Il n'avait pas l'air mauvais ni agressif vis-à-vis de la présence de la jeune fille. C'était un bon départ, mais cela restait des plus étonnant. Peut-être vivait-il tellement reculer du monde qu'il n'avait pas conscience du danger qu'elle pouvait potentiellement représenter en étant une Minashigo. Elle non plus n'en avais pas confiance en tout cas et c'était parfois la bien le problème. Elle ne comprenait pas vraiment qu'elle était différente, mais elle savait qu'elle pouvait rendre les autres " pas bons " si elle jouait trop fort avec eux. L'homme semblait comprendre en tout cas qu'elle ne lui voulait pas le moindre mal, qu'elle était juste curieuse de sa présence certainement autant que lui l'était de la sienne. C'était toujours difficile de communiquer avec elle, mais si les gens prenaient la peine de la toucher, ils sauraient. Certes, sa peau semblait étrange et son apparence n'était que rarement au goût des gens et pourtant quand il prit sa main elle vit son visage changer légèrement. Pas du dégoût, mais de la compréhension certainement. Elle se mit à sourire, heureuse d'être reconnu dans ses émotions malgré que l'homme eût certainement ressenti de mauvaises émotions à l'instant, car tu traversais de dures épreuves. Il se présentait à elle et elle était heureuse de cela. Elle comprenait généralement les choses simples et avec les mots " Nom " ou " Prénom " elle savait ce qu'elle devait répondre. Elle réfléchissait plus qu'il n'y paraissait pas, cette petite et réagissait par association.
« Chuuhisu pa baa ! [ Chujitsu n'est pas mamie ! ] »
Sa voix était vraiment celle d'une petite fille, un petit peu plus profonde peut-être, mais il était clair qu'elle n'était pas très âgés. Sa queue se mettait à s'agiter, ondulant sur le sol doucement, heureuse de savoir le nom de quelqu'un même si très clairement, sa diction laissait vraiment à désirer. Elle se redressait sur sa queue, forment comme un tabouret sous elle et replia ses jambes afin de cacher sa nudité qui bien que son apparence ne laissât rien voir, restait une chose qu'elle avait apprise avec Mamie.
Elle disait son prénom, toute fière et certainement très heureuse de pouvoir se présenter enfin à quelqu'un. Elle n'avait pas parlé avec quelqu'un depuis des jours et des jours voir mêmes des semaines. L'homme continua sa phrase et s'absentait. Komē resta sur place comprenait quelques mots sans trop savoir si elle devait suivre ou non, car elle était aussi éduquée à suivre les mouvements. Elle avait certainement l'intelligence d'un enfant en bas âge, mais l'instant d'un animal. Un jour, elle grandirait peut-être, mais les enfants sauvages n'étaient jamais simples à maîtriser, surtout quand ceux-ci posséder des dents plus longue que celle des Kenketsu ainsi qu'une queue d'approximativement 2 mètres constitue majoritairement de muscle. Il revint à peine 10 minutes après et elle n'avait pas bougé d'un poil. Mais en voyant la carcasse du cochon qui lui donnait elle se mit à saliver et a regarder l'homme et l'animal l'un après l'autre a plusieurs reprise.
« Kini ! Chuuhisu vaand ??? [ merci ! Chujitsu veut de la viande ? ] »
Directement, la petite fit signe à l'homme d'attendre et partit en deux minutes prendre des branches et des feuilles avant de faire quelques mudra et d'allumer un feu. Elle savait que Mamie ne mangeait jamais de viande cru alors elle s'arrangeait toujours pour la faire cuire avant de la donner à sa mamie. Ici, elle ne connaissait pas le régime alimentaire de son hôte, mais il devait certainement lui aussi manger de la viande cuite, comme Mamie. Elle attrapa la carcasse du cochon et en arracha une pattes avant de la suspendre au-dessus du feu avec sa queue pour éviter de se brûler pour faire cuire le morceau de viande. Mamie ne mangeait jamais autant, mais elle avait déjà vu des humains manger autant. Alors que la viande se mettait à cuire elle joint ses mains en fermant les yeux.
Sans plus attendre, elle ouvrit grand la bouche, dévoilant d'immense dent avant de les plonger dans la viande directement, cru et pleins de sang, qui répugnait son visage et sa poitrine du précieux liquide. Elle ne mit pas longtemps à dévorer l'animal, avec très peu de manière elle s'empiffrait, brisant les os et faisant que peu de distinction dans ce qu'elle mettais dans sa bouche. Elle marchait à peine, respirait en mangeant et le spectacle n'était clairement pas des plus doux à voir. Elle était affamée et elle avait finalement de quoi se remettre. En quelques minutes il ne restait plus que les os majeur avec encore un peu de chair dessus, quelques organes dangereux a la consommation crue qu'elle devait avoir par instinct évité. Son ventre avait légèrement gonflé avec toute cette nourriture alors qu'elle se relevait de son repas, couverte de sang. Elle se retourna vers l'homme et lui fit un grand sourire avec un air joyeux. La viande qui pensait à sa queue n'avait pas fini de cuir évidemment, mais après un tel spectacle, il serait peut-être difficile d'avoir encore faim.