Devoir sur mon balcon, j’avais une vie d’ensemble sur Koya. Le royaume du désert, si beau de part sa légende et si meurtrier de par sa réalité. Je ne sortais que très rarement de mon palace pour voir ce qui se passe à l’intérieur. Je laissais cela à mes hommes afin de pouvoir gérer des affaires beaucoup plus importés. Vie desolation, j’abordais ma vision grandiose de ce que je pourrais faire de Koya. Une puissance mondiale au même titre que Kumo et Konoha. Il sous-estimait notre puissance, alors que nous avions énormément de richesse et de contrôle à travers nos relations et transactions. Je retournais vers la pièce centrale et je m’étalais sur mon trône. Diverse femme de mon harem arrivait .
Festin et luxure décrivaient mes journées. Je profitais d’ailleurs des choses rares que l’ont ne trouvé pas en nos terres, dont j’en profite aisément en profitant de ce privilège qu’était le mien. Service et serviteur, c’était la même chose pour moi. Je me rappelais d’ailleurs d’une histoire conté jadis par mes ancêtre.
Bia est une petite fille qui vit dans un petit village aux alentours de koya, proche du désert.
Dans son pays, il ne pleut jamais, l’eau ne vient pas du ciel mais de la terre. Il faut creuser profondément pour la découvrir. Les puits sont sacrés. C’est le seul endroit où l’on trouve l’eau potable.
Bia est la « porteuse d’eau » : grande, mince, elle a tout juste 8 ans.
Lorsque le soleil apparaît tout juste à l’horizon, au chant du coq, Bia noue son pagne jaune autour de sa taille, l’air est déjà lourd, comme le grand saut vide que la petite fille porte sur sa tête.
Le puits est loin..., mais elle a l’habitude de parcourir plusieurs kilomètres, pieds nus avec son seau. Parfois la terre brûlante lui fait mal aux pieds et lorsqu’elle ne peut plus avancer, Elle chante pour se donner du courage.
Lorsque Bia c’est enfin reposée, elle reprend son seau et marche avec son allure toujours fier, le puits est encore loin.
Ses paupières se ferment, elle a encore sommeil mais son pied est sûr, elle connaît si bien le sentier ! Elle connaît les mouvements des dunes.
Toujours en marchant, elle se met parfois à rêver à la légende du puits que lui raconte parfois sa grand-mère.
- Il y a longtemps à la place du désert, se trouvait un grand lac d’eau claire qui était potable qui appartenait à un roi.
La légende raconte qu’au fond du lac d’eau claire, il y avait un immense trésor, plus grand encore que celui du roi. Mais le roi, humble et bon n’avait jamais voulu vider le lac pour le trouver. « L’eau est le trésor le plus précieux au monde » disait-il.
La fille du roi pensait autrement. Un simple lac pour héritage, c’était trop peu pour elle !
Un jour elle décida de déguiser en berger et mena les dromadaires de son père boire le lac.
« On dit qu’un troupeau de dromadaires peut vider une étendue d’eau si on ne l’arrête pas. » Tous les bergers le savent bien. La princesse le savait elle aussi. C’est pourquoi elle laissa les dromadaires boire et boire encore, tant et tant que bientôt le lac fut vide.
Et que découvrit-elle au fond du lac ?
Un simple bâton.
Est-ce là le trésor ?
La princesse le va les yeux tout autour d’elle les herbes et les fleurs avaient disparus. Le sol était devenu sec et poudreux.
Ocean drum
Alors le vent se mis à souffler. Il balaya la terre desséchée et souleva une tempête de sable.
La fille du roi aurait voulu fuir avec son troupeau, mais ses bêtes étaient si lourdes, si remplies d’eau , qu’elles ne pouvaient plus bouger.
Peu à peu, le sable ensevelit le troupeau et forma au dessus de chaque dromadaire une haute dune.
La fille du roi gravit les dunes avec peine mais elle parvint enfin à se réfugier sur la plus haute de toutes.
C’est ainsi qu’était né le grand désert dans lequel Bia vit aujourd’hui.
Contes d’’alume ciel
Bia est arrivée au puits, elle attache son seau et le lance au fond. Elle tire la corde. Que c’est difficile !
Elle imagine la fille du roi perchée sur une colline de sable, regardant à perte de vue ce grand désert, qu’elle avait maintenant pour tout héritage.
La légende dit que la princesse creusa avec le bâton trouvé au fonds du lac durant plusieurs jours, à la recherche du troupeau de son père. C’est ainsi qu’était né le puits. D’un geste sûr, Bia hisse sur sa tête le seau rempli et rapporte fièrement cette eau si précieuse, tel un trésor.
En la versant dans le canari en terre de la maison, elle rêve de découvrir un jour le bâton de la fille du roi.
Car sa grand-mère, chaque fois termine l’histoire par ces mots : « si tu trouves le bâton, creuse et la fortune du roi sera à toi ! »
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Contes d’alume ciel
3 grains de sables
« Un à un, les grains de sable s'écoulent, Un à un les moments passent ; Certains vont,
certains viennent : Ne tentez point de tous les saisir. »
Le bâton de bia était celui d’une sorcière
La sorcière des sables
A la lisière du désert de Kalahari, loin, à l’autre extrémité des sables- qui- chantent, là où le bruit d’un seul pas sur les grains de sable d’un blanc étincelant peut s’entendre à des lieues à la ronde, vivait une méchante sorcière. Elle aimait capturer des petits enfants pour en faire des esclaves ou bien encore pour les manger.
Afin de protéger ses trois jeunes fils, un berger du désert décida un jour de leur construire une maison dans un arbre. Il la bâtit très haut dans les branches d’un baobab, on ne pouvait y monter que par une échelle de corde.
Chaque jour, il mettait ses fils en garde :
Mais un jour, la sorcière vint s’asseoir dans l’ombre du baobab. Elle savait qu’au dessus, trois paires d’yeux l’observaient.
- Petits garçons, dit-elle de sa voix rauque, jetez-moi votre échelle pour que je puisse monter voir votre merveilleuse maison dans l’arbre.
Mais comme ils n’entendirent aucun sifflement, les garçons ne descendirent pas l’échelle.
La mauvaise sorcière se cacha dans les alentours.
Sifflet
Le soir lorsque le père arriva, elle entendit siffler trois fois et vit tomber l’échelle.
- ah ah, ricana-t-elle, c’est donc ainsi qu’il faut faire !
Les trois garçons racontèrent à leur père qu’une vielle femme était venue.
La suite de l’histoire est moins glorieuse mais Via était la soeur... une sœur perdue et j’ai voulu changer cela en vain... elle avait disparut. Il était temps’ pour moi de reprendre les esprits au lieu de vivre dans un rêve onirique. Je me devais de convoquer celle qui était mon bras droit, ma confidente et mon amie... les choses bougeait en nos terres et il fallait nous y préparer. Je convoquais alors un messager afin de convoquer Yuko.
« Va trouver Yuko, j’ai besoin de son rapport le plus rapidement possible. »
Il fallait savoir ce qui se passe et très rapidement pour éviter tout débordement.