Tu regardais la figurine de bois qu’il possédait entre ces mains. Tu aurais du te présenter d’entrée envers ce jeune garçon. Il aurait pu se fermer. Heureusement, il n’en était rien et il te demandait qui tu étais cet il ne reconnaissait pas l’intonation de la voix. Étrange de parler de la sorte.
« Miwaku Azamuku, j’aurai du prendre la peine de me présenter directement. »
Il sculptait un arbre miniature et il parlait directement de ce qui s’était passé. Il avait sans doute besoin de vider son cœur même si tu étais un parfait inconnu. Une hattori était présente et vu son don rare, tu comprenais son grand intérêt pour ce jeune Miwaku qui avait été irrespectueux envers elle. Un Miwaku qui manque de respect à un Hattori finit souvent en raclée si on n’a pas de répondant et c’était le cas pour ce jeune garçon qui avait payé pour son arrogance. Jusque là, rien de vraiment anormal sauf quelque chose qui me saisissait, extrêmement rare d’avoir une légère réaction. Ce gamin manipulait le kinton et il en était allergique. Était-il maudit ? La nature n’a pas été tendre pour lui infliger un don qu’il ne semblait pas pouvoir utiliser mais de là à le dénigrer de la sorte, ce n’est pas compréhensible.
C’était un enfant, il avait le droit de se confectionner des jeux. Ce qu’il me disait ensuite, était vraiment étrange. Une Gaikotsu, sans doute celle qui fait les beaux jours de l’arène, l’avait vidé de l’intérieur pour lui prendre ce qu’il possédait. Parlait-il de son don ?
« Il y a plusieurs point à éclaircir. Celle que tu nommes de vieille bique, connaissez-vous son nom? »
Tu reprenais.
« Vous avez été arrogant, vous avez reçu une correction mais ça ne justifie pas votre état. La Gaikotsu, que vous a-t-elle prit et de quelle manière ? La femme Hattori présente n’a pas réagit car c’est elle qui l’a fait venir ? »
Cette histoire prenait une tournure critique et il était en colère quand tu vois qu’il a pu faire transpercer ce petit bout de bois dans sa statuette de bois. Fait anodin mais qui demande beaucoup d’habilité. Il parlait de la Gaikotsu comme la nouvelle arme, qui était une prisonnière et à qui on avait donné un don. Quand il parlait de trahison, c’était une possibilité que tu allais éclaircir.
« Je comprend ta colère, elle se dissipera et une fois ton esprit calmé, on verra ce que l’on peut faire. Agir comme je ressens que tu voudrais le faire ne te mènera qu’à la mort. »
Tu te devais d’interroger cette femme qui qu’elle soit.
« Cette femme doit avoir une grande autorité. Sais-tu le dire si elle a agit au nom de l’empereur ou pas? Je compte t’aider mais il me faut le plus d’informations possible. »
Tu devais agir avec grande prudence, c’était quelque chose qui mêlait des personnes influente pour pouvoir faire une tel chose.