All i want for christmas...

L’odeur de cannelle douce est sucrée. C’est la première chose que j’ai sentie tandis que je reprenais conscience après une longue nuit de sommeils. Je sentais mon corps s’étirer, replaçant chaque os de mon corps vieillissant en place. Mes yeux s’ouvrant sur la plus belle des femmes au monde. La mienne. Kazumi… Je souriais sans même m’en rendre compte alors que je me blottissais contre elle, doucement, enlaçant son corps encore endormi dans mes bras. Mon corps contre le siens, j’appréciais la chaleur et la douceur de sa peau, embrassant son épaule alors que je respirais avec envie l’odeur de son shampoing. Je l’avais réveillé ? Certainement, je pouvais sentir sa respiration changer alors qu’elle s’animer en se retournant vers moi, capturant mes lèves alors même que ses yeux étaient encore clos. Ses bras m’enlacèrent, ses mains caressant mon dos alors que je pouvais lire sur ses lèvres les mots “ Joyeux Noel “. J’allais pour l’embrasser de nouveau lorsque de bruit de petit pas se firent t’entendre dans le couloir menant a notre chambre. La porte s’ouvrit et Shun rentra avec un grand sourire dans la chambre, grimpant sur notre lit en s’agrippant aux draps. Ma femme, nue sous la couverture se cacha rapidement au regard de notre enfant, tandis que moi, je n’avais pas de problème a exposé mon torse-nu.





Ma femme, cachée, se relevait caressant la joue de notre fils, signant la phrase “ Tu nous montres ? “ Et aussitôt, notre fils repartit en courant vers sa chambre. Elle se leva alors, enfilant un pyjama tandis que je faisait de même avant de la ramener dans notre lit en la tirant par les hanches, lui embrassant le cou. Un noël en famille, comme tous les ans, plus beau à mesure que les années passé et que Shun devenait grand. Il était en âge de croire au conte de Noël encore, a cette magie qui ne brillait que dans les yeux d’un enfant et savait rendre cette date différente des autres. Mes mains parcouraient son corps doucement alors que je la sentais rire. Elle était chatouilleuse, alors je m’en donnais à cœur joie évidemment, mais alors que j’allais embrasser son cou, j’entendais de nouveau les petits pas de shun se rapprochait.



Il entra dans la chambre vêtu de son Kimono du clan Kaguya, un classique bleu marine, avec un haut blanc a l’intérieur bleu pale ornée de notre Kamon en bleu marine aussi. Il le portait fièrement, torse-nu comme nous l’étions généralement. Il était tellement fier. Si adorable. Je ne pouvais pas rester fort devant son petit visage d’ange, dont les yeux plus étoilé que la voie lacté semblait renvoyer une image de joie et de bonté. Il était trop jeune pour porté un bandeau alors il avait enfilé une simple corde autour de son front, mais il avait bien mis ses sandale seul ainsi que ses poches ninjas pour transporter ses petites armes faites sur-mesure pour son entraînement. Sur le col de son kimono, je pouvais y voir les petits ajouts que ma femme avait effectuer. Une broderie d’un serpent en origami qui représentait notre propre famille au sein même du clan. Le serpent pour la médecine, l’origami pour le Kamiton de ma douce. Kazumi se dirigea vers lui tandis qu’il prenait des pose de Ninja comme il pouvait nous voir faire lors d’entraînement.



Je rigolais doucement alors que Kazumi attrapait notre petit justicier en herbe dans ses bras pour embrasser son front. Il lui rendait le bisou sur sa joue avant de venir se blottir contre elle, me laissant tendre devant cette vision qui rendrait tout père heureux. Mon fils était un garçon doux, timide, rêveur, mais déterminé lorsqu’il avait une idée en tête. Sa mère était une grande shinobi et son père un médecin, rien d’étrange donc a le voir vouloir être un justicier malgré son sang Kaguya et la barbarie qui coulait dans nos veines.






Voir ma femme et mon fils partager des petits moments aussi tendre me rendais heureux. Les petits bonheurs simples de la joie, la chaleur d’une étreinte, le bonheur d’un sourire d’enfant, la chaleur de son rire. Je ne pouvais être plus heureux en voyant ma famille ainsi. C’était le rêve d’une vie, une finalité que je voulais vivre éternellement. Je me levais, attrapant ma femme qui portait déjà notre fils et la souleva comme une princesse pour que l’on rejoigne le salon. Elle laissa s’échapper un petit son de surprise alors que Shun lui rigolait, assis dans les bras de sa mère, rigolant comme s’il jouait à l’oiseau. Une fois arrivé dans le salon, je déposais ma femme sur le canapé en lui laissant notre petit dans les bras. Pendant qu’ils discutaient, je m’afférais à nous préparer un petit déjeuné de roi. Sucré majoritairement sachant que notre petit prince n’avait pas souvent le droit à ce genre de chose à outrance, mais aujourd’hui, c’était le jour des enfants. Après quelques instants, alors que j’allais laisser la pâte reposer quelque temps, mon fils s’échappa vers sa chambre tout joyeux. Je venais m’asseoire au coté de ma femme, la laissant s’appuyer contre moi alors que je l’enlaçais doucement. Mais notre petit moment fut de nouveau bien cour, car c’est en courant que l’enfant revint dans le salon, sa pochette pleine d’armes a en juger par le bruit de ferrailles, mais aussi une branche de Houx dans la main.




Il fit une mine boudeuse l’espace d’un instant. Il y avait en effet du houx dans la maison pour sa symbolique, mais pas l’ombre d’une branche de gui. Ma femme posa sa main sur ma joue avant de m’embrasser doucement et je souriais. Tout était si doux.

Tout ou presque…. Car alors que le baiser prenait fin, je me sentais comme nauséeux, un pieu dans le cœur. Une brûlure impossible à soigner semblait s’en prendre à mon corps qui peu à peu sortait de son état catatonique. Ma respiration était lourde et bruyante, mon corps était tremblé et gelé… Mon visage humide des larmes qui coulaient le long de mes joues alors que je reprenais lentement conscience de ce qu’il se passait… Je dormais. J’avais rêver de ce moment en famille et je me retrouvais finalement seul dans cette chambre sombre de kumo. Ma poitrine me serrer, je souffrais. Mon corps était alors prit de tremblement alors que je me retourner pour ne pas vomir dans ma gorge alors que je pleurais encore plus qu’il y avait quelques secondes. Cette douleur jamais je ne l’oublierais, elle me suivra et me hantera tout les reste de ma vie. Cette douleur, celle de ne plus pouvoir etre heureux… Celle de ne plus pouvoir se rattacher au souvenir ni même à ses songes salvateurs alors que tout ce qu’il restait de ce rève était une sensation floue et une image des Pionsettia decorant la demeure des Kaguya.