[FB][KONOHA] Annonce

J'avais passé la nuit à lire et relire les différents rapports que j'avais demandé concernant la nuit de l'intrusion des vampires. Certains étaient plus complet que d'autre mais -en apparence- rien ne manquait. Tout concordait. J'allais donc pouvoir me frotter à la foule ignorante des Konoha-jin. J'avais demandé à ce que l'ensemble des habitants de Konoha soit réuni devant la tour des Kage afin de pouvoir faire mon discours dans les meilleurs conditions possible. J'avais disposé sur les toits de nombreux ninja en charge de surveiller la foule et de prévenir tout incident. Ce que je m'appêtait à dire n'était en rien facile et je ne devais être interrompre en aucun cas. Ainsi, alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, j'entrepris de commencer mon discours:



Tous furent stupéfait d'entendre pareil chose. Après tout, aucune rumeur sur une éventuelle intrusion n'avait filtré. Et je m'en étais assuré. Chaque garde en qui je n'avais pas confiance avait reçu un sceau de silence et celui-ci serait levé lorsque Yasuo serait de retour afin qu'il puisse, lui même, interroger les gardes présent ce jour là.



Au sein de la foule, plusieurs réaction fusèrent. Et, sans prêter plus d'attention à cela, je contuina:



Un Brouhaha s'empara alors de la foule. Cette annonce résonna comme un choc pour les nombreux ninjas qui se trouvait là. Les plus touché furent ceux du clan Chikara. Evidemment, comme je mis était attendu, ils me dévisagèrent avec haine et colère. Et, tendit que certains tombaient en larme, je poursuivit:


L'unité, voila ce qu'il manquait à ce village. Mais peut-être allait-elle est en passe de trouver sa place dans ce village. Mon discoure était loin d'être fini, cependant, je me devais de répondre aux différentes sollicitation de ces gens. Je leur devait sans doute cela.

Aujourd'hui était une journée aux allures tristes. Le ciel lui-même semblait être atteint d'une tristesse infinie, affichant une mine des plus grisâtres et déversant de lourdes larmes sur le village de Konoha. Sayan marchait d'un pas teint de cette fainéantise qui le caractérisait tant. Il se rendait en direction de la tour de l'Hokage où il avait été convoqué, comme tous les citoyens du village visiblement. En effet, arrivé à une centaine de mètres des pieds du bâtiment rougeâtre, il put entendre que s'élevait le brouhaha d'une foule intriguée, impatiente, ne comprenant véritablement pas quelle était la raison pour laquelle l'on leur avait demandé de se déplacer. Sayan lui-même était embêté de venir, il aurait bien évidemment préféré rester cloîtré dans le bordel qu'était son appartement, mais la requête de l'Hokage était signée d'un sceau qui ne laissait aucune possibilité au Chikara.



Se frayant une place parmi la foule, il arriva au moment où l'Hokage prit la parole. Ce furent deux minutes durant lesquelles toutes les émotions parcoururent son corps. La surprise, l'incompréhension, l'inquiétude, la tristesse, puis pour terminer, la colère. Non, les paroles de l'Hokage avaient beau prôner l'unification, la solidarité et toutes ces valeurs ne trouvant leur existence que dans une utopie, Sayan n'y crût pas un mot. Pas un seul. Un silence de sourd s'installa dans sa tête, son regard était vide comme si son âme s'en était allée, comme si son corps n'était plus qu'une coquille d'argile, dénuée de toute vie. Nakatsu était mort.

Sayan resta figé durant plusieurs minutes, la pluie commençait désormais à tomber plus fort que jamais, le vent soufflait avec une violence inouïe. Le Chikara se rappela alors de ses dernières paroles pour son ami de toujours, les larmes qui lui coulaient sur les joues se rejoignirent finalement dans leur chute jusqu'au sol, formant la goutte d'eau qui avait impitoyablement fait déborder le vase.

Temps de chien. Vraiment, Masato aurait préféré rester chez lui, à dévorer un bon petit plat, les doigts de pieds en éventail et le regard tourné vers sa fenêtre, méprisant le mauvais temps qui ne pouvait pas l'atteindre dans son lit. Mais non.
Le Hokage avait apparemment une annonce à passer et à son grand damne, il se devait de participer. Se lever de si bon matin n'était pas dans ses habitudes mais bon... 
Vêtu d'un kimono, kiseru fumante au bec, il se retrouvait enserré par divers inconnus plus ou moins odorants et gênants. De bon matin, quel pied. Le Hokage commença à parler, de beaux mots qui semblaient bien vides de sens pour le personnage qu'était Masato. Mais bon, qu'il parle.
Et là, ce fut la révélation. Quelqu'un avait aidé deux vampires à pénétrer le village et le borgne, prenant la nouvelle avec du recul, ne fut pas plus outré que ça. Il se contenta de marmonner un « mais qui peut-être assez crétin ? »

Puis le nom résonna, apportant quelques secondes de silence dans l'assemblée. Sous le choc, Masato laissa tomber sa pipe et souffla lentement la fumée. Une sensation amère lui saisit la gorge et ses membres se tétanisèrent. C'était ce crétin. Sa mâchoire se resserra, il était envahi d'un étrange sentiment, le genre de sentiment qu'il avait pourtant prit soin d'éradiquer il y a des années. Le visage fixe, morne, il laissa son regard parcourir la foule tantôt choquée, indifférente, énervée.
Nakatsu était mort... Mort. Mort. Mort pour si peu ?! Pourquoi ?!
Il aurait voulu parler mais s'en empêcha, repensant à sa place dans toute cette histoire. Il n'était que spectateur de la haine continue des deux clans. Et il en avait vraiment marre.

Quel crétin...

C'était maintenant. Aujourd'hui, à cet instant, sous cette pluie, que Gekido allait annoncer les faits de cette nuit d'horreur. Kazami s'était mise à l'écart de la foule, tout derrière, contre le mur d'une maison. La pluie tombait sur sa chevelure rouge sans qu'elle n'y fasse rien pour l'éviter. Elle savait ce que l'Hokage allait dire. Elle n'aurait pas eut besoin de venir. Mais ce n'était pas le discours du Kage qui l'avait attiré mais plutôt la foule. La junin voulait connaître leur réaction. C'était dans cette optique là qu'elle avait traîner son misérable corps endoloris jusqu'ici. Elle avait évité les shinobi qu'elle connaissait, elle ne voulait parler à personne.

Alors enfin l'Hokage fit son discours. Clair, objectif ... Comme Kazami l'imaginait. Pourtant, bien qu'elle s'était préparée à ces mots, son coeur ses serra. Alors que Gekido annonçait une démantèlement de trahison réussis, Kazami n'y voyait qu'un échec. Elle avait beau se dire qu'elle l'avait fait pour le bien du village, elle se sentait coupable.

La réaction de la foule fut impressionnante. D'abord des bruits étonnés, puis des chuchotements. Kazami les regarda. Ils avaient les sourcils froncés, comme mécontent. Comment pouvaient-il ressentir de la haine ? Le village avait été sauvé d'une menace et eux tout ce qu'ils retenaient c'était qu'un Uzumaki avait tué un Chikara. La rouquine ferma les yeux devant se spectacle. Ses larmes se mélangèrent à la pluie, la pluie se mélangea à sa tristesse et sa tristesse à sa solitude. Nakatsu était partit. Un morceau de l'âme de la jeune femme s'était envolé avec lui.

Elle en avait assez vu de ce village. La colère et la tristesse de la foule était presque palpable. Elle agressait Kazami comme si elles lui enfonçaient des couteaux dans le ventre. Sans rien dire, la jeune femme quitta la foule d'un pas fantomatique.

Aujourd'hui était un grand jour pour Konoha. Et pour moi. En effet, c'était aujourd'hui que le Hokage affilié au Clan Uzumaki allait prendre la parole afin d'effectuer une annonce. Personne ne savait en quoi consistait cette annonce, et personne n'avait su lui dire si cette demande d’audience auprès de la population était une bonne chose. C'était rare qu'un Kage s'adresse ainsi à son village.

Cependant, au vu du caractère exceptionnel et obligatoire de la chose, de nombreux Konohajin étaient venu s'agglutinés devant la tour des Hokage. Cependant, contrairement à cette masse, je me trouvait sur les hauteurs de Konoha. Sur les toits. Je faisais partie des rares ninjas à avoir été demandés en tant que Garde lors de cette manifestation peu habituelle. Ainsi, ma mission était de prévenir et de contenir tout actes visant l'intégrité physique du Kage. Je me devais donc d'être près à réagir à la moindre chose inhabituel.

Ainsi, l'un des chef du village caché des feuilles commença son discours. Et, malgré la pluie -qui n'était pas pour me déplaire- aucun membre du village ne bougea. Ils étaient tous suspendu aux lèvres du Kage. Il fallait bien avoué que ces paroles n'était pas commune. Il parlait d’infiltration, de trahison et d'assassinat. Et, pendant à Shinji qui m'avait souvent mis en garde à ce sujet, je ne peux réprimer un frisson d'effroi. Ne pas transgressé les règles assurera une vie longue et prospère, pensais-je. Et, alors que le Kage essayait de faire comprendre aux habitants de Konoha que de véritable monstre se trouvait à l'extérieure, je vis de nombreuse réaction. Cependant, une me surpris plus que les autres. Une femme, rousse, se mit à quitter l'assembler. N'était-elle pas, de par son appartenant au Clan Uzumaki, censé être celle qui soutenait le Kage ? Je ne comprenait vraiment pas cette femme. Mais, revenant à ma mission, je me remis à fixer la foule. Il ne fallait rien laissé passer.

Il y eu de nombreuses réaction dans la foule durant mon annonce. Cependant, alors que j'avais marqué un temps d'arrêt conséquent pour que certaines personnes osent s'exprimer, personne ne le fit. Je voyais, notamment avec les personnes situées au premier rang, que mon annonce ne faisait pas l'unanimité. Et j'en étais conscient. Cependant, et bien que mon annonce n'eus que la moitié de l'effet escompté, je me devais de continué mon discours. Je voulais un Konoha grand et fort. Et cela commençais par ce que j'allais dire:



Je n'étais pas un grand orateur. Ni même un bon politicien. J'étais plus un homme de terrain, de contact. Je n’appréciais guère les non-dit et les sous-entendus. Tout d'abord parce que ma nature franche ne les comprenais pas toujours mais également parce que mon éducation ne m'avait guère permis de pratiquer ce genre de discours. Cependant, j'étais assez content de moi. Je n'avais peut être pas galvanisé la foule mais j'avais su, au moins, la calmé et la rendre intéressé. Et, cela allait sans doute continuer aux vu que ce que j'avais encore à leur annoncer.

J'assistai à cette réunion comme tout citoyen de Konoha devait de ce le faire. Jusqu'à ce que l'annonce tombe. Il était mort. Mes larmes se mirent à coulés. Je m'étais promis de ne jamais pleurer. Mais trop tard. Il était le seul ami que je n'avais jamais eut. Nakatsu était tout pour moi. Je lui aurait pardonné, même si il c'était allié à des vampires ! J'avais besoin de lui ! Puis l'hokage nous informa que nous travaillerons à présent en équipe.



Je m'enfuis en courant, et j'aperçus la fameuse fille aux cheveux rouge. Elle pleurait aussi, mais je ne la sentais pas. Je savais qu'elle avait joué un rôle là dedans. Nakatsu avait raison. Les Uzumaki sont tous des salauds.

Perdus dans la foule, Kotaro était lui aussi venue assister à l'annonce du Hokage. Cela faisait a peine quelque jour qu'il était rentrer au village et il ne pouvait pas manquer un événement pareil aussi tôt après son retour. Surtout qu'il aurait certainement l'occasion de faire des portraits intéressant c'était t'il dit en venant.

Sauf qu'il fût comme la plupart des gens surpris pas les dire de l'Hokage Uzumaki comme la plus part des civils. D'abord par le fait que des vampire ait tenter d'infiltrer Konoha pour attenter à la vie de la prêtresse et pour cela, il était satisfait de leurs morts. Ils ne fallait pas plaisanter avec ces créature de la nuit. Cependant, c'est la mort du traître Chikara qui le choquer le plus ainsi que l'absence du Hokage les représentant. Cela sous-entendez t'il que l'autre kage n'avait pas eu son mots à dire dans l'histoire alors que cela concerner directement son clan? Le fait qu'un Uzumaki annonce la mort d'un chikara ne semblait pas bien vu par les membres de se clan présente.

Soupirant, le ninja avait décider de partir alors que le kage n'avait pas encore terminer. La réaction de certain le déprimer et il regretter un peu d'être déjà revenue à konoha finalement. Ce que le kage dirait aprés, il le serait forcément d'une façon ou d'une autre après tout.

Marquant un silence, je repris



Petit à petit, les gens commençaient à partir. Ce discours n'avait peut-être pas eu l'effet escompter finalement. Il n'avait peut être pas galvaniser les habitants de Konoha ni même resserrer les liens entre les clans. Peut-être même que cela avait eu l'effet inverse. Cependant, je m'étais montré honnête avec la foule. Je ne leur avait rien caché. Enfin, sauf l'absence de Yasuo.

Tout en regardant la foule ce disperser, je fis signe aux ninja poster qu'il pouvait disposer. Je n'avais plus besoin d'eux. A présent, je me devais de retourner à mon bureau et terminé les projets que j'avais annoncé. Hormis les équipes, rien n'étaient terminé pour le moment.