Cela faisait maintenant plusieurs années que j'essayais de renouer avec l'Iroujutsu. Cependant, quelque chose clochait. Je pouvais m’empêcher de penser à Kimino qui avait totalement réussi à me dépasser dans ce domaine. Il est vrai que je l'avais mis depuis des années maintenant de côté. Mon utilisation état très puéril, mais il y avait autre chose. Je le savais au fond de moi, mais je ne voulais me l'avouer et je ne l'avais jamais dit à personne, même pas à mon meilleur ami Keisan.
J'étais alors dans l'optique de récupérer du savoir sur des techniques d'Iroujutsu mais plus offensive. Guérir quelqu'un pour l'instant ne semblait pas ou plus à ma porter. J'allais devoir essayer autre chose. Dans un premier temps, il me fallait alors des informations. J'étais alors déjà en route pour la bâtiment du ministère afin d'y rencontrer le Hokage fraichement en place.
Etant ami avec son sensei Gokoro, le jeune Kimino à l'époque le voyait comme un père. Il avait élevé et s'il était devenu cet homme qui protège son village c'est parce qu'il l'avait mérité. Gokoro n'était pas non plus facile et il a certainement du en faire baver aux jeunes Uzumaki à l'époque. J'avais pu avoir la chance de voir grandir ce gosse pré-pubère jusqu'à l'âge adulte. Kimino avait donc eu également ma présence toutes ces longues années et nous étions devenu ami par le biais de Gokoro. Kimino avait toujours était respectueux avec moi. A l'époque, je l'avais également aidé dans quelques entrainements à la demande de Gokoro afin de tester son élève.
Aujourd'hui, il allait peut-être pouvoir m'aider. Il avait développer lui aussi l'Iroujutsu? S'était-il dit que pour protéger son peuple il fallait déjà réussir à le guérir ? Je n'en savais trop rien, mais il était devenu quelqu'un de très doué dans le domaine. J'arrivais devant la grande bâtisse. Me stoppant je regardais cette immensité tout en me disant :
« ***Et ben ! J'espère que tu es fier de ton parcours Kimino ? Tu es à la tête du village désormais...*** »
Un sourire se logea sur mon visage, j'étais fier de ce qu'il était devenu. Je poussais les portes principales avec mon petit sac entre les mains. Je ne pouvais venir les mains vides. Je savais qu'il adorer ce genre de met. Encore chaud, la fumée pouvait s'échapper du petit sac. L'odeur des brioches vapeur me suivait dans le couloir. Puis je frappais alors au bureau de Kimino. J'attendais quelques secondes avant de pousser la porte et je disais :
« Comment vas-tu gamin ? Tiens je t'ai pris ça. Etant donné que tu ne sors plus d'ici, je me disais que tu devais surement mourir de faim. »
Je l'avais toujours appelé gamin depuis qu'il était jeune et c'était devenu comme un surnom pour lui. Il le savait, j'avais pratiquement le double de son âge. M'avançant, je lui posais alors les brioches sur la table afin qu'il puisse manger tranquillement. Puis je repris alors parole ensuite :
« Je suis venu te parler de quelque chose... Es-tu disponible pour un vieil ami comme moi ? »