L'écho de la mort

Cela faisait bien une semaine que tu t'entrainais avec ton nouveau mentor. La difficulté à chaque exercice progressait doucement, mais sûrement. Pour le moment tu retapais le toit de la pauvre maison qui ressemblait de moins au moins à une habitation sans vie. Tu avais du te débrouiller pour arriver à satisfaire Azamuku concernant la découpe du bois pour que celle-ci corresponde à celle de la charpente de la vieille bâtisse. Concentration et travaille en plein soleil étaient les deux bonnes conditions réunies pour t'obliger à être attentif malgré le climat, du moins c'était comme ça que tu le prenais. Soudainement, tu entendais du bruit provenant d'en dessous, peut-être était-ce le Miwaku adulte qui venait de rentrer à l'instant ? Quoi qu'il arrivait tant que tu ne finissais pas la reconstruction intégrale de la toiture ou que celui-ci ne t'ordonnait pas de faire une pause, tu continuais ton boulot. Mais pour enlever le doute tu posais quand même la question à voix haute.

Tu vaguais à tes occupations et tu laissais le jeune Law faire la reconstruction de la demeure. Il devait sans doute se demandait pourquoi il devait faire ce genre de travail qui n’avait rien à voir avec l’entraînement d’un Shinobi. Ça faisait maintenant une semaine et il tenait toujours le coup, tu lui devais bien quelques explications. Tu avais été en ville pour régler quelques affaires et tu allais rejoindre ta demeure afin de voir ce qu’il faisait et si il le faisait bien. Tu t’arrêtais en chemin et tu achetais quelques vêtements et de la nourriture que tu mettais sur le compte de l’empire. Tu avais cet avantage dont tu ne profitais pas spécialement, tu n’avais pas de salaire mais tu pouvais demander ce que tu voulais. Tu finissais tes achats et tu arrivais à ta demeure, tu entendais Law qui travaillait et il avait remarqué ta présence. Tu montais donc à l’étage.



Tu examinais la charpentes, c’était du beau boulot.



Law avait bien méritait ça.



Il était ton élève et après cette rude semaine, il méritait bien ce maigre présent.



Tu t’assoies et tu garder quelques secondes de silence.



Tu regardais encore une fois le travail effectué. Cette maison commençait à ressembler à quelques choses.

C'était bien ton maître, tu reconnaissais ses bruits de pas après toute la semaine passée à ses côtés. Celui regardait le boulot que tu faisias et après l'inspection de ton travail, Azamuku t'ordonnait de faire une pause, ce que tu faisais. Et tel n'était pas ta surprise lorsque l'homme te donnait ces quelques nouveaux vêtements qui ressemblaient un peu à tes vieux chiffons, mais en plus beau et en plus propre !


Tu les prenais et les gardait en mains pour le moment et écoutait la suite.


Tu t'asseyais également en face de lui et attendais le pourquoi du comment. Soigner ton esprit ? Tu ne connaissais pas grand chose de cet homme et lui que très peu de toi. Comment pouvait-il penser que de construire cette antiquité pouvait t'aider à te soigner ? Cela ne t'enlevait pas le goût amère que la dernière rencontre entre toi, l'intendante et cette prisonnière te laissaient à travers de la gorge. Serrant le poing, les yeux emplit d'une colère noire, tu préférais te taire que de rétorquer.


Il te proposait d'aménager le terrain pour une entrainement qui sera potentiellement rude, mais avant tu lui demandais si tu pouvais continuer de te "reconstruire" en t'appliquant encore dans ta tâche.

Tu restais la, assis, plongé dans tes pensées pendant que tu l’écoutais. Ce jeune garçon était innocent est il avait envie d’apprendre. Tu avais tout de même des doutes que ça quête ne le détruise et tu ne voulais pas que ça lui arrive, il avait du potentiel mais il devait le mettre au service du clan. Il n’avait pas à se salir les mains surtout face à qui il veut se venger. Il tenait à continuer les travaux pendant que tu prépares le terrain. Son chemin vers la reconstruction de son esprit allait être long comme il te le faisais remarqué et il n’avait pas tort. Tu te levais, la préparation du terrain n’allait pas être bien longue.



Tu descendais au rez-de-chaussée et tu allais sur le terrain. Tu observais la zone pour ne pas faire trop de grabuge. Tu te devais de bien doser ton chakra pour éviter toute blessure grave. Il n’était pas encore suffisamment préparé pour faire face à des attaques dangereuses, il fallait y aller crescendo. Tu commençais à piéger le terrain avec des mines dont tu avais mis très très peu de chakra pour créer des explosions sans aucun danger. Tu allais quand même le mettre en situation périlleuse et le confronter à la mort de manière illusoire. Il devait être prêt directement à pouvoir l’affronter. Tu finissais par remonter à l’étage et de l’interpeller.



Tu t’approchais de lui et tu le fixais.



Tu pourrais prendre une telle responsabilité sur ton épaules en l’épargnant. Ton geste sera beaucoup plus pardonnable que le sien.



Tu te levais à nouveau.



La prochaine étape allait déjà être décisive pour lui. Survivre dans les montagnes où il devra combattre la nature, trouver de quoi se nourrir et boire, créer un abri,... tu te demandes où tout cela va le mener.



Implicitement. Il vivra où il mourra selon ces choix.

L'homme t'interpellait à nouveau avec cette histoire de vengeance à laquelle tu n'avais pas l'envie de te confronter à nouveau. Il te regardait et tu le fixait avec toute la colère en toi.






Tu pouvais probablement faire peur à parler de cette manière, mais c'était la seule façon d'arriver à t'exprimer concernant cette affreuse situation que tu vivais il y a peu de temps de cela. Plus tu te remémorais et plus tu en souffrais. Il t'invitait à le suivre après avoir fait ton choix. Ce n'était pas à quelqu'un d'autre de faire le sale boulot à ta place. Peut-être qu'un jour tu comprendrais, mais pour l'instant tu n'y arrivais pas.


Et la prochaine étape était la vie en dehors de Kumo, une chose que tu ne vivais pas jusqu'à maintenant. Au vu de la psychologie de ton mentor tu te doutais déjà qu'il te mènerait la vie dure autant maintenant qu'à l'extérieur du mur. Hors de question d'abandonner maintenant ! L'homme Miwaku parlait de conditions extrêmes auxquels la mort pouvait t'attendre à tout moment. Etais-tu prêt pour emmagasiner tout ça ? Bien sûr que oui. A l'exception de ta vie tu n'avais plus rien d'autre à perdre à tes yeux. Il n'y avait que cette histoire de vengeance qui comptait pour toi.

Il persistait dans l’optique de ce venger lui-même et de les tuer de ces propres mains mêmes si il devait mettre des années pour ça. L’entraînement aura pour but qu’il puisse se défendre, défendre Kumo et défendre notre clan. Tu voudrais lui sauver son âme en évitant de commettre un tel crime dans Kumo. Tu étais indécis, lui laisser régler cette histoire ou le faire toi-même sans réellement lui donner la véritable cause de la mort. Il y a plusieurs possibilité, ça attendra, il n’est tout de même pas prêt à combattre qui que ce soit.



Tu étais habitué à faire des boulots peu glorieux mais utile pour notre société. Il aurait été plus logique que tu t’occupes de cette prisonnière et que tu la supprime. Le destin semble vouloir que ça se passe autrement et tu le respecteras, pour le moment. Enfin, tu constates que Law ne se connaît pas beaucoup, il allait donc se découvrir en même temps que toi. Il voulait savoir ce qu’il devait faire, c’est assez simple.



Tu l’amenais sur le terrain d’entraînement. On n’y voyais que quelques bosses, leurres ou non, à lui de le découvrir.



Ce petit entraînement d’artifices pouvait débuter. Tu étais curieux de voir comment il allait garder son sang froid .

Il avait "truffé" le terrain de mine avec son chakra ?! QUOI ?! Azamuku devait être extrêmement fort pour pouvoir user d'une telle technique ! Tu voulais te lancer, mais tu hésitais un peu avant que celui-ci ne peste en te disant de bouger tes fesses, car tu n'y passerais pas la journée sur cet entrainement.


*Glups* Tu déglutissais et tentais de rester le plus attentif possible en prenant le soin d'éviter les bottes de terre apparente, mais ce que tu redoutais arrivait ! Pile à l'endroit où tu marchais, c'est-à-dire pas sur l'un des petits tas de terre quelque chose se déclenchait ! Tu sautais le plus rapidement de justesse avant que la mini bombe n'explose. Il ne rigolait vraiment pas et encore une fois il te donnait la tâche avec une tout autre difficulté qui te semblait logique, mais vache de sa part tout de même ! A peine posais(tu le pied après ton bon qu'une nouvelle bombe s'exprimait. Bon sang, mais combien de mines avait-il mis dans ce petit terrain ? Et le pire dans le lot, c'est que certaines étaient situées sous les tas de terres et d'autres non ! Après plusieurs longues, voir très longues minutes à te débattre comme un lion, tu finissais tout de même par te prendre une des bombes du à ton inattention à trop réfléchir que d'agir... Tu te faisais propulser jusqu'aux pieds de l'homme ou contre quelque chose d'autre si celui-ci partait à ses occupations. Légèrement égratigner de ci, de là, les vêtements en lambeaux, tu restais allonger complètement sonner en prononcer quelques mots peut-être incompréhensible:


Cette bataille miniature prouvait à quel point tu manquais d'expérience. Peut-être était-ce une énième leçon de vie d'Azamuku à sa façon ? C'était même sur en fait ! Toujours un peu dans les vapes tu tentais de te relever et essayer d'articuler au mieux.


Essoufflé comme pas possible après cet entrainement digne d'un grand psychopathe, tu pensais que le plus dur était fait et que la suite serait un jeu d'enfant. Encore une fois, tu te trompais, puisque le Miwaku adulte te parlait de te laisser seul dans la montagne et d'y survivre comme tu pouvais... Etais-tu réellement prêt pour la suite ? Tu pouvais encore faire machine arrière avant qu'il ne soit trop tard.

Tu le regardais sans rien dire, attendant qu’il s’y met. Il ne semblait pas sûr de lui, le manque d’expérience de la jeunesse. Il décide tout de même d’y aller et il tombe dans le piège directement comme tu le pensais. Il se fit à ce qu’il voit, l’évidence n’est pas toujours là meilleur des solutions et il devait le comprendre à ce moment précis en vue de sa difficulté à esquiver des explosions peu forte, heureusement pour lui, tu ne voulais pas le tuer.

Il finissait par se prendre une des mines et il venait percuter tes pieds. Il était assez sale, quelques brûlures minime et ses vêtements étaient en piteuses état. Il disait quelques mots que tu ne comprenais pas, petit délire de fatigue sans doute. Tu le relevais en le tenant par le bras.



Il avait vraiment la naïveté d’un enfant, tu ne pouvais pas le blâmer mais tu te devais de lui apprendre la vie si il voulait survivre. Il commençait à se faire tard.



Tu avais vu énormément de personnes tomber si facilement aux combats que s’en était presque risible mais tu n’avais jamais eu l’occasion d’être en difficulté. Tu étais toi même dans une zone de confort du à ta puissance de frappe. Tu étais à la recherche de l’être face auquel tes chances de survie seraient maigres. Il était temps d’aller se reposer.



Tu le laissais là et tu allais te reposer quelques heures aussi.



Le soleil n’était pas encore levé. Tu comptais aller réveiller la marmotte mais il était déjà debout.

Et c'était reparti pour une nouvelle leçon sous forme de sermon, mais qui était bien utile tout de même ! Après qu'il t'aidait à te relever, il t'ordonnait de te débarbouiller et d'aller te coucher. Vu ton état l'idée te semblait la meilleure que tu n'entendais plus depuis longtemps. Toujours sonner, tu titubais jusqu'à arriver à la salle d'eau et de te mettre dans une tenue plus confortable. Tu ne disais plus rien et tu t'écroulais la tête la première dans ton lit. Tu rêvais de ton ancienne vie lorsque tu étais encore plus jeune. Tu voyais ton père et ta mère qui se disputaient comme à chaque fois pour des problèmes financier avant de les voir s'aimer à nouveau dans une bousculade de tendresses. YEURK ! Mais ce petit tableau charmant devenait sinistre en apercevant des hommes assassinaient les deux êtres que tu aimais le plus au monde. Dans les cris et la douleur tu te réveillais en sursaut et à peine avais-tu ouvert tes yeux que tu commençais à te préparer, assez en forme pour pouvoir continuer ce qui t'attendait. Azamuku ne tardait pas non plus, tu finissais à peine qu'il faisait déjà acte de présence. T'avait-il entendu ? Peut-être. Tu attendais qu'il termine son petit discours matinale avant de répondre à sa question. Plus déterminé que jamais tu lui répondais:

Bien, il était à l’heure malgré une nuit qui avait été agité. Des cauchemars sans doute d’après le cris. Tu avais prit soin de te renseigner sur le jeune Miwaku. Ces parents avaient été assassiné, il avait sans doute assisté à la scène où il avait découvert les corps lui-même. Une situation sur tu pouvais comprendre de traumatisante, mais il devait aussi en faire une force et non un boulet vers son apprentissage. Tu étais plus que dur, c’était le seul moyen de devenir fort à moyen terme et vu son jeune âge, tu pouvais facilement développer son potentiel.



Tu lui jetais un sac avec quelques ustensiles à ces pieds.



On se mettait en route rapidement les montagnes. Pendant la durée du voyages qui prenaient quelques heures, tu restais dans un silence de mort. Tu n’avais pas à lui donner des conseils de survies ou quoi faire, il le découvrira de lui-même de ce qu’il est bon de faire pour survivre dans un tel milieu et si il n’y arrive pas, c’est qu’il était trop faible pour atteindre son objectif. On arrivait enfin aux abords de la montagne et tu te stoppais.



Tu tournais des talons.



Tu quittais alors les lieux en le laissant avec son destin.

Les paroles de cet homme étaient à la fois sage, mais difficile à encaisser pour le moment. Tu préférais ignorer ses propos dans un coin de ta tête et les laisser mûrir pour le moment. Il te lançait un petit sac à tes pieds et tu te demandais bien ce qui pouvait y avoir à l'intérieur. Un kit de survie minimale, il devait y avoir suffisamment pour deux jours... Combien de temps tu devais rester là-bas ? Deux semaines te semblait-il ! Râler ne servirait à rien et puis ça pourrait être ta première expérience en tant que scoot ? Ouais, tu te disais ça comme ça pour que ma nouvelle du jour puisse mieux passer.

Vous étiez en route pour la montagne et pour te donner un aperçu vous empruntiez les chemins les plus difficile et rocheux jusqu'au sommet de la haute et belle montagne ! Une fois arrivée à destination tu voulais profiter un instant de la jolie vue, mais l'homme te rappelait à la dur réalité ! Il t'avertissait des potentiels danger de jour comme de nuit et ne te donnait aucun conseil pour la survie... Bien ! Cette journée se prolonge plutôt bien pour le moment...


Tu avais besoin de le savoir. Tu ne savais pas si c'était une stratégie pour t'abandonner ou t'oublier même si l'homme paraissait sincère.