Le retour d'un Prince

Soudainement, un garde se rapprocha alors du jeune garçon et de l'animal.


Le garde observa le visage de l'homme et se rendit compte qu'il était face au terrible Hattori Gareki, le prodigieux élève du traître et puissant Hattori Buichi. Plusieurs individus se mirent à beugler de joie en observant que le fils de l'Empereur était vivant.



Rin fut étonné de la réponse de son maître, comment pouvait-il le savoir ? Possédait-il le même don que l'Empereur et pouvait-il sonder son entourage ? Le jeune garçon n'y croyait pas trop, son maître s'était fait duper par son odorat à de trop nombreuses reprises pour que ceci soit possible.

L'homme se mit à marcher alors, poussant le garde par la même occasion. Gareki était un homme reconnu comme mystérieux, mais particulièrement fort. Les hommes respectaient et redoutaient son intelligence tandis que les femmes rêvaient de passer une nuit avec cet homme reconnu comme particulièrement apprécié par les hautes autorités. Le professeur le ressentait, l'ambiance n'était plus exactement la même à Kumo, les masques rouges n'étaient clairement plus à l'ordre du jour. Effectivement, Kazuna n'était pas ici pour tenter de le convaincre de choisir sa faction...

Le Hattori le savait, le Raikage ne viendrait pas lui ouvrir la marche, pour la simple et bonne raison qu'il venait de le croiser de manière officieuse. Rin était trop jeune et ne s'était pas douté que seul son père pouvait intervenir de la sorte.


De nombreuses personnes observaient la situation de loin tout en craignant de trop s'approcher du véritable trésor de Kumo. Ils se mirent alors à marcher en direction de la demeure de l'Empereur...

Ton maître te montrait une grande muraille et il le nommait Kumo ! Était-ce le nom de l'esprit de ce grand mur ? Peut-être ? Peut-être pas ? Peu importait, il semblait heureux d'être ici et c'était tout ce qui t'importait ! Un homme s'approchait et après la bataille dans cette grotte tu te méfiais de tout le monde. Les poils hérissées tu montrais tes quenottes.


Tu alertais le Biscuit par tes petits cris. Celui-ci était prêt à mordre leur confrère. Il avait peut-être faim ? Il voulait le manger de ses propres dires. Était-il cannibale ?


Et oui, au cours de ces derniers mois tu apprenais ce nouveau langage: l'humain. Vous finissez par entrée à l'intérieur de l'esprit Kumo qui fermait sa bouche après vous avoir avaler. Drôle de maison. Et... oh mon arbre sacré, qui était tout ces personnages ?! Terrifiez par le nombre important tu te cachais dans le t-shirt de ton maitre.

Le petit Tanuki semblait de mieux en mieux parler et il venait de prononcer de vrais mots.


Après plusieurs minutes de marche, ils arrivèrent dans une grande salle.


Rin omettait volontairement ce que Gareki venait de lui dire, il ne pouvait pas croire au fait que l'Empereur ne soit pas ici. C'était sûrement un test. Le jeune garçon vit alors une femme sortir du couloir de droite...


Elle était toujours aussi belle que dans ses souvenirs, mais elle semblait plus froide... Le jeune garçon ne savait pas quoi faire. Il sentit alors comme quelque chose le poussant vers sa mère, était-ce son senseï ? Il se mit à courir vers elle... Le palais doré était remarquable et l'enfant semblait reconnaître chaque recoin de son ancien paradis. Tout était identique...

Revoir son fils après si longtemps n'était pas simple pour cette mère désœuvrée. Elle se baissa pour prendre l'héritier dans ses bras tandis que la prêtresse vint rejoindre la troupe. Elle remarqua alors que Gareki observait cette femme encapuchonnée avec un certain dédain, il était sûrement au courant. Elle ferma les yeux en sentant l'odeur des cheveux du jeune Rin.


Soudainement, l'Impératrice remarqua une petite bestiole sur son fils.


La jeune femme souriait et en oubliait presque son importance dans ce monde. Toujours collé à son fils, elle lui susurra :

Le jeune maître semblait déboussolé et tu te devais de garder un œil sur lui même emmitouflée dans ses vêtements. Tu entrais en terrain totalement inconnu. Cette fois-ci l'enfant entrait dans une sort de temple et dont le lieu montrait de jolies choses brillantes autant sur les murs qu'en décoration. Soudainement non loin de là sortait une magnifique femelle ! Qu'elle était belle ! Si tu ne connaîtrais pas ton grand amour et que tu étais un mâle, c'était celle-ci que tu aurais choisi. L'enfant la reconnaissait et se jetait dans ses bras après un court moment d'hésitation. Tu lâchais un petit cri, car tu étais écrasée par l'embrassade !


Avais-tu fait quelque chose de mal ? Était-ce une technique pour t'écraser ? Non, sûrement pas, cela devait être une longue retrouvaille. Tu sortais de ta cachette un peu plus confiante et t'installais sur l'épaule de Rin pour pouvoir câliner toi aussi les deux individus. Tu te souvenais alors que l'enfant disait maman. Pour en être sûre, tu lui posais la question.

Caressant le dos de son jeune fils, la femme se mit à sourire en observant la petite bestiole.


L'enfant se sépara de sa mère et prit son animal dans ses bras.


Rin n'était nullement un enfant rebelle, tout au contraire. Le jeune Hattori était quelqu'un de particulièrement calme et agréable, il préférait l'amour au conflit et malgré l'entraînement de son senseï, il avait un certain respect envers son entourage.



La femme était étrange et paraissait énigmatique, Rin était un peu étonné de voir une telle personne aussi proche de sa mère. Malgré tout, il ne pouvait pas détester un individu pour si peu.

Ton grand amour te présentait à sa mère, ce qui te réchauffait ton petit cœur. Tu faisais un pas de plus dans ta nouvelle famille et un jour, quand tu seras prête, tu leur demandera la main de Rin. Mais très vite tu mettais tes sens en alerte lorsque tu percevais cette... dame ? Encapuchonnée.
Tes poils s'herissait et un long frisson de dégoût te parcourait l'échine. Était-ce ta rivale ? La future promise de ton jeune maître ?


Tu te mettais devant ce personnage mystérieux et étrange dont tu ne savais pas grand chose. En même temps tu ignorais beaucoup de choses, donc ce n'était pas difficile...


Et toc ! Hors de question de le partager avec une inconnue dont même l'enfant semblait pas connaître au vu de sa tête. Tu grognais tant que tu la mordrais presque si elle tentait de s'en approcher d'avantage. Tu défendais ton territoire et ton mâle contre l'inconnu.

La femme parlait avec mystère et semblait séduire le jeune garçon en usant de belles paroles. Elle connaissait ce monde depuis si longtemps qu'elle pouvait aisément raconter les histoires de la plupart des tribus... La femme encapuchonnée savait plaire aux Hattori et elle jouait de ceci pour récolter les bonnes grâces de ce peuple conquérant.


Le jeune homme gronda la bestiole tandis que Gareki semblait observer la scène avec méfiance, il savait reconnaître une monstre lorsqu'il en voyait un... Durant cette courte discussion, l'Impératrice s'était éclipsée et elle revenait déjà avec de nombreuses friandises sur un plateau d'argent.


Elle se mit alors à regarder son enfant avec tendresse. Gareki fit alors signe à son élève qu'il était temps pour lui de partir, il s'approcha alors pour dire :


La phrase était autant destinée à Rin qu'à Tiny, le Kumojin doutait du fait que la bestiole comprenne le message caché derrière ceci...


Le petit garçon prit alors la direction des nombreuses pâtisserie et dit alors à Tiny :

Quelle crâneuse en plus ! Elle faisait genre tout connaître pour impressionner Rin. Alors que tu t'apprêtais à faire toi aussi ta parade nuptiale ton mettre te disait "méchante, Tiny"... C'était alors que ton petit cœur se brisa en morceaux. Il choisissait cette horrible encapuchonnée. Toujours assise sur l'épaule de l'enfant, tu lui tournais le dos. Et oui, tu n'étais pas UNE tanuki pour rien. Tu te désintéressais complètement de ce qui se passait par la suite, faisant ton boudinage de ton côté. Tu l'aimais, mais tu lui en voulais de défendre une autre en insinuant que tes actes n'étaient pas justifier. Tu entendais Biscuit-sensei, étrange comme nom d'ailleurs, discuter brièvement avec le jeune maître avant de quitter les lieux. A l'heure actuelle, si tu pouvais faire pareil, tu le ferais ! Mais hors de question de laisser la trainer tourner autour de mâle même si celui-ci semblait avoir fait son choix. Rin se dirigeait alors vers un truc qui brille avec plusieurs "friandises". C'était comme ça qui les nommait. Il t'en proposait une pour y goûter, mais ta colère n'était pas partie. Tu lui tournais les talons et t'asseyais énerver la queue droite.


Tu n'aimais pas agir de cette façon, mais pour te faire comprendre tu n'avais pas d'autres moyens plus "parlant" pour le jeune humain.