Tu avais l’habitude de côtoyer et d’interroger tout types de criminels. Ce moment a passer était routinier. En réalité, tu n’avais pas de réel question à lui poser. Tu étais juste là pour l’étudier. Cela semble bizarre, mais depuis ton retour des laboratoires de Kumo, tu ne faisais que ça et tu avais déjà accumulé une quantité incroyable d’informations sur les gens que tu avais pu rencontrer. Une chose t’intriguait envers cette femme, elle ne semblait pas triste ou en colère de sa situation. Tu devais donc te montrer très prudent, une surprise peut vite arriver.
Elle respire la confiance, elle n’a pas peur, on peut même y sentir un certain plaisir. Était-elle folle ou manipulatrice, tu devais la situer mieux que ça. Elle faisait alors mine de réfléchir à ce cadeau que j’aurai pu être. Elle me complimentait à son tour. Elle testait, tu étais un homme et elle se savait femme fatale, telle une araignée, elle voulait te prendre dans ces filets et ainsi te manipuler. Son petit clin d’œil en disait long sur elle. Cette femme était loin d’être bête, elle cachait son jeu, tu en étais certain.
« Des mots juste sont toujours plaisant pour son estime de soi ma chère . »
Tu la voyais rougir et se cacher le visage. Tout un cinéma, un jeu de rôle, un duel de tromperie. Elle considérait l’arène comme un spectacle, cela révélait son assurance et sa puissance.
« Il faut amuser le peuple, chose que vous faites avec une grande finesse. Cependant, sans vos qualités de combattantes, votre scène pourrait devenir tragique. Heureusement pour vous, vous ne risquez rien en vue de vos prestations plus que prodigieuse. »
Elle s’approchait des barreaux après un petit rire. Tu ne bouger pas d’un millimètre. Si elle tentait quelque chose, tu pourrais l’annihiler sans le moindre souci. Tu devais analyser toutes les situations probable et les éliminer une à une pour diminuer le facteur risque au minimum et continuer à contrôler la situation. Elle venait alors te murmurer quelques mots. Tu comprenais tout à fait son sous-entendu auquel tu allais répondre.
« Vous m’envoyez flatté. Mais je ne mérite nullement aucun amour en vue de mon statut qui n’est pas des plus glorieux. Vous comprendrez bien que je suis ici grâce à une faveur exceptionnelle des hautes autorités de Kumo. »
Tu faisais mine de regarder son corps comme pour laisser dégager une sensation de désir totalement contrôlé. Tu jouais là dessus pour lui laisser croire qu’elle avait réussi son emprise sur toi.
« Tout comme vous, je suis un prisonnier de Kumo. Je me dois de servir mes maîtres et faire ce qu’ils m’ordonnent. »
« J’ai eu droit à ce congé, j’aurai pu aller n’importe où mais je saurais vous rencontrer. »
Tu regardais la cellule de cette dame.
« Vous avez autant dire plus de confort que ceux qui se trouvent dans nos quartiers claniques. »
Ce n’était pas totalement faux.
« Serais-ce indécent de ma part de vous demandez comment vous vous êtes retrouvé ici? Vous avez du avoir une vie palpitante. Je ne connais pas l’extérieur de Kumo. Je n’ai jamais quitté nos murs. Je suis curieux de nature. »
Mensonge, un mot que tu adorais.
« Pourriez-vous me conter un peu votre vie très chère? »