Roy retint un sourire. Effectivement, délectable, c'était le cas de le dire.
« C'est tellement bon, de vieillir sans jamais vieillir.
Le plus bon dans tout ça, c'est que peu se rende compter des possibilités qu'offrent l'immortalité. »
Il savoura la gorgée de feu, apprécia les endroits par lesquels elle passa, qu'importait. L'alcool était aussi mauvais qu'il était bon, c'était rare de voire un Kenketsu en boire, mais Roy sortait de l'ordinaire et savait apprécier les choses humaines.
Il lui proposait des esclaves? Pourquoi pas, cela pourrait l'aider à avancer, mais aussi bon que puissent être ces larves humaines, jamais elles ne pourront égaler le travail du scientifique. Auquel cas, il deviendrait réellement fou de rage.
Les humains avaient la possibilité de naître plusieurs fois, enfin, selon certaines religions, donc en conclusion, ils avaient plus de chance d'être bien lotie par mère nature. Mais, les vampires pouvaient travailler, se forger, ils avaient une éternité.
« Je travaille sur un moyen de nous envoyer dans les cieux, ne comprends-tu pas? Bientôt nous pourrons les contrôler sans même les mordre.
Humain... ou vampire. »
Laissais-il en suspend, toisant le visage pâlot de son ami. Les positions des uns et des autres étaient changeantes, même s'il pouvait se permettre d'avoir un cercle d'ami, celui-ci restait fermé et constamment remis en questions. Un autre défaut de l'immortalité. Cependant, il pouvait faire confiance, il le sentait.
« Trop dangereux pour toi, je risquerais de casser ta série de victoire, j'te propose un jeu plus simple pour ce soir. Il vient des humains de l'Est. »
Roy tentait de se rappeler les règles encore vague, puis il s'en souvint.
« C'est un Ryo, ceci est la face, ceci est la face caché, pile.
Je vais la lancer en l'air et la rattraper sans te le montrer, si tu choisis le bon côté, j'paye le prochain coup, dans le cas contraire, c'est toi. »
Roy était joueur, il était prêt à parier que cela n'allait pas être lui qui allait payer.
« Les belles histoires t’intéresses toujours autant vieux fou.
Un jour, l'un de ces pouilleux va t'enfoncer une branche d'arbre dans la poitrine, tu vas comprendre ta douleur, même l'immortalité ne guérit pas ça. »
Les hommes restaient dangereux.