Chez Saiko [Ouvert 18+]


Saiko était allongé sur un canapé en velours rouge et noir. Occupé à gouter au corps de deux adoratrices féminines vampires, il n'avait pas encore eu le temps d’apprécier ses bouteilles de rougabsinthe - un généralissime mélange d'alcool et de sang frais - qu'on lui avait offerte un peu plus tôt dans la journée, posées sur une table basse juste à coté.

Aspirant le nectar délicieusement amer de l'une, et l'autre lui dévorant l'entrejambe, il était ailleurs, en train de rêvasser, et se demandait si l'on pouvait coudre ensemble deux humains entre eux, dans la position du coït. Quels seraient leur comportement, que feraient-ils partagés entre le plaisir d'assouvir leurs besoins charnels et la douleur du fer et du fil traversant leur peau pour les relier ensemble pour de bon... Cette nouvelle idée l'obsédait, lui trottait dans la tête depuis quelques minutes à peine mais il ressentait l'irrépressible envie d'essayer cette expérience.

Alors il se redressa sur le canapé et laissa choir ses deux partenaires.

Dialogue de personnage
« Qu'on m'apporte deux humains, un homme et une femme, du fil et une aiguille ! Et vous deux, tirez-vous ! »


Les deux vampirettes déguerpirent et rejoignirent un autre canapé où d'autres Kenketsu se goutaient les uns les autres...

Le rez-de-chaussée de chez Saiko ressemblait à l'intérieur d'une maison victorienne lugubre. La pièce était composée de plusieurs alcôves, lesquelles étaient composées de deux ou trois banquettes rouges et noires où des Kenketsu s'adonnaient à assouvir leurs pulsions les plus malsaines. Dans un coin de la pièce, se trouvait une cage à barreaux métalliques destinée à y enfermer quelques humains.

C'est de cette cage qu'on extirpa l'homme et la femme que le dément avait fait demandé. Connaissant le monstre qu'était le propriétaire des lieux, les deux impuissants savaient que quelque chose d'horrible les attendaient. C'est donc dans les cris et les pleurs que le couple fut jeté aux pieds du Kenketsu qui les regardait d'un air avide.

Dialogue de personnage
« Baisez ! »


L'homme et la femme se regardèrent sans bouger comme si ils n'avaient pas compris ce que Saiko leur demandait de faire. Le Kenketsu souleva alors la femme par les cheveux et lui arracha le haut des vetement pour y découvrir sa poitrine. D'un doigt, il perça un des seins de la malheureuse qui hurla de douleur. L'homme fit pour protester mais Saiko l'en empêcha en lui donnant un coup de pied à la figure.

Dialogue de personnage
« JE VOUS AI DIT : BAISEZ ! »


Il jeta la femme par terre comme un déchet. Celle-ci rampa jusqu'à celui qui allait devoir être son partenaire et se coucha devant lui les jambes écartées.

Publié il y a moins d'un mois


        L’éternité est une chose tellement convoité par les hommes, c’est en ça que l’humanité révèle une idiotie des plus grandes. Quel intérêt y-a-t-il à vivre plus longtemps qu’on ne le devrait après tout ? La vie a-t-elle tant de valeur qu’on ne puisse envisager sa perte ? Ces hommes sont des idiots qui ne sont même pas capable de se rendre compte d’à quel point ils le sont. Des êtres emploient d’hybris qui n’arrivent pourtant déjà pas à gérer la vie la plus banale qui puisse leur être offerte. Et voilà que ces personnes qui ne veulent même pas faire en sorte d’apporter une valeur à leur vie courte se trouvent intéressé par l’éventualité de vivre une éternité. Que leur bêtise est amusante et c’est finalement en ça qu’ils se révèlent intéressant.

Dialogue de personnage
« «Voyons donc comment tu utiliseras un tel cadeau empoisonné … » »


        Un peu plus loin, un homme et une femme venait d’être réuni et isolé du groupe avec lequel ils étaient enfermés jusqu’alors. Là devant eux se trouvait un être aux yeux rouge d’un éclat reflétant sa curiosité que nous pouvions facilement catégoriser de malsaine. Pourtant aucun questionnement est plus sale qu’un autre, seuls les courageux et les fous se donnent la peine de trouver des réponses. Et l’un comme l’autre sont incompris par le reste du monde.

        Mais la curiosité de l’un entrave celle de l’autre. Sans savoir si l’autre sera accepté cela. C’est donc alors que l’homme au piège se trouvait face à la femme qu’une volonté nouvelle vint s’imposer à lui. Différente de celle exogène venant de l’observateur, mais il s’agit là d’une profondément ancré en lui. Et cela l’amena à s’approcher dangereusement de la femme, pour l’embrasser, non, il vint la mordre de toutes ses forces. Pas la moindre douceur dans son geste, sa soif n’allait certainement permettre à la femme de survivre, sa haine par contre allait lui donner une autre envie : celle de se retourné vers l’homme à l’origine de son malheur. Oppose-toi à ton oppresseur !

Dialogue de personnage
« « Amusons nous un instant ♫ » »


        Dans la cage où avait été sorti les deux prisonnier une lueur rouge se fit voir, ici se trouvait un homme assis dans l’ombre, enfermé mais sourire sanglant aux lèvres.

Publié il y a 20 heure(s)


Contre toute attente, l'homme devant lequel l'humaine s'était soumise n'était rien d'autre qu'un tout jeune nouveau né fraichement créé. Plutôt que d'assouvir un plaisir charnel il préféra assouvir sa soif. Saiko le laissa dévorer la femme. Des cris stridents se firent entendre dans toute la demeure. Ce son mélodieux plaisait beaucoup au dément. L'homme avait eu un appétit féroce et n'avait pas laissé grand chose du joli petit corps de sa proie. Quand il eut terminé son repas, l'homme leva ses yeux rubis en direction de Saiko.

Dialogue de personnage
« Intéressant ... Comment un jeune Kenketsu a pu être enfermé avec des humains sans que cela ne se remarque ? »


Saiko tourna la tête vers la cage aux humains. L'autre qui venait de dévorer la femme en profita pour lui sauter dessus. Saiko l'envoya valdinguer contre le mur avec une facilité déconcertante.

Dialogue de personnage
« Idiot, tu ne sais pas à qui tu t'attaques ... Cependant, tu fais désormais partie des nôtres... »


Il leva la main et des serviteurs Kenketsu vinrent attraper le pauvre homme pour l'emmener dans une salle à part, à l'étage. Ils allaient s'occuper de lui, lui apprendre à accepter ce qu'il était devenu, lui apprendre à se nourrir, à chasser, et à profiter de l’éternité.

Saiko les regarda s'éloigner puis se retourna à nouveau vers la cage et s'en approcha afin de mieux regarder les personnes se trouvant à l'intérieur. Des yeux rouges attirèrent son attention.

Dialogue de personnage
« Toi , sors de là ! »


Quand il ouvrit la cage, tous les humains reculèrent dans le fond et se mirent en position fœtal contre les barreaux. Un seul était resté debout, le sourire aux lèvres.

Dialogue de personnage
« Je t'ai demandé de sortir ... Qui es-tu et que fais tu là dans ma cage à humains ? »

Publié le 31 Mars 2015 vers 17h


On n’avait pas mis longtemps avant de comprendre que quelque chose n’était pas normal. La cage fut rapidement vérifiée, ne laissant pas l’occasion à celui à l’intérieur de profiter bien plus longtemps de son statut de spectateur. Dès qu’il vit les portes s’ouvrir, il se leva tandis que les humains autours de lui s’éloignèrent par crainte de celui qui venait à eux. Mais lui ne s’intéressait guère à ces pauvres humains, un regard à la lueur sanglante valait bien plus que tout autre chose. Un être se cachant parmi les hommes ne pouvaient passer inaperçu très longtemps après tout.

Dialogue de personnage
« « Un réflexe, ou plutôt une habitude. Il faut dire que cette cage est très luxueuse, on pourrait presque y vivre.»
»

Cet air ironique ne serait certainement pas au goût de son interlocuteur, pourtant il ne semblait pas tellement s’en soucier et marqua le pas dans sa direction sans la moindre crainte.

Dialogue de personnage
« « Alors comme ça il est vrai qu’il y a un certain respect entre « vôtres » ...» »


Arrivé à la hauteur du maitre des lieux, il se contenta de continuer sa route comme si de rien n’était, tapotant simplement son épaule pour pouvoir passer et traverser l’entrée alors ouverte.

Dialogue de personnage
« « Ces humains à quelques pas de toi sont sans la moindre valeur, pourtant il suffirait d’un rien pour que tu te sentes obligé de ne plus leur faire du mal, pire encore de les accepter. Amusant ♫» »


Un rire caché mais semblant pourtant forcé, comme s’il signifiait plus que la simple traduction d’un acte humoristique se fit entendre de cette personne. Avant qu’elle se tourne vers la cage où sa vue l’amené à voir les hommes peureux et leur agresseur juste là proche de eux, sans le moindre barreau pour les séparer. Cette vision avec quelque chose d’amusant, tellement elle semblait absurde.
Mais au final toute cette désinvolture ne répondait pas de l’identité de cet homme.

Publié le 31 Mars 2015 vers 23h