Aujourd'hui était mon dernier jour de visite. Visite décevante. Avant de partir vers de nouvelles contrées, je décidais de m'octroyer un bon lit dans une auberge faisant aussi restaurant. Des petits bouis-bouis comme celui-ci étaient très courant dans ce village. En rentrant à l'intérieur, je remarquais une douce chaleur qui émanait de plusieurs sortes de porte-manteau à branche telle des arbres. Sûrement pour aider à faire sécher les vestes. Retirant ma cape noir, je la pendais tout comme les parapluies, parka et autres, afin qu'elle sèche le temps de mon dîner. Mon accoutrement était trempé des mollets au pied. La pluie, son humidité s'infiltrait vraiment partout.
Je détachais ma longue chevelure brune, et je ressentais certains regards attisés par la curiosité ou par des envies plus inavouable. En me dirigeant vers le comptoir, je sentais une pression des regard qui était dérangeante. J'avais l'impression d'être un bout de viande lâché au milieu du fosse à chien en mal de nourriture. Je sentis une main se poser sur mon épaule, tout en entendant très proche de mon oreille une question qui me fît réagir instinctivement. La demande était des plus abjectes.
Je me saisis de sa main pour la repousser et me retournai en un éclair, un senbon positionné juste au niveau de la carotide.
Personne autour n'avait remarqué la situation. De loin, l'inconnu et moi-même semblait être deux personnes proche voir intime. Je ne savais pas si j'avais la puissance nécessaire pour le vaincre la totalité d'un bar, si les choses tournaient mal, mais je ne pouvais laisser un étranger m'accoster et me faire des avances salaces. Qui plus est, la garde arriverait bien assez vite, ce qui me mettrait dans une situation très compliqué. Pour une fois, je ne voulais pas me faire repérer. De ma main libre, je la posais un autre senbon au niveau de l'entrejambe de l’énergumène. Tous mes sens étaient en alerte sur lui, mais aussi sur les clients. Même s'il se montrait seul, il n'était pas impossible que certains des clients soit de son groupe.
-Est ce que ce petit couple chercherait une table ? J'en ai quelques-unes très belle, très bien exposée et avec la chandelle. Parfaite pour un couple qui semble passionné.
Un serveur était arrivé. Mon visage rude et déterminé par la hargne envers cette personne menacé de mon senbon changea aussitôt pour un minois plus jovial, ainsi que ma voix devenu plus angélique et charmeuse à l'inverse du ton brut employé pour le goujat.
« Non merci cher monsieur. Nous vous ferons savoir si nous avons besoin d'une table. Pour le moment, il faut que nous discutions de chose et d'autres. Vous comprenez ? Des fois, dans les couples, certaines choses ont besoin d'être résolu. Nous vous ferons signe. Merci à vous. »
Je terminais ma phrase avec un sourire enjôleur. Dès lors où le serveur s'empressa de repartir à ses obligations, le visage sévère reprit aussitôt le dessus afin de bien faire comprendre à mon interlocuteur que je ne rigolais pas.
Je m'approchais et lui susurrais à l'oreille de me suivre dehors. Je reprenais ma tenue à peine égouttée et ressortais dehors, l'homme me suivant. Je ne disais pas un seul mot, je cherchais un endroit tranquille, où personne ne me dérangerait. C'est là que je vis un auvent pour stationner les chevaux. Il était vide et pour cause, le magasin qui y était rattaché était fermé. Je me plaçais au fond pour lui donner l'impression d'avoir la supériorité, et lui demandais de retirer le bas de ses frusques.
L'homme avait les "bijoux de famille" à l'air, excité par la situation. Lentement, je me rapprochais de lui, tout comme mon courroux.
« Alors qu'est-ce que tu veux de moi ? N'aie aucune crainte, dis moi ? Les hommes qui me tripotent en public ont droit à toutes leurs envies, ca me rend folle. »
En effet, ca me rendait folle, mais pas dans ce sens-là. Il pensait avoir tous les droits de part sa position de mâle, alors que c'était juste un faible et répugnant. Son souffle de poivrot s'accélérait, rien qu'à l'odeur de son haleine fétide, je pouvais prendre deux grammes d'alcool rien que par ce procédé. C'est au moment où il ouvrait la bouche que je lui plantais un senbon dans le matériel génital. Puis un second, mais cette fois dans ce qui lui servait pour uriner. Le pervers s'effondrait devant moi. Aucun son ne sortait de sa bouche. La douleur devait être telle, que même crier était impossible. Plaçant mon pied sur son épaule, je le poussais pour l'allonger au sol.
« Alors comme ça, on est un gros dégueulasse ? Moi, les pervers dans ton genre, je fais en sorte que plus jamais, il ne puisse agir. »
Je replantais deux aiguilles, mais cette fois dans les testicules. Je voyais ses yeux ruisseler de larmes, tétaniser par la peur. Soudain, il s'évanouit. Mon sadisme allait prendre un malin plaisir. Je brisais l'un de mes senbon en deux et lui enfonçait au plus profondément dans la verge. L'opération serait le seul moyen pour lui de le retirer, mais la souffrance avant serait bien pire. Je voyais plusieurs clous dépassés du auvent, clous rouillés ce qui m'arrangeait bien. Je lui plantais chacun dans le sac de l'entrejambe. Au moins, il risquait en plus de prendre une infection bien douloureuse. Pour finir, sur le front, je lui gravais profondément le mot "pervers" afin que toutes les femmes sache qui il était vraiment.
Je le laissais là, allant dans une autre auberge plus proche du pourtour extérieur du hameau afin de partir rapidement si le besoin était nécessaire.