Les beaux corps à rapatrier, je bouillonne intérieurement à pouvoir les examiner et les charcuter. C’est une véritable aubaine d’être un eisenin dans un village de shinobis. Les cadavres, il y en avait très très souvent, j’avais de quoi bien m’amuser, oui c’était de l’amusement, je prenais du plaisir à étudier l’anatomie humaine dans tous ces angles et c’était encore mieux quand le sujet était vivant ! Quand tu plantais ton scalpel sans anesthésie pour l’ouvrir du cou au nombril et en suite écarter ça cage thoracique pour voir le cœur battant de la personne en agonie qui me suppliait de la tuer. J’en affiche même un sourire sans m’en rendre compte rien quand y pensant.
La kunoichi me regarde, je la regarde en retour en imitant son regard ahah. Elle me veut quoi celle là? Elle ne sait donc pas rester à sa place ? Olalala ennuyante, mais rentrer faire le rapport veut dire autopsie plus rapidement, je suis entièrement d’accord. Malheur, je ne me suis pas présenté et elle le prend mal on dirait, sale caractère celle là. Bon voyons la situation, elle avait quand même perdu les membres de son équipe. Bah, elle en aura d’autres, ça ne manque pas de candidat en quête de gloire éthérée ahah.
« Ouiiii rentrons vite ! »
Oups, un peu de serieux quand même!
« Hattori Saikopasu, a mon service. Hmmm vous vous appelez encore comment? Je suis distrais ahah. »
J’en avais rien à faire de son nom, elle était juste un cadavre potentiel comme les autres ou une expérience à venir ahah. Une attaque de lâche comme souvent. Pourquoi risquer sa vie si on peut tuer dans le dos, comme ici, un coup de génie ! Ahah
« Beaucoup échoue, c’est grâce aux échecs qu’on progresse, si on réussit tout, la vie serait si ennuyeuse non? Ahah »
Je renifle pour sentir le sang, le breuvage des dieux ahah.
« Bon bon bon, on va pas traîner ici! On va vite rentrer à Kumo pour raconter tout ce blabla et faire la paperasse et puis faire un enterrement et puis un feuille et puis c’est tout ahah. »
Je ne demandais aux autres d’embarquer les cadavres.
« Prenez grand soin des corps messieurs si vous ne voulez pas finir au cachot. »
Je m’approche de la femme et je la scrute de haut en bas.