Tu sentait que ton cousin était en train de se poser des questions sur une de tes réflexions de tout à l’heure et pendant que vous vous dirigiez vers la maison des propriétaires un frisson te glace le sang à l’idée qu’il puisse parler sans faire attention.
« Kota... Oublies ce que j’ai dit sur les histoires de filles à sauver... Surtout n’en parle pas à ma mère !! »
Tu avais l’air entre la panique et la sériosité. Tu savais que tu allais pouvoir lui faire confiance mais tu voulais être sûr que le message soit passé.
« C’est des bouquins que j’ai trouvé... Il n’y avait pas de résumé écrit et en les lisant... Voilà ! Mais la tension dans l’enquête est sympa et ... et c’est tout... »
Tu continues ton explication hasardeuse pour ne pas simplement dire que tu as simplement un penchant pour la lecture pour jeune adulte.
« Je te les prêterais un jour si tu veux! C’est « 50 nuances de Shinobi » »
Vous aviez le chat en cage et vous partiez pour une petite ruelle où le terrain était laissé à l’abandon. Les gens n’ont vraiment pas de respect pour le paysage. Mais l’avantage est que vous alliez pouvoir vous cacher dans les herbes hautes.
Il t’explique le plan et tu valides le tout en souriant, y compris la partie où il te dit vouloir dépenser l’argent directement dans un bon bol de ramen. Il ne perd pas le nord celui là, mais tu réalises comme ton cousin que vous étiez littéralement en train de vider la tirelire d’une enfant qui a perdue son chat. Tu ressens comme un léger sentiment de culpabilité mais tu hausses les épaules.
« Tout travail mérite salaire Kota! Ce gros chat nous fait nous rouler dans la terre! On mérite ces ramens! »
Il fallait se convaincre avant tout. Vous voilà depuis 30 minutes à subir les miaulements de la chatte. C’était terrible à entendre mais il fallait le faire. Du mouvement se fait entendre et un chat apparaît. Enfin... Tu en déduis que c’est un chat même si tu aurais plus penché pour un bébé tigre. Roux à collier bleu. Mais il n’était pas obèse... Non, ses poils lui donnait une impression d’être gros, mais ce chat devait bien faire 10 ou 15 kg de muscle. Un Maine Coon des plus majestueux, mais la balafre à son oeil et l’air renfrogné ne te rassures pas vraiment.
« Bon... Et bien... J’espère que tu es prêt Kota! »
Tu confirmes avec ton cousin et tu te lèves d’un coup et crée ton clone et va devant et derrière le chat. Ton cousin s’occupera des flancs. Le chat s’énerve en vous voyant. Rien d’étonnant. Mais tu reste là à le fixer pour faire diversion pendant que ton cousin fais son Eito. Le gros Tama n’apprécie pas votre compagnie et te saute dessus sans vraiment attendre. Tu ne peux pas le poignarder et tu te retrouves à empêcher un chat de te crever un œil.
« Kota!! Un petit coup de main s’il te plaît !! »