Depuis mon plus jeune enfance, j'ai toujours voulu être une Kunoichi comme ma grande soeur. Pouvoir protéger notre clan avec l'aide de mes techniques, tandis que les autres voueraient un certains respect envers ma personne.. ouaip. C'était mon rêve. Cependant, malgré mon envie le plus fort, je ne semblais pas avancer au niveau de mon développement de ma capacité héréditaire. En effet, les autres enfants, dès l'âge de 4ans, savaient malaxer leur chakra pour faire du poison ou des petites étincelles, moi, bah.. je n'étais même pas capable de mettre du chakra dans mes pieds pour courir sur l'eau. C'était tellement la honte de prouver mon inutilité comme ça, selon ma vipère de soeur. J'étais vraiment quelqu'un de dégoûtant pour elle, mais heureusement que mes parents m'aimaient bien plus. Malgré le fait que nous étions comme chat et chien, j'aimais beaucoup ma grande soeur moi et je voulais avoir de la valeur pour elle. Je voulais devenir aussi forte et respecter qu'elle et c'était pour cela que mes parents essayaient de trouver une solution à mon petit problème. Malgré qu'ils m'avaient avertis que, peut-être cela ne marchera pas, je donnais mon 100% pour prouver ma plus grande force enfouie en moi.
M'enfin, aujourd'hui, c'était un entraînement avec un enfant de mon âge; un jeune Hattori. Mes parents avaient croisé son père, par pur hasard je crois, et avait demandé un service qui accepta. Pour ma part, accompagné du docteur qui s'occupait de moi depuis l'âge de mes 4ans, nous allions avec le petit enfant plus loin des adultes, soit dans sa cours arrière. Malgré mon âge, je n'étais point une enfant très gênée ou réservée. Non, j'étais plutôt très énergique et amicale. Je me rapprochais alors de l'enfant aux même couleurs de yeux que moi, puis, d'une façon assez naturelle, je tendis main devant lui, avec un grand sourire.
« Salut! Je suis Riku, ta partenaire pour aujourd'hui! »
L'enfant se présenta sous le nom de Yuhei Hattori, mais qu'entends-je? Il m'appelait mademoiselle et me vouvoyait? Ralala.. Pourquoi me vouvoyait-il comme ça? Je n'avais pas 956ans encore! J'étais encore une jeune fille, comme lui. Je trouvais que cela sonnait faux dans mes oreilles. Toujours avec un grand sourire lumineux, je riais doucement à sa présentation, puis, je prenais la main dans la sienne pour le saluer. C'était le seul signe respectueux que je pouvais accepter.
« Tu peux m'appeler Riku hein! J'suis pas encore vieille moi! »
À la première vue, Yuhei semblait pas semblait guère un enfant comme moi. M'enfin, on pouvait clairement dire qu'on était opposé. J'étais une enfant plutôt pleine d'énergie et amicale. Yuhei, lui, semblait un enfant assez timide et réservé. Bon, cela ne faisait pas de lui un mauvais compagnon, mis ses dires me tirèrent un froncement de sourcil accru, choquée par ce que j'entendais. Comment un père de famille pouvait dire à son enfant qu'il rendait mal à l'aise les autres? Ça n'a aucun sens pour moi! Certes, j'étais peut-être pas la plus démunie, ni la plus douée, mais mes parents ne m'ont jamais dit que j'étais un gros malaise ou une honte envers notre clan. Bon, j'avais ma soeur pour me rappeler ça, mais ça, c'est une autre histoire. Et puis, c'est méchant de dire ça, surtout que Yuhei, pour moi, ne semblait pas une source à problème, contrairement à moi.
M'enfin, l'adulte qui nous accompagnait nous séparèrent, demandant à Yuhei de me frapper aussi fort qu'il le pouvait pour mon entraînement. Au départ, il semblait un peu hésiter, car j'étais une fille. Pour ma part, déterminée à montrer ma vrai ''puissance'', je prenais une position de shinobi que j'avais vu dans les livres, puis, d'un sourire confiant et amicale, je regardais mon ami en face de moi.
« Ne t'inquiètes pas, Yuhei-kun! Je suis prête et je suis sûre que je vais pouvoir réussir aujourd'hui! »
Mon sourire était toujours aussi confiant et amicale, presque fanfaron, envers cet entraînement. Cependant, quand mon compagnon eut le signal pour courir vers moi, j'étais beaucoup moins sereine, mais plus sérieux. Je tentais tant bien que mal de deviner quand le coup allait se faire et où, puis, voyant qu'il voulait me faire un croche-pied, j'essayais de l'éviter. Néanmoins, n'étant guère habile ni rapide, je tombais sur les fesses de son coup. Raah.. raté, mais ce n'était guère fini! Je me levais immédiatement pour donner un coup de poing vers l'épaule droite de Yuhei, alors que je ramenais l'autre main vers le milieu de son torse pour le frapper. Seulement, malgré toute mon ambition dans ce coup, Yuhei esquiva avec sans aucun problème le coup de poing vers son épaule, tandis qu'il laissa coller ma main sur son torse. Néanmoins, cette tactique, me laissant croire que j'avais gagné ce coup, laissait une meilleur contre attaque à ce dernier et pris mon bras et ses vêtements pour me renverser sur le sol. Ce geste me tira un cri de surprise, alors que je laissais un ''aïe'' passer entre mes lèvres.
Le médecin arrête le combat quelques temps, me laissant le temps nécessaire pour que je me redresse, avant de dire de reprendre le combat. Yuhei, dans son élan d'altruisme, me demanda alors de l'attaquer en premier. J'hochais la tête, avant de me rapprocher de lui. Malgré mon âge avancée, je n'étais point aussi rapide et précis que ce dernier et ce, c'était sûrement à ma lacune de maîtriser mon propre chakra. Rendue assez proche de lui, j'essayais de lui donner un coup de pied à l'intérieur de ses genoux, que Yuhei évita d'une grande facilité. Ensuite, je tentais de lui donner un coup de poing vers le haut pour toucher son menton, mais ce coup fut, lui aussi, éviter. Ouais.. même si la passion de Shinobi coulait dans mes veines, la mettre en pratique pour prouver ma valeur était moins sur, voir médiocre. Cependant, malgré l'inutilité de mes coups, le jeune Hattori m'encouragea de continuer vers ce chemin. Je répondais d'une simple affirmation sous ses encouragements, alors que je donnais un coup de poing vers la poitrine qui fut esquive, encore une fois. Cependant, tel la grâce d'un cygne, je tournoyais sur moi-même pour créer un effet de surprise pour essayer de frapper son visage. Néanmoins, malgré cette tentative qui pouvait être stylée.. ou cringe, le même scénario se répétait. J'étais essoufflée et j'avais l'impression qu'il glissait son corps tel comme du beurre dans une poêle. Je commençais à être un peu énervée de mon inutilité. Je repensais à ce que ma soeur me répétait sans cesse, depuis l'âge de mes 4ans, tandis que Yuhei essaya de m'encourager à continuer d'avantage. Je secouais alors rapidement ma tête, voulant me concentrer au combat et non à ma stupide soeur et je hochais la tête, reprenant mes coups. J'essayais tant bien que mal de déposer violemment mon pied sur le sien. Je cherchais à le déstabiliser, mais il évita, encore, le coup. Je visais son torse, voulant le déstabiliser. Cependant, malgré que mes coups étaient ambitieux, Yuhei semblait prévoir mes mouvements, comme si j'étais un livre ouvert. J'étais fatiguée, ça se voyait par mon petit corps tremblant, mais la persévérance ne semblait point être partit pour autant. J'étais déterminée à prouver ma force et je tentais le tout pour le tout. Je joignais alors mes mains ensembles, voulant lui donner un puissant coup dans le ventre, cependant, au moment que j'allais donner le coup fatidique, mon pied toucha une toute petite pierre dans le chemin et me fit trébucher sur le sol, tête première. Je restais un moment comme ça, un peu assommée par cette chute, puis, je me redressais difficilement pour m'assoir sur les fesses, les yeux plein d'eaux. Voyant ceci, le docteur soupira.
« L'entraînement est terminé, pour aujourd'hui. »
Sous les dires du docteur, je serrais les poings, les larmes coulant sur les joues. Je n'étais guère triste, mais plutôt agacée par ma performance. Yuhei, lui, voyant que le combat n'était plus d'actualité, vint m'aider à me relever. Il semblait vouloir me donner espoir que je puisse toucher mes coups, au prochain combat. Néanmoins, malgré mes envies, je le savais très bien inconsciemment.. il n'y aurait peut-être pas de prochaine fois, car la prochaine étage vers la ''solution'' à son problème était de savoir si l'afflux de chakra passait dans mes veines. Selon les résultats, c'était un moment crucial de savoir si je pouvais devenir une Kunoichi comme ma soeur, ou pas.
« Merci Yuhei-kun.. mais c'est mon rêve de devenir une Shinobi. Les ninja sont utiles pour le village, pour l'empire. Si je ne peux être ninja.. comment je fais pour être utile alors? »
Mon visage montrait clairement de l'amertume et de la tristesse envers mes mots. Moi qui avait toujours rêver d'aider ma nation par la voie du Shinobi.. comment pouvais-je m'en remettre si je ne pouvais pas être ce que je veux?
M'enfin, tachant de ne trop sombrer ou de montrer une partie de moi, je secouais la tête pour enlever ces vilaines pensées, puis, j'affichais un larme sourire, malgré mes joues humides.
« Mais ne t'inquiètes pas! Même si je ne suis pas aussi forte ou au même niveau que toi, avec ma persévérance, je suis sûre d'y arriver! Moi aussi, je deviendrais une grande Kunoichi respectée de Kumo, comme ma grande soeur! »
Ma joie laissa rapidement s'estomper vers de la confusion sur les paroles de Yuhei. Sous mes six années d'existences, je n'avais jamais entendu dire que les boulangers étaient utiles pour l'empereur ou l'empire, surtout de la part de ma soeur. C'était même le contraire, elle me rejetait dû à mon problème et à mon retard. Y penser me faisait mal et c'était bien pour elle que je faisais réellement cette démarche. Je voulais qu'elle m'aime et qu'elle me voit différemment. Je voulais devenir comme elle, je voulais remonter dans son estime.
Par contre, en y pensant, il était vrai que rendre les gens heureux étaient quelques choses que j'aimerais faire. J'voulais vraiment aider les gens et être leur rayon de soleil aussi. Donc, si j'en conclus bien.. je devais faire des gâteaux pour rendre les gens heureux? Bizarre.