Un prisonnier en sursis.

Sous l’autorisation direct de l’empereur. Tu avais le droit d’aller à la rencontre des Kaguyas. Il en a un qui vivait dans le quartier industriels sous certaines conditions qu’il devait respecter, sans quoi, il retournerait dans sa demeure initial : la prison. Tu ne connaissais que trop bien cette zone où tu y as vécu pendant quelques années à l’abri des regards et de tout contact extérieur. Revenir ici pour la première fois te donnait une étrange sensation que tu ne pouvais décrire. Tu te faufilais à travers les bâtiments abandonné, d’autres très bruyant qui fournissaient Kumo d’un tas de choses. Le Kaguya, de son nom Kyota était assez jeune, médecin, une denrée rare dans nos contrées. Il était donc utile à l’empire. Il vivait dans des appartements de fortune, les seules personnes vivant dans cette zone étaient les travailleurs qui y passaient leurs vies à travailler sans relâche pour le bien de l’empire. C’était un dur labeur et ils avaient tout mon respect. Cette zone était comme le cœur de Kumo, si elle devait à disparaître, nous serions dans une situation assez critique.

Tu arrivais doucement mais sûrement dans la zone habitée et habitables à travers les usines. Le bâtiment où résidait le kaguya était sale mais il n’était pas insalubre pour autant. Il était un privilégié. Il aurait pu finir comme bête de foire dans nos arènes à amuser la populace qui se délectait des spectacles de barbaries. Bien piètre occupation de regarder ce genre de spectacle, il fallait bien divertir le peuple d’une manière ou d’une autre. Tu finissais par pénétrer dans le bâtiment. Il résidait au second étage. Les appartements n’étaient pas bien grand, mais qui étais-je pour juger alors que je ne possédais pas réellement d’une résidence fixe. Kagero t’avait proposé un point d’ancrage, tu l’avais refusé pour leur bien. Tu ne devais pas mêler d’autres personnes sur ton enquêtes personnel qui aurait pu les mettre à mal.

Tu arrivais devant la porte. Tu t’étais renseigné au préalable si il s’y trouvait, tu ne voulais pas te déplacer pour rien. Le temps était précieux et tu n’avais pas le temps d’en perdre. Tu observais un peu autour de toi. Le bâtiment était désert et il n’y avait pas de surveillance. Ce n’était pas nécessaire. Si il tenterait de s’échapper, il serait abattu sur les champs. Il n’avait pas intérêt à faire une tel idiotie surtout que l’empereur avait un plan les concernants. Tu te mettais alors face à la porte et tu tapais à assez fort pour te faire entendre. Tu n’avais plus qu’à patienter qu’il vient t’ouvrir. La rencontre va être intéressante et instructive, tu n’avais jamais pu voir un Kaguya, c’était une chance que l’empereur d’accordait.

J'étais sorti de prison depuis un moment maintenant, libérant mes frères et sœurs de confiances. Seuls ceux que j'avais estimés sûr avaient reçu le laisser passer après avoir prêté serment, et pour un Kaguya, il était question d'honneur. Aucun de ceux que j'avais moi-même sortie de leurs cellules emplies de crasse n'auraient osé bafouer ainsi le nom des Kaguya, et quand bien même l'un d'entre nous aurait tenter par une folle décision de le faire, il n'aurait connu que le châtiment. Le raikage avait été clair, tous les troubles me reviendraient, si troubles évidemment il y avait, et lorsqu'il s'en referait à ce genre de désagrément, il parlait bien entendu de véritable crimes. Une bagarre de comptoir ne se soldant pas par un meurtre ne serait qu'une remise à l'ordre, mais si homicides, il y avait, il me reviendrait alors de répondre de l'acte. Je ne pouvais donc pas me tromper et avais tué de mes propres mains les quelques récalcitrants à ma nouvelle position de chef de Clan. Je n'étais pas le plus fort des guerriers, mais j'étais de ceux ayant reçu une instruction militaire tactique. Un médecin accompli ayant comme talent de ne viser que les points vitaux de mes adversaires. Mes années de prison m'avaient endurci mentalement et le fratricide n'avait pour moi plus aucun sens si celui qui se dressait devant moi ne le faisait pas dans l'honneur.

J'étais donc Chef de clan à présent, pensant encore à mon grand père Mishi et la trahison qu'il nous avait fait subir. C'était par un concours de circonstance des plus désagréable que je m'étais retrouvé en présence du Raikage, qui bien qu'il soit un homme d'une justesse et d'un raffinement certains, n'avait placé sur mes frêles épaules qu'un poids que je saurais gérer seul. Il m'avait promis de m'aider à retrouver ma femme et il n'avait eu de cesse de me permettre des libertés pour que je retrouve une forme physique digne d'un shinobi. J'étais bientôt prêt à retourner en mission, dans l'honneur d'un clan décimé, mais renaissant. Il avait été complexe d'expliquer aux miens que notre soumission était notre seul salut, tantôt traiter de lâches, tantôt traiter de traître, j'avais assumé ce déshonneur pour leur offrir une perspective plus saine que de mourir dans ses propres excréments. Nous n'étions pas riche ni pauvre, ni esclave ni libre, notre statut était encore incertain, mais au moins nous n'étions plus traité comme des prisonniers et nous avions le droit de travailler. Bon nombres prit le travail de gladiateur, amuseur de foule, docilement au service du peuple de kumo, tandis que d'autre œuvraient dans les usines de la ville. Les plus jeunes aspiraient à rentrer dans l'armée de l'empire afin de pouvoir se battre et quelques-uns pratiquaient d'autres métier de petite nature. Moi, j'étais redevenue un Médecin. Je soignais principalement les habitants de la zone industrielle, mais il n'était pas rare pour moi de parcourir la ville et ses bas quartiers pour prodiguer des soins de fortunes aux gens n'ayant pas les moyens. Je menais une vie rythmé entre mes entraînements militaire et ma pratique de la médecine, mais aujourd'hui était une journée de repos, la seule que je m'octroyais dans la semaine.



Je vaquais à mes occupations, entre ménage de mon espace de vie et tentatives quelque peu veine de méditer. Mon appartement n'était pas des plus beau, tout juste meublé, mais suffisant pour un homme célibataire. Un futon, une table basse, ainsi qu'un autel pour mes ancêtres, une petite cuisine et une salle d'eau. Aucun luxe, aucune fioriture, juste de quoi prouver mon existence en ces lieux. Seul un coin semblait dénoter de tout cela : sous la fenêtre de mon salon se trouvait une toute petite table basse avec a son centre un dessin réalisé au fusain d'une femme souriante, merveilleusement belle et douce.... Ma femme. Le cadre ainsi que la petite nappe donnée l'impression d'être le seul endroit vivant de l'appartement. Et comme tous les jours, je faisais le ménage, ramassant mon lit dans le placard avant de passer un coup de balais au sol et de faire ma vaisselle. Une vie triste et sans surprise alors que quelqu'un vint frapper à ma porte. Je n'étais pas habitué aux visites et pour sur, cela ne présageait rien de bon. Un des miens avait-il fait des siennes ? Allais-je devoir tuer encore ? Je me dirigeais vers la porte, l'ouvrant doucement après avoir enfilé ma blouse me disant qu'il pouvait savoir d'un patient, mineur ou autres forgerons de la zone s'étant blessé. Mais en ouvrant, je voyais un homme qui n'avais clairement pas l'air de revenir d'une usine, il n'étais pas non plus l'un des miens et ne portait pas l'uniforme des shinobi de Kumo. Qui était-ce ? Je ne sentais pas forcément d'hostilité de sa part, mais je devais me montrer méfiant...

Tu attendais patiemment jusqu’au moment où le Kaguya venait t’ouvrir. Il avait l’air étonné sous son air fétiche et sa blouse blanche de médecine. Intéressant et intriguant, tu avais entendu bien des récits sur ce clan de barbare. Des massacres, des drôles de coutumes, des croyances chaotiques. Un peuple puissant et craint ayant des capacités uniques en leur genre. Pourtant, ce petit bout d’homme ne ressemblait pas au description horrifique que laissait des aventuriers de fortunes à leurs sujets. Tu t’attendais réellement à quelqu’un de plus impressionnant qui laissait échapper une aura destructrice à faire pâlir le plus courageux des guerriers. Il n’en était rien, mais tu te méfies des apparences car elles étaient parfois trompeuse. Tu t’attardais à l’observer et tu avais ce moment d’absences fréquent quand tu devais analyser une situation et ancrer son image dans ta mémoire. Ce spécimen aura une place très privilégié dans ma collection. Tu finissais par le saluais comme tout à chacun et à te présenter.



Tu étais bien envoyé par l’empereur sauf que tu mentais sur le but de ta visite. Il était bon de se faire passer pour ce que l’on était pas. Tu étais devenu un spécialiste de l’adaptation et tu trouvais une solution adéquate pour tenter de mettre à l’aise tes interlocuteurs et qu’ils deviennent bavard. Il était étonné en tout cas, sûrement dû à ton apparence atypique. Cela crée toujours un effet de surprise qui marquait l’esprit de ceux que tu croisais. Tu étais une ombre, un fantôme. On te connaissait sans me connaître. Tu n’étais personne et tout le monde à la fois. Une dualité parfaite dans un corps dénué de sentiment mais entièrement fabriqué pour tromper quiconque et le prendre dans tes filets. C’était de l’art, tu adorais faire ça et travailler sur une toile et la façonner comme bon te semble. Ce kaguya était une pièce à placer sur mon échiquier géant. La partie était bientôt au complet et nous allons pouvoir jouer. Patience est mère de vertu et tu en avais à revendre.



Tu restais la d’un air stoïque.



Tu te devais de le mettre en confiance avant d’agir et de dévoiler ta toile dans laquelle il allait s’y rendre. Tu te faisais passer pour un esclave de Kumo, égal à égal avec lui. Indirectement c’est ce que tu étais de manière minime.

L'homme qui me faisait face n'était clairement pas des plus commodes et avenant. Non pas que son faciès était disgracieux, mais plutôt qu'il semblait bien peu vivant. Il l'observait quelques longues secondes sans rendre la moindre expression et cela avait pour résultat de me mettre plutôt mal à l'aise, je devais bien me l'avouer. J'avais l'habitude d'être dévisagé ainsi, mais j'avais par instinct une préférence à l'émotion qui pouvait trahir une intention. Ici, je ne captais aucun signe ni d'agression ni de tentative amical. Le néant complet. Je me retrouvais face à ce qui pouvait l'être n'importe quel être humain dans un malaise léger quant à l'absence d'expression, mais ma vie de professionnels de santé m'avait amené à voir plusieurs cas dans le genre en passant par les apathique et ceux qui était physiquement incapable de manifester leurs émotions. Heureusement, après ces secondes d'attente durant lesquelles je n'avais pas fermé la porte en attente d'une réponse... Il se présenta. Miwaku Azamuku. J'aurais deviné seul qu'il ne s'agissait pas d'un Hattori de part la couleur de ses yeux cependant, je devais bien constater que les Miwaku était pour moi le peuple par défaut de Kumo. Je n'avais croisé que peu de Shinayaka, quelques marchand de clan Mineur, et forcément quelques Hattori dont je me méfier toujours, les autres, majeurs partit des gens que je croisais était des Miwaku. Il déclarait donc être a la solde du Raikage, présent dans un souci d'intégration et de doléances de notre part. C'était bien tardivement qu'il faisait alors son travail, mon clan ayant était mis en lie de la ville depuis quelques bons mois maintenant. Mais soit. Il demandait à rentrer et je n'y voyais aucune objection. S'il m'attaquait les autres du clan auraient vite fait de le tuer, où je pourrais même m'en charger moi-même à vrai dire. Je n'étais pas aussi faible que je voulais bien le faire croire, je restais un Kaguya tout de même.



J’ouvrais la porte et me dirigeai vers mon salon en lui faisant alors signe de rentrer, m’inclinant légèrement par politesse. Mon invité non désiré était un envoyé du raikage. Cela m’étonnait, mais je ne pouvais pas réellement lui refuser l’entré sans qu’il n’ait rien tenter contre moi. Je n’avais strictement rien à cacher de toute façon. Je ne pouvais pas l’attaquer sans raison et il allait sûrement de même pour lui. Alors qu’il pénétrait mon appartement, je lui fis signe de bien vouloir se déchausser avant, le ménage venant d’être tout juste fait, il m’aurait était des plus désagréables de devoir recommencer. Pendant qu’il prenait ses dispositions dans mon humble habitation, je me tournais vers ma petite cuisine tout juste équiée et commença à faire du café par défaut pour moi, attendant alors la commande de celui-ci sur ce qu’il désirait boire. Les kumojin semblait apprécier l’alcool, chose que j’avais banni depuis bien longtemps de ma maison, ou le thé, que j’avais en bonne réserve pour le retour de ma femme.



Je n’allais pas attendre réellement de réponse de sa part, ce dont j’avais envie de parler était un point de sécurité pour mon peuple. Les miens pouvaient bien se plier à Kumo, mais pour cela Kumo se devait de traiter ses nouveaux arrivants avec le minimum de sécurité. L’annexion était une chose naturelle chez l’homme, tout comme son désir de domination et de s’agrandir, mais il ne fallait pas oublier le coté social et humain. Intégrées ses nouvelles populations se devaient d’être une point central des projet de la cité impérial. Sinon, leur rebellions serait nombreuse et plus violente à chaque fois.

Il était une chose certaine du clan Kaguya. Il était assez méprisé du fait de sa sauvagerie. Ils aimaient le goût du sang pour la plus part mais tu avais entendue dire que les Kaguya de Kumo était bien différent. Ils étaient civilisés et en train de faire évoluer leur clan dans le bon sens afin de mieux s’intégrer en ce monde et à l’empire aussi. Ils n’en restaient pas moins dangereux et il fallait absolument garder un œil vif sur eux. Tu étais un peu là pour voir de quoi il en était. Une intégration comme celle-ci est des plus rares pour l’empire mais c’était un moyen pour celui-ci d’accroître sa puissance et son influence sur le Yukaan.

Le jeune Kyota m’invite à rentrer avec une politesse et une hospitalité très conviviale. Il ne t’en fallait pas beaucoup pour trouver quelqu’un de convivial. Tu n’étais pas le plus belle exemple. Tu observais ce lieu. Il ne manquait de rien. Il était même mieux mit que ceux du clan Miwaku. Tu prenais garde à son signe, le regardant un instant. Tu retirais tes chaussures, il était convenables d’accéder à ce genre de requête, il te propose une boisson.



Il résumait ce pourquoi tu étais censé être présent ici et il voulais émettre une réclamation. La conversation prenait une tournure directement intéressante. Ce jeune homme n’avait pas froid aux yeux et il n’y allait pas par 4 chemins. Tu te demandais si une cohabitation saine pourrait exister entre les Hattori et les Kaguya. Ils avaient tout 2 des caractères de guerriers et de domination, cela pourrait créer des problèmes à moyen terme.

Tu écoutais sa requêtes avec la plus grandes des attentions et tu t’y intéressais avec raison. Utilisateur du suiton, certains souhaiteraient rejoindre les rangs de l’armée Kumojin. Pour se faire, ils leurs dallaient une zone d’entraînement à l’écart et ils acceptaient de subir une surveillance. Une requête totalement logique et y accéder concrètement donnerait une preuve de confiance envers ce clan. Tu te devais de réfléchir, tu étais au courant de cette problématique et tu pouvais y apporter une solution. Tu avais eu une rencontre avec le Raikage concernant le sujet et il était prévu de leur donner cette zone en guise d’intégration du clan Kaguya. Tu ne pensais pas pour autant que la conversation prendrait directement cette tournure.



Tu bois un peu dans ton verre avant de le reposer.



Il devait y avoir des sources d’eaux qu’ils pourront détecter.



Tu étais dans ton analyse en ne lâchant pas ton regard de lui. Chaque détails de son corps, sa manière de faire et de parler. Tout devait y passer pour que tu t’en imprègnes et cela va te servir à coup sûr.

Le Miwaku ne m'avait demandé qu'un verre d'eau que je lui servis sans attendre. Il était bien en apparence un percepteur, ou comme les miens se plaisaient à les appeler des " Chiens " de l'état. Il ne fallait pas y voir la une hostilité particulière, les Kaguya étaient simplement ainsi. Ils ne vouaient leur fidélité qu'à un seul homme, et actuellement, c'était moi. Par esprit de meute, bien que nous étions les plus civilisés, nous ne suivions qu'un seul homme et si celui-ci accordait sa confiance alors la meute accepterait. Mais je ne plaçais ma confiance qu'en Hattori Masashi pour l'instant, bien trop incertain des coutumes traîtresse de Kumo, mais suffisamment renseigné pour savoir qu'ici, tout comme à Kiri, seul ceux savaient s'allier au plus fort pouvaient s'en sortir. C'était ce que j'avais fait en jurant au Raikage mon soutien et ma fidélité. Azamuku n'était qu'un de ses subordonnés et il n'aurait donc aucune marque de sympathie des miens si celui-ci venait à outrepasser ses droits qui nous étaient commun. Selon lui, notre requête ne poserait pas de problème, et je me réjouissais d'une réponse si rapide et positive. Mais je devais rester méfiant quand les choses semblaient bien trop aisées.



Il m’annonçait alors que trouver un terrain avec un point d’eau ne serait peut-être pas possible, mais que nous étions débrouillard. C’était un fait. Nous avions réussi à nous débrouiller jusqu’a présent et la proposition de nous laisser sous surveillance semblait lui montrer que je n’avais pas de mauvaise intention, ce qui était bien le cas. Je ne voulais pas trahir le Raikage, simplement permette au kaguya de renaître sous un nouveau règnes, celui d’un clan vivant dans l’honneur.



Je m’asseyais alors a la table basse, une carafe d’eau claire, ma tasse de café ainsi que des petits gâteaux qui m’avaient été offert par une des vieilles dames qui vivait non loins en remerciment pour les soins prodigué a son petit fils. Les gens de Kumo étaient étonnement accueillant, surtout dans les bas quartiers et les zone les plus pauvres.



Je buvais alors une gorgée de mon café, noir sans sucre, attendant que l’homme eu fini de m’observer étrangement. Je me sentais analyser, mais cela n’avait rien de surprenant. Le Raikage envoyait certainement des gens pour vérifier qu’il n’y avait pas de rébellion en préparation, mais jamais il n’aurait envoyé un émissaire seul et aussi clair sur ses intentions, cela n’aurait pas de sens d’envoyer un espion se présentant comme tel.

La réponse favorable à sa requête faisait état d’une réflexion. Ce jeune homme était loin d’être bête comme les bêtes se trouvant sur l’île des Kaguya. On peut largement dire qu’une nouvelle branche venait de voir le jour . Une force brutal qui est mêlé à un raisonnement pouvait devenir potentiellement dangereux. Tu comprenais pourquoi l’empereur tenait a les intégrer à Kumo. Ça amplifiera notre puissance militaire drastiquement.

Tu continuais ton écoute attentive, attendant le bon moment pour parler. Comme tu le savais, il n’y a pas de problèmes pour eux de se créer un terrain d’entraînement du moment qu’ils avaient une zone en évitant de mettre à mal le cœur de Kumo. Ses intentions étaient nobles et sincères, tu te devais de l’admettre.



Il s’asseyait en amenant les commodités d’un entrevu courtois dans le respect mutuel. Cet homme, dans ces explications, était aussi une dualité. Il admettait ces faiblesses et sa force. On peut souvent mieux s’en sortir en étant intelligent que fort. Il était médecin, chef et représentant de son clan sur le continent.



Tu attendais qu’il boit pour faire de même. Tu ne baissais pas ton regard pour observer encore et toujours. Si tu détournais celui-ci, il se douterait de quelque chose vu un changement de comportement signifiant. Pour preuve, la suite te donnait comme une envie de sourire dont tu t’abstenais. Il avait vu juste dans mon petit jeu. De tout façon, j’avais déjà obtenu de lui ce que tu voulais, la suite n’était qu’un bonus d’information que tu pourrais utiliser à bon profit. Tu déposais alors ton verre afin de prendre la parole.



Tu reprenais avec toujours cet air dénué de tout sentiments et réactions.



Pour que la confiance règne, il fallait jouer carte sur table.



Il fallait parfois offrir pour recevoir.



Par cela, tu voulais lui faire comprendre que tu n’étais pas son ennemi.



Tu souris en coin.

Je voyais qu'il vouait finalement carte sur table avec moi, je n'avais donc plus forcément de raison de rester sur ma position de chef de clan, je pouvais être moi-même. Il m'était plus aisé de répondre à ses questions et crainte en répondant sans barrière, sans taboo, mais sa question me mettait tout de même mal à l'aise. Les Kaguya de l'île. Ils étaient un sujet dont on ne parlé que peu à Kiri, ils n'étaient que des bêtes des baiseurs de chèvre, des barbares indignes de notre considération. Nous devions accepter qu'ils fussent de très fort guerriers, mais leur intellect frisait celui de l'animal et c'était bien la nôtre soucis avec eux. Leur instinct de combat était développé et pouvait nous mettre à mal, ils étaient la force brute, l'animal, la bête que nous avions troqué contre la civilisation et l'éducation.


Je buvais une autre gorgée de café, relâchant ma posture pour m'asseoir plus confortablement. De là où j’étais, dos à ma porte d’entrer, face au portrait de ma femme, je ne pouvais qu’être pensif à ce que les miens étaient devenu. Ceux qui étaient parvenus à s’enfuir de Kiri et de Kumo s’étaient dirigé vers l’ile mais s’en étaient-ils sortit ? Mon propre sang, ma propre chair. Peut-être étions-nous les derniers représentant de mon clan en dehors de l’île. Cette pensée me fit frémir et ne me motivé que plus à retrouver ma femme, mon fils et un domaine que je pourrais dire mien. Kumo deviendrait nos nouvelles terres, fertile d’une alliance pouvant satisfaire les envies de deux hommes ne se vouant à présent que pour le bien des siens. Dans le fond, Masashi n’était pas un si mauvais bougre. Il n’agissait que pour le bien des siens tout comme je le faisais, c’était certainement ce qui m’avait poussé à accepter son alliance, mais aussi notre soumission. J’étais résolu à mourir pourtant.



Je posais ma tasse de café, saisissant un petit gâteau avec un air des plus sérieux. Ses questions m’avaient plongé dans une réflexion que je ne m’étais pas encore faite tant mon esprit était focus sur le fait d’offrir aux miens une vie digne et retrouver ma famille. Les Kaguya de l’île ne sortaient pas de l’île, sauf si…



Je soupirais ces mots à voix basse, en pleine réflexion personnelle.



Je finissais alors ma tasse de café dans une descente sans en attendre plus.

Quand une discussion prend une tournure sincère, tu peux faire tomber le masque. Tu ne le faisais jamais. Cette fois-ci, pour le bien de l’empire, tu te devais de le faire car les Kaguya sont des plus précieux. Celui qui se tient devant toi est médecin, rien que ça, c’est une denrée que trop rare à Kumo ce qui fait de lui un atout majeur pour nos troupes. Il t’expliquait comment il était vu à Kiri. Une vie assez misérable, il devait être mieux loti ici qu’il ne l’était à Kiri et ne parlons même pas de l’île. Tu tentais de comprendre ce qu’il a pu vivre mais ça ne te faisait ni chaud ni froid.



Une vie vécut dans la peur, c’est ce qu’il avait du vivre pendant de nombreuses années. L’atmosphère était devenu plus relaxante. Nous allions donc pouvoir discuter sans masque, ce qui allait te rendre un grand service. Tu pourras ainsi étudier son comportement naturel et ainsi en faire une image quasi parfaite. Tu savais que ton pouvoir pourrait déchaîner le chaos, tu ne le ferais que sur les ennemis de Kumo et tu avais quoi de faire bien plus de dégâts. Il n’avait jamais mît un pied sur l’île des Kaguya, mais comme il te le disait, après la guerre de Kiri, certains ont dû fuir vers cette île et d’autres devaient certainement errer dans sur le continent. Ils étaient moins un danger que les autres.



Notre Raikage avait sûrement dû prendre en compte ce risque potentiel et d’agir de manière adéquate si cela était nécessaire. Le kaguyab t’expliquait la façon dont fonctionne son clan. Ça dernière phrase reflétait un léger manque de prudence sur le fait qu’il semblait convaincu que les Kaguya ne quitteraient pas l’île. Avant de répondre, tu te décidais de goûter l’un de ces petits gâteaux, tu ne sais plus quand tu avais mangé ça. C’était très lointain, le goût était très appréciable.



La suite de la discussion ne faisait que confirmer tes dires.



Tu finissais ton verre de au de l’autre même manière qu’il finissait sa tasse de thé. Tu avais une envie d’user de ton pouvoir hors Kumo, tu ne pouvais pas faire autrement, l’utiliser dans notre enceinte serait beaucoup trop dangereuse pour nos civils. Tu étais patient et tu savais que le moment viendra pour t’exprimer.

Il t’avertissait du dangereux que son clan pouvait représenter. Tu ne sourcillais pas d’un millimètre. Tu ne connaissais pas la peur, les affronter serait ton devoir et si il décidait d’approcher Kumo. Ils perdraient déjà une bonne partie de leurs combattants juste en voulant approcher nos murs. Ça serait totalement suicidaire de leurs par.



Il allait partir en mission. Très intéressant.



Tu enchaînais avec une autre question.

Aller à la source et détruire l'île Kaguya ? Cet homme n'avait pas froid aux yeux ou alors il ignorait un pend entier de son histoire. Kumo avait déjà tenter l'invasion et la destruction de notre île originelle, et cela, c'était solder par une cuisante défaite de l'empire. Depuis, il avait décidait de laisser en paix ces bêtes sauvages, se disant sûrement qu'ils finiraient par s'entretuer. Il avait certes raison en disant qu'ils ne représentaient pas une grande menace, mais il sous-estimait grandement leur puissance. La menace était faible non pas à cause de leur nombre, mais à cause de leurs règles. Les Kaguya ne marchaient sur le Yuukan que sur ordre de leur chef, ceux qui tentaient de s'enfuir étaient abattue avant même d'atteindre le rivage et pour les chanceux qui y parvenait... Ils n'avaient que peu de chance de s'enfuir et de survivre à la mer. Sa réflexion me prouvait donc que l'histoire de mon clan n'était pas son fort non plus. Je me gardais bien de le corriger de suite, écoutant ce qu'il avait à dire et je ne fus pas déçu. Se confronter à un Kaguya pour user de son plein pouvoir ? Soit ce Miwaku était complétement fou et ignorait sa propre génétique, soit il était réellement puissant, mais ignorait alors celle des Kaguya. Même s'ils semblaient prudents, il y avait clairement une forme de folie la dessous.



Il était sûr qu'un jour les Kaguya finirait par faire quelques choses, mais j'étais persuadé que cela ne serait pas de mon vivant, la cicatrice de la première exode était encore bien trop fraîche pour que cela ne recommence. Selon moi, si les kaguya de l'île n'était pas déranger par des visiteurs externes, ils finiraient par s'entretuer et enfanter des dégénérés qui ne serait pas viable pour vivre plus de quelques jours voir pour vivre tout court à vrai dire. Je soupirais, imaginant ce à quoi ma vie ressemblerait si j'avais fait le choix de suivre mes cousins et non mon grand-père. Serais-je arrivé sur l'île ? Aurais-je survécu à l'île ? Certainement pas. Bien que mes gênes furent plus proches des leurs que beaucoup d'autre kirijin, je n'aurais jamais tenu une journée et une nuit sur cette île. La barbarie Kaguya... Une chose dont je me serais bien passer. Mais alors que j'étais pensif, Azamuku me posa une question vis a vis de ma mission. Je n'avais eu que peu de détail pour l'instant, une simple promesse de l'empereur de m'aider à retrouvé ma femme en échange de mon clan, c'était un échange bien bas que j'avais accepté, mais kumo savait être attractif.



Je voyais qu'il écoutait ce que je disais avec attention, mais je voyais aussi qu'une autre question lui brûlait les lèvres et il ne tardait pas à me la présenter. Ce qu'il me demandait, c'était de trahir mon propre clan, ne déguisant qu'à peine sa question. J'étais dubitatif, d'un coté lui révéler certaines choses mettrait les miens directement en danger, d'un autre cela prouverais ma bonne fois envers kumo. Mais plus je réfléchissais à cette question et plus je me disais que les informations problématiques ne devraient pas être fournies à la première personne qui se pointer chez moi. Jusqu'ici, la conversation n'avait était qu'anodine, des informations connu de bon nombre, un petit peu d'histoire familiale, mais de là à révéler des choses mettant en danger ceux que j'avais estimé fiable. Je ne pouvais le faire et devrais décliner poliment dans ce cas.

Tu aimais les défis surtout dans l’art de la tromperie mais aussi dans celui du combat. Tu voulais savoir de quoi tu étais réellement capable en situation face à une brute sanguinaire. Tu n’avais jamais été en situation de combat. Tu ne connaissais pas cette sensation de la souffrance purement physique que tu pourrais subir et que tu pourrais infliger. De sentir la chair contre chair se percutant et voir les vaisseaux sanguins éclater pendant cette percussion répétée. On pourrait penser à une forme de sadisme à faire subir à ton corps, ce n’était pas ça, tu voulais juste trouver des limites voir jusqu’au où tu pouvais aller.
Le jeune Kyota continuais à m’en apprendre un peu plus sur les Kaguya de l’ile. Kumo avait en effet renoncé à ce genre d’attaque. Mais tu pense qu’un post de guet serait préférable et faire comme une frontière supplémentaire en plus de la mère pour s’assurer qu’ils ne reviendront plus jamais sur le Yukaan pas d’annexion mais une protection.



Il avait donc été missioné pour retrouver sa famille. Ça n’allait pas être une mince affaire. Il allait être encadré pour éviter une fuite possible même si d’après ces paroles. Tu doutais fort qu’il fâche une telle chose qui mettrait en péril tout son clan. Ça lui fera prendre l’air. Tu te demandais qui le Raikage allait choisir pour ce genre de mission un peu ennuyeuse à tes yeux.



C’était pour être juste poli. Maintenant tu l’écoutais parler qu’il ne voulais pas tout me dire pour monnayer ça avec le Raikage, ce que tu pouvais totalement comprendre et tu n’en tiendrais pas compte.



Tu te relevais en remettant ta chaise.



Tu ouvrais la porte pour sortir et tu te retournais une dernière fois.



Tu le saluais et tu disparaissais comme tu étais venu. Tu avais tout pris de ce que tu avais besoin. Son apparence et sa mimique. Avoir un Kaguya dans ta collection pouvait être vraiment intéressant d’un point de vue stratégique surtout qu’il s’agissait de leur chef au sein du village de Kumo. Rien de tel pour les manipuler en cas de petit soucis assez désagréables. L’homme au multiple visages prenaient forme peu à peu. Le chemin arpentait devenait très lisse et sans embûche, pour le moment.

Ce Azamuku était vraiment spécial. Il voulait se mesurer à titre personnel à des monstre que j'avais moi-même chercher à toujours éviter. Parfois, de temps à autre venait un jour dans nôtres clan un enfant qui se voyait être aussi fou et détraquer que ceux de l'île, il ne faisait généralement pas feu très longtemps tellement il était dangereux pour les autres. Être un danger maîtriser et maîtrisable était une bonne chose, mais être une bombe à retardement était complétement contre productif pour le clan qui se voulait puissant et dominant sur les autres. Mais si c'était son choix, alors pourquoi pas, je n'étais personne pour juger de ses rêves après tout. C'était juste au-delà de ma propre compréhension, je n'avais jamais était une personne qui aimé me battre de toute façon. Mais le fait de surveiller les Kaguya de l'île n'était en soit pas ridicule par contre. Je savais que certains des miens s'y étaient rendu et s'ils avaient survécu, aucun doute qu'ils prendraient les reines de l'île pour en faire leur armé. J'espéré juste ne jamais avoir à me battre contre eux et espérait qu'ils iraient rebâtir un village loin de ma famille et moi. Pour l'instant j'étais bien à Kumo et je n'avais pas en projet de trahir l'homme qui m'avait offert une chance alors même que j'étais son ennemie.

Il me souhaitait bonne chance pour ma famille me demandant si je savais ou commencer, mais à dire vrai, je n'avais que de léger indice rien d'autre, le Raikage avait promis de s'occuper des choses en amont avant de me missionner. J'espérais depuis ce moment alors que tout se déroule rapidement et selon ses plans. La dernière fois que ma femme fut aperçue, c'était dans les plaines de Kusa. J'espérais plus que tout qu'elle était toujours en vie, je n'avais pas de moyen d'en être sûr. Mon fils était il en vie avec elle ? Était-il mort ? Avait-elle refait sa vie ? Si tel était le cas, en le voyant, je ne savais pas comment je réagirais en tout cas.



J'avais apparemment satisfait sa curiosité concernant mon clan ainsi que nos plans. Il fallait dire qu'il n'y avait pas grand choses à déclarer, notre but était simple, nous refaire, rebâtir le clan Kaguya, devenir une force de frappe conséquente pour Kumo. Loin d'une idée de vengeance envers Kiri qui n'était pas venu nous sauver et nous avait même envoyé a la morgue en causant cette guerre. Mon objectif était simple, sans saveur, sans surprise. Azamuku se releva alors, me remerciant et m'annonçant son départ. Il ferait certainement son rapport à ses supérieurs et j'espérais sincèrement que mon clan soit à l'abri de toutes les magouilles de Kumo pour encore quelque temps au moins. Je ne voulais pas avoir à faire à leur instance pour des histoires stupides d'allégeance et de soumissions. Nous ne serons plus soumis, nous seront libre, mais cela devait se faire dans le respect mutuel. Jamais mon clan ne deviendrait comme celui des Miwaku, réduit a l'esclavage de ses femmes talentueuses et à la prostitution des autres. Plutôt mourir maintenant. Alors qu'il allait pour passer la porte, il m'annonçait qu'il verrait avec ses supérieurs pour les aménagements des terrains pour les Kaguya. J'étais ravi de cette nouvelle en tout cas.