisais beaucoup trop de bruit. Le sac s'ouvrait et une main t'attrapait. C'est ce qu'on appelait se faire prendre la main dans le sac !

Gareki qui venait de rejoindre élève entendit alors un drôle de bruit dans le sac de Rin et celui-ci prenait soin pour se mettre devant celui-ci. Pour un ninja expérimenté, il était aisé de faire le rapprochement, le fils de Masashi cachait quelque chose.


Il tenta alors de pousser son jeune élève de son bras droit et remarqua une queue qui sortait dorénavant du sac. Il regarda alors son élève du coin de l'oeil :


Soudainement, il piocha la bête dans le sac et se mit à rire en l'observant en train de manger des biscuits, il prit ensuite un air plus sévère :


Il soupira.


Gareki n'aimait pas la viande du Tanuki et il avait un certain mal à consommer un être pouvant parler. Malgré tout, ils n'étaient pas tous de ce genre et celui-ci semblait plus animal qu'humain. Soudainement, Rin fronça ses sourcils et répondit avec une certaine hargne :


Le senseï venait de comprendre, son élève était finalement en pleine crise d'adolescence.


Le gosse prit une mine étonnée et reprit


Gareki portait la bestiole de sa main droite et soupira en la regardant. Au fond, il n'avait pas spécialement l'envie d'égorger une bestiole sauvage si fine alors qu'il avait du saucisson de bœuf dans son sac. Il lança alors la bête à Rin, porta sa main droite à son menton et reprit :


Le but était d'obliger le jeune enfant à se séparer d'un être qu'il aimait, ainsi était la voie d'un Shinobi... Le gosse dit alors à voix basse :

Tu entendais une voix bien plus imposante que celle de l'enfant et lorsque tu te retrouvais nez à nez avec cet humain géant, la panique l'emportait.


Les seuls mots que tu peinais à entendre n'était autre que ce qui accompagnait le verbe "manger". Quoi ? Oh mon dieu ! Il voulait donc te manger ?! Toi, petite chose insignifiante qui n'était pas capable de faire mal à une mouche ?! C'était donc de lui que le petit voulait te protéger, car il paraissait à engloutir tout ce qu'il trouvait.




Tu tentais de suivre la conversation. Heureusement que les expressions du visage des hommes pouvaient traduire leur émotion, c'était un peu plus simple de savoir vers qui te tourner en ce moment délicat. Soudainement, l'homme adulte te lançait comme un vulgaire paquet de viande au plus petit. Tu t'agrippais à Rin te collant le plus contre lui au niveau de sa poitrine. Le monsieur faisait vraiment peur. Comment s'appelait-il déjà ? De mémoire, tu te souvenais que l'enfant parlait d'un certain "Biscuit", ca ne pouvait qu'être lui. Pour te rassurer un peu tu regardais Rin droit dans les yeux quand il te chuchotait ces quelques mots: "... Tiny, .... te quitterai jamais !"
Il devait être fou amoureux de toi pour ne pas vouloir te laisser toute seule. Ta décision était prise, tu ne le quitterais pas non plus et tu te jurais de toujours être à ses côtés quoi qu'il arrivait.


Avec une petite léchouille sur le nez de l'enfant avant de lui grimper sur son épaule.