Une recrue de taille.

Akai et toi-même était en route pour une mission, si on peut dire cela ainsi, assez particulière. Il fallait retrouver l’un de nos frères. Il n’était plus dans nos territoires depuis un moment. Il devait sûrement voyager à travers les eaux limpides du Yukaan. Il fallait en apprendre plus sur lui et du lieu où il pourrait se cacher. Ça n’allait pas être une partie de plaisir. Même à deux, ratisser un tel territoire pouvait prendre des semaines. Tu avais donc réquisitionné des Mitsuna afin de vous aider dans cette tâche. Il devait bien se terrer quelques par. Il était fidèle envers les nôtres et répondait à l’appel quand on avait besoin de lui. Il fallait juste qu’il reçoit cette appel. Nous l’étions tout en place pour faire savoir que nous avions besoin de lui à l’aide de feu et de cor de rassemblement pouvant s’entendre sur plusieurs centaines de mètres. Il connaissait le signal, nous n’avions plus qu’à espérer qu’il soit dans les parages. Tu te dirigeais vers Akai et tu te plaçais à sa hauteur.



Tu donnais tes directives à tes hommes. Tu avais essayer de déployer quelques pisteurs pour voir toute trace de son passage même si il était quasiment impossible de voir cela a cause des marécages qui effaçaient rapidement toute trace d’un passage. Un avantage comme un inconvénient, vu la connaissance du terrain de nos hommes, nous étions à même de le retrouver plus facilement si il était bien sûr ici.



Tu laissais la suite des directives à Akai. Tu faisais ton travail à lui de faire le sien aussi.

D'une poigne ferme j'attrapais ces troncs d'arbre que j'envoyais en l'air. Concentrant mon chakra je fis un saut en sa direction frappant fortement de mon poing l'écorce d'arbres qui éclata en mille morceau. Retombant proche d'un autre, j'envoyais un circulaire du pied droit pour frapper un autre arbre. L'écorce en était complétement marqué. Frappais le bois me permettait de me donner les mêmes sensation que ceux des os humains. Je pouvais ressentir ces craquements sous mes phalanges.

Alors que je venais de terminer mon entrainement, mon homologue me fit signe de partir pour notre mission de recherche d'un ancien camarade. Nous devions partir l’interroger et savoir s'il voulait revenir dans nos rangs. L'ancienne rébellion lui avait permit de fuir. Ne se sentant pas viser par la manœuvre, la tortue s'était exilé. Il allait peut être devoir nous expliquer son geste. Mais il était un allié de taille dans notre quête contre les humains. M’arrêtant dans ma démarche, je ne répondis pas à mon allié, nous avions déjà pu parler avant de la démarche à suivre, alors je le suivais pour l'instant.

Iroji lançait un appel au cor afin de regrouper les homme poissons. Il n'était pas bête dans sa démarche en effet, cela avait également pour but de faire entendre le son à notre ami solitaire s'il était dans les parages. Le son retentit dans tous les marécages. J'attendais quelques temps tout en attendant les quelques Mitsuna avec nous. Je fis des gestes à chacun qui arrivait attendant leur ordre. Mes gestes leurs donnaient chacun à leur tour une direction. Après que mon ami à crête avait parlé je rajoutais alors :



Je regardais à gauche à droite en donnant en même temps quelques lignes de recherche à d'autre Mitsuna de notre clan et je continuais de dire :



J'avais alors donné mes directives en plus de ceux d'Iroji. Je le regardais alors que nous étions côte à côte :



Nos pas se faisaient lourd en direction des plaines de Kusa. Mais dans un premier temps, nous devions essayer de trouver quoi que ce soit pouvant nous montrer une piste. Tout en marchant dans les marécages en se déplaçant de manière opérationnelle je dis :



Les deux commandants côte à côté étaient désormais en pleine recherches d'indices pouvant leur donner un éventuelle direction ou autre.

Tu écoutais avec attention ce que disais ton frère d’arme. Le ratissage des marais ne devrait pas prendre trop de temps au final si cela était bien organisé. Si il n’était pas présent. Il nous faudra voyager hors de nos frontières. Ce n’était pas bien grave, nous ne devons pas aller du côté des frontières de Konoha par contre. Il ne fallait pas attirer l’attention de ce pays surtout que nous sommes en nombres pour fouiller la zone de fond en comble. Tu espérais qu’il soit dans la région pour régler ce problème très rapidement.

Tu écoutais les directives qui allaient nous mener vers les plaines de Kusa. Bonne initiative de sa part surtout que ce territoire ne faisait pas parti d’un des grands pays. Nous n’aurons pas le choix d’explorer hors de nos frontières si il n’est pas à Taki. Le cor continuais de raisonner à intervalle régulier, tu avais dépêché quelques Mistuna pour cette tâche.



Tu éclatais de rire, c’était une plaisanterie qui pourrait le vexer. Ça durerait 5 minutes et il oublierait aussi vite. On continuait notre route vers Kusa.



Nous n’étions plus qu’à quelques kilomètres de nos frontières et toujours aucun indice ou manifestation quelconque. Nous n’avons pas d’autre choix que d’aller le chercher hors de nos contrées.

Alors que je marchais tranquillement tout en cherchant un potentiel indice, mon frère d'arme commençait certainement à s'ennuyer. ET comme à son habitude il m'envoya des piques. Ces dernières phrases me fit rire intérieurement, mais je ne le montrait pas. Le regardant avec des gros yeux, ma main droite parti rapidement afin de la frapper sur le haut de sa crête qui se plia légèrement sous le choc et je rétorquais :



Je finissais en prenant une petite voix douce et une pause pas très masculine afin de l'achever... Il éclatait de rire et je le suivais dans ce ricanement. Puis à notre habitude apres ce petit fou rire, je positionnais mon poing à ma droite attendant qu'il vienne me le frapper du sien pour sonner le début de notre mission et notre reprise de sérieux.

Nos deux poings se frappèrent laissant échapper un petit bruit sourd que seul nous entendions. Nous étions assez soudé depuis longtemps. Le jour où je l'avais rencontré avait comme pour chacun changer nos vies. Il vivait un calvaire à cause des humains et moi j'étais complétement seul. Nous avions appris à nous connaître de plus en plus se faisant de nous des guerriers aguerris tant au niveau physique que mental. Nos synchronisations, nos stratégies, nous étions complémentaires et toujours sur la même longueur d'onde. Ce jour là, le jour où j'avais sauvé Iroji de son enfer, j'ai également partagé son rêve. Les humains étaient pire que nous. Nous avions un aspect de monstre physiquement, mais les humains ils avaient ça dans leur âme. Aujourd'hui, nous avions souvent les mêmes pensées et cette complémentarité.

Alors que nous prenions la direction de la lisère de la forêt des marécages je pris la parole :



Laissant un blanc avec simplement le bruit de nos pas écrasant la flore environnante je dis :



Je venais de déduire une potentielle direction si la tortue n'était pas dans les marécages. J'étais presque sûr à cent pourcent qu'elle n'était pas là. Sous la peur d'être vu ou autre, notre recrue à certainement dur partir plus loin. Sans attendre, Iroji sonna de nouveau le cor. Il semblait vouloir stopper la marche alors je m’arrêtais également avec lui. Que voulait-il ? Avait-il la même déduction que moi ? Supposait-il qu'on ne trouve rien dans les marécages. Il fit partir alors les Mitsuna en mission les renvoyant à la base. Je fis de même.



Les intervenants Mitsuna partaient en informer le chef et la suite des évènements se ferait alors qu'avoir Iroji et moi-même. Se balader en grand comité pourrait tout simplement nous porter préjudice.Il était temps désormais de sortir de cette forêt après une bonne heure de recherche dans les marécages ne révélant aucun indices. Ce fut un échec total dans cette partie. Mais nous devions tout de même vérifier. Iroji ouvra la marche pour sortir de ces forêts sombre et feuillus dans laquelle nous vivions...

Tu t’amusais de l’ennuyais et la réponse à cette taquinerie était fulgurante. Tu te prenais un coup dans la tête qui te plie l’aileron que tu avais sur le dessus de la tête. Tu ries fortement à ce qu’il disait à ton sujet. Il est bien vrai que tu avais des tiques concernant ton apparence que tu voulais irréprochable dans toutes circonstances sauf lorsque tu massacrais des jouets éphémères.



Tu aurais été réellement capable de retourner au campement pour faire ce que tu as dit, mais ça ne faisait pas trop sérieux. Tu répondais en tapant ton poing conte le sien. On prenait la direction de Kusa, tu connaissais bien cet endroit et ses plaines qui te rappelait des souvenirs douloureux et le début de ta haine envers les hommes. Elle était né en ces lieux que tu allais fouler de nouveau. Tu n’avais plus peur mais tu n’avais plus remis un pied sur ce territoire depuis de nombreuses années. Tu ne devais plus penser a ça même si tu en tirais une énorme force de tout cela. Tu écoutais sur les possibilités que notre frère auraient pu emprunter. L’acheminement était des plus cohérent et c’était la meilleure piste à suivre pour le moment par simple déduction.



Tu faisais sonner le cor de rassemblement de tes hommes. Il était temps pour eux de rentrer. Il ne serait pas discret d’envahir les plaines de Kusa de la sorte. Il fallait s’y rendre à 2. Akai était d’accord avec cela et il disait à ces hommes d’aller prévenir notre chef afin de lui faire un rapport de nos investigations.



Nous n’étions pas loin du tout, on arrivait même aux abords de là lisières. Nous devons maintenant examiner le chemin qu’il avait dû emprunter.