Les Kaguya, fière peuple de l'île, guerrier redoutable, manipulateur des os. Crétins sans cervelles, baiseur de chèvre. Voici quelques sobriquets que le monde aimait donner au peuple des îles aux cheveux ivoire. La barbarie et la violence de ce clan n'était plus à prouver. Les Kirijin était déjà vu comme des sauvages, des barbares, mais ils étaient tellement doués et inoffensifs par rapport aux Kaguya de l'île. Ce si était les pire barbares que le Yuukan n'ait jamais porté. Le monde pensait qu'il n'était régit par aucune lois, aucun précepteur. Le monde se trompait lourdement. J'étais celle qui donnait ces lois et ces préceptes. Celle qui faisait appliquer la loi des Dieux.
Je ne vivais pas avec les autres Kaguya, j'étais reclus dans une caverne sur les hauteurs de l'île. Je vivais de chasse, de pêche quand je descendait sur les rives. Mais surtout, des offrandes que les Kaguya venaient me faire avant de partir en mer. Moi seule pouvait leur garantir un voyage sans encombre. Était ce vrai ? Est-ce que les Dieix existent ? N'est-ce pas la plus vieille question de l'humanité ? Pour ma part, je croyais en eux, je les vénèrais et les priais de toutes mes forces. Nos rites sacrée était compliqué, et pas prévu pour les néophytes. C'est pour ça que les écervelé de l'île se tournait vers moi. Celle qui avait était touché par les dieux.
J'étais une désossée, une femme incapable d'utiliser mes os de la même manière que les autres. Les personnes comme moi sont tué sur l'île. Mais rapidement, les autres apprirent à me craindre. D'après l'ancienne prêtresse, j'étais celle que les dieux avaient choisi, je n'avais donc rien à craindre malgré mon infirmité. Je devais ma survie aux divinités de mon peuple, je vouais donc cette vie à être à leur service.
Des les premières lueur du jour, je sortais de ma caverne, mon feu qui n'était maintenant plus que des braises incandescentes avait fait son ouvrage, m'empêchant de mourir de froid durant la nuit. Ma caverne, mon sanctuaire, le temple religieux de mon peuple. J'avais emménagé les lieux pour plaire à mes seigneurs divins. Partout il y avait des ossements, d'animaux, d'Esclaves de prisonniers. Des bocaux, avec des liquides inconnues, des plantes séchées, et de l'encens qui brûlait en permanence créant une ambiance... Particulière.
À l'extérieur, je chassais un lapin, dans le but d'effectuer ma prière matinale. Je devais effectuer un sacrifice, puis des rites dont j'étais la seule à connaître le secret. Chasser fût rapide, et une fois ma prise en main, je retournais à mon sanctuaire. J'ouvrais le ventre de la bête, me mettait à nue, et peignait mon corps avec ses entrailles. Là je m'allonger sur le sol froid de la caverne, puis entrait en transe. Cambré, les yeux révulsés.
« Dominus Paralixum Futisum... »
Je répétais les paroles jusqu'à entrer dans une trans total. Était ce les dieux ? Ou simplement les vapeur de pavot que j'avais fait brûler juste avant d'ouvrir le lapin ?