Retour à Konoha

Après que les membres de Konoha prenaient la fuite en embarquant l'Abura. Celle-ci leur indiquait un moyen de transport drôlement pratique en plein désert, mais qui devront quitter une fois arrivés à la frontière.


Elle pointait du doigt l'efféminée pour lui faire signe de monter dans la luge. Les deux autres membres prenaient une seconde luge. Une fois chose faite, la troupe pressait le pas pour sortir le plus vite possible avant que l'alerte ne soit à leur désavantage. Les gazelles tiraient de toute leur puissance et dépassaient les 50km/h. Une fois la porte de passer les ninjas pourraient bientôt souffler et respirer un peu. Yuko mettait sa grande cape fait de peau de loup du désert et se préparait au grand froid.


Hurlait-elle à cause du bruit de la course effrénée des antilopes du désert. La traversée durait un assez long moment et en connaissance de cause la femme déconseillait de faire une halte à cause des vers géants qui se trouvaient en dessous d'eux cachés dans le sable.


Un vrombissement se faisait retentir.


Munie d'une cravache, elle donnait un coup sur les antilopes pour que celle-ci se bougeaient le cul !

L’ancien paysan d’Ame semblait souffrir bien plus de la chaleur que ses comparses. Les ruelles et les galeries à l’ombre de Koya lui avaient permis de supporter la fournaise du désert. Bercé par les montagnes de dune qui montaient et descendaient sans cesse et sans brutalité, le borgne était trempé de sueur. Le vent procuré par le galop des antilopes le rafraichissait, mais le soleil plombant venait rougeoyer sommet du nez, des joues, des oreilles et du front. Pour autant, même dans le sud, l’ex-mercenaire ne perdait pas le nord :



Des traînées y étaient effectivement présentes, comme n’importe quelle trace dans le désert, mis à part ceux des serpents qui simulaient parfaitement l’effet du vent. L’autochtone prodiguait à nouveau ses conseils, notamment sur les nuits fraîches qui n’inquiétait pas le nordique et les pauses interdites pour cause de vers géants. A la simple énonciation de leur existence, ces créatures les prenaient en chasse. Imitant l’Abura, le second traîneaux cravachait les antilopes pour la suivre. Une course-poursuite qui laissait un grand sillon derrière eux, tant les “Baaki” étaient imposants. A l’usure, les luges d’antilope du désert les distançaient, faisant abandonner la traque des prédateurs. En remontant la file pour se placer côte à côte, le barbu, plus vigoureux au lever de la lune, s’adressait à la basanée :



Il lui avait pourtant dit. Abura Yuko aurait l’immunité diplomatique.



Avant de partir pour Koya, l’ancien régent y avait enterré un bagage. Vêtements et bandeaux, en prévision d’un possible retour. Une dernière précaution pour brouiller les dernières pistes. Tout avait été pensé pour rendre leur chasse confuse.

Leur luge avait pris beaucoup de plus de vitesse que l'Uzumaki pensait possible, des sorte de vers géant les avais poursuivi et bien si en plus d'être pauvres il pouvait se faire bouffer par des vers et bah sa craint ! Combien de temps était il passée depuis leur départ de Koya ? Une journée peut-être ? Peu importait à l'Uzumaki et a l'agence tout risque qui s'arrêtèrent en pleine journée prés d'une maison abandonnée partiellement détruite, l'Uzumaki creusa un petit peu et déterra sa tenue de combat qu'il avait du laisser au détriment de sa tenue de clochard qu'il avait du garder plus de temps que prévu. Ils c'était changé rapidement et avait repris son sac qu'il avait lui aussi enfouis sous la terre et venait s'assoir à coté de l'Abura et essayer de lui parler.



L'Abura grommelait mais ne fit aucun commentaire, la note positif ces que elle ne l'insulta pas au moins. Le vieux mercenaire revint rapidement avec Seijuro et ordonna de reprendre la route en longeant les marécage histoire de brouillez les pistes, l'Uzumaki se remit sur la luge avec l'Abura et soupira.

Après la fuite et pourchassés par des Baaki, la bande s'arrêtait à une vieille maison en ruine où ils cachaient leurs affaires depuis le début de leur mission. L'heure des présentations se faisaient alors entre la captive qui n'en était pas une d'après les dire du Kitto et les Konohajins. Des présentations, pourquoi faire ? Cela n'intéressant pas vraiment l'Abura qui s'efforçait de se présenter à son tour. En même temps, avaient-ils réellement eu le choix de l'emmener avec eux ? Oui, après tout, c'était eux qui lui offraient la possibilité d'une nouvelle vie. L'Uzumaki s'asseyait à côté d'elle pour tenter de faire copain-copain, grommelant elle finissait elle aussi par se présenter même s'il savait déjà qui elle était grâce à ces deux vagabonds qui s'étaient fait la male !




Le ton était sec. Elle ne pouvait pas faire la maligne et n'avait pas d'échappatoire dans ce désert. La suite allait être un peu plus amusante. Voulaient-ils vraiment passer par les marrais ? Peut-être que la jeune femme aura une occasion de filer et de s'enfuir comme tous les lâches de son espèce.


Cette logique sonnait totalement fausse, car n'importe qui voyant des traces des vers géants savaient que des individus passaient par là. A voir par la suite, si les trois seraient assez malin. Universa, oui tu connaissais enfin son nom, raillait encore les être qu'il nommait pauvres et puants. Quel demi-femelle courageuse qui portait ses couilles ! Mais la femme se taisait ce qui pouvait être suspect. Sans daigner un mot, elle suivait le chef de la bande.

Le cycle des astres s'enchaînait. Finalement, aucune tempête de sable n’avait accompagné leur fuite. Rien n’en était moins certain pour les prochains jours. Les luges du désert avaient donc pris la direction vers les marécages de Taki jusqu’à ce que les dunes immenses cèdent face aux plaines. C’était dans celles-ci que le sac avait été déterré tel un trésor, non loin d’une ruine de bâtisse. L’ex-régent récupérait ses affaires, les échangeant contre ses anciens habits de mercenaire, ressorti pour l'occasion. Ils avaient reçu quelques modifications sur les lieux pour se fondre dans la masse. Le Kitto était, visuellement, un nouvel homme.



Qui dit sol humides, dit trace de pas. Le borgne souhaitait se mettre à l'arrière de la troupe. Il comptait surveiller les empreintes qu’ils laissaient. Mais pas que. C’était le premier moment de calme, où il pouvait bientôt marcher en territoire neutre puis allié. Les premiers instants de relâchement et de questionnement. Alors qu’il s’était finalement résolu à abandonner une vendetta contre une organisation nordienne détruite, le destin avait déposé sur sa route le responsable de son histoire. Sans hésiter, il l’avait tué. Tsuge, le parrain septentrional, avait échappé de peu à la traque du veuf et de son ami Chikara Oni. Une page s’était tournée. Il devait annoncer la nouvelle à son frère d’arme.