Cela faisais pas loin de deux années que Yomei n'avait pas remis les pieds dans le village de Kumo. Il avait vécu au temple, formé les jeunes Shinayaka, pour en faire les armes parfaite dont Kumo et le Raikage avait besoin. Mais récemment, il avait reçu une missive de Hidemi, qui lui parlait de certain problème que les Shinayaka avaient causé au village. Comme Maeda qui s'était laissé pousser les cheveux, avait travaillé pour Kazuna... Il était tellement prometteur étant enfant, quel dommage qu'il doive subir le fouets du maître Hattori. Car Yomei ne laissera sans aucun doute nullement passer cela.
Bien qu'il ne voyait plus, l'homme Hattori savait qu'il était arrivé devant les portes à l'odeur. L'air était pur dans les montagnes, mais il l'était nettement moins aux abords du village, avec toute cette zone industrielle, ces vapeurs d'opium s'échappant des bas quartiers. La criminalité et la drogue était un véritable problème pour le bas peuple du village. S'adressant à un garde, le Hattori aux yeux blanc dit.
« Bonjour mon brave, je suis Hattori Yomei, et j'aimerais entrer ! »
Le garde lui dit qu'il savait qui il était, et il le fit rapidement pénétrer dans le village. La version officielle disait que le vieil Hattori revenait pour les Shinayaka, et c'était en grande partie vrai. Mais il revenait également pour la curiosité du retour de Hattori Shizuka. Comment Masashi avait il prit la nouvelle ? Le maître des Shinayaka avait un immense respect pour l'homme qu'était l'empereur, et il espérait que le retour de sa femme, ne change pas cet homme.
Le village avait toujours la même atmosphère, perdre la vue ouvrait à d'autres horizon, et un homme aveugle voyait tout de même à sa façon. Pénétrant les ruelles du village, Yomei ne mis pas longtemps pour se rendre dans le cœur du village. Rapidement il s'installa à une échoppe.
« Un thé Matcha s'il vous plais... »
Pas un mot de plus, l'homme posa quelques piece de cuivre sur le bar. Son thé arriva rapidement. Il prenait le temps de se détendre avant d'aller punir ses "enfants". Il n'avait pas couru au ministère pour annoncer son retour, de toute façon il le savait, à Kumo c'est les problèmes qui viennent à vous, pas besoin de forcer le destin.