Juste une mise au point...

Tu attends avec une grande impatience le retour du maître de maison en restant allonger sur ton lit et reprendre du poil de la bête après ta petite escapade au palais impériale. Tu ne sais pas par quel miracle tu as fait pour t'en sortir, mais le plus important était que tu étais désormais chez toi et qu'il fallait réfléchir à un plan pour contrecarrer celui de Raiko. Tu ne cesses de ruminer les idées, et le plus simple serait déjà d'en parler à Yuhei pour qu'il sache dans quoi tu t'engages et principalement dans quoi TU l'as engagé contre son gré. Tu penses que le fait de protéger l'empire sera un bon poids dans la balance et qu'il pourra probablement passer l'éponge après un instant de tranquillité. Mais il est parfois compliqué de savoir ce qui se passe dans sa tête. Tu ne pari pas trop là-dessus pour le moment et attends dans un silence monacale d'entendre les bruits de pas de ton frère. Tu finis par t'assoupir et te réveiller en sursaut après une sieste des plus agitée. Tu avais le sentiment d'avoir loupé un chose lors de ton retour vers le manoir. Tu penses que quelqu'un à vu au travers de ton déguisement et t'avait convier. Un sentiment désagréable qui te donne mal à l'estomac. Tu n'avais que de vague souvenir, et la simple chose était une petite lueur violacé. Tu en aura le cœur net un autre jour... Si cette personne t'avait percée à jour, elle ne se serait pas contentée de te saluer poliment alors que tu n'avais rien à faire dans ce palais dans le premier lieu. Il commence à se faire sombre dehors et tu te dis qu'il doit être rentré depuis le temps. Tu te lèves et te diriges vers sa chambre, il n'y est pas et te dirige vers son bureau dans l'espoir de le trouver. Tu entends un bruit à l'intérieur et décides de frapper à la porte. Tu n'attends cependant pas la réponse et entres en affichant ton plus grand sourire. Le même sourire que tu affiches quand tu penses avoir fait quelque chose que tu n'aurais pas dû faire.


Tu le regardes en avançant vers son bureau. Tu t'assois sur le coin en prenant le temps de replacer ton hakama. Tu poses ensuite tes mains sur tes cuisses comme le ferait une geisha et attends quelques secondes qu'il soit complètement en mode écoute. Tu prends une grande inspiration et lâche tout dans un souffle.



Tu savais qu'il n'allait pas comprendre en faisant des sous-entendus, autant aller droit au but. Tu attends simplement sa réaction avant de poursuivre tes explications. Il n'aura pas vraiment d'autre choix que de les écouter, mais à savoir s'il veut que tu sortes de son bureau pour se calmer avant ou s'il encaisse tout d'un coup.

Tu étais à peine rentré de mission. Tu avais passé ta matinée à courir après des malfrats des quartiers des plaisir qui s'assainissait de jour en jour, mais qui au fur et à mesure attiré de nouveau et terrible vices. Plus tu capturer et neutraliser plus il y en avait et cela commençait sérieusement à te courir sur le haricot. Il faudrait bientôt que tu t'entretiennes avec ton sensei, le Raikage pour voir et obtenir une permission spéciale pour reprendre le contrôle de ce quartier malfamé et surtout dangereux pour l'empire de par sa gangrène grandissante et nécrosant de plus en plus la vie de la ville. Tu avais rapidement connaissance des gens à la tête de tout ce cirque dont ta connaissance Hattori Kuraso dont tu n'avais plus de nouvelle après son départ en mission. Mais les actions d'Azamuku récemment n'avaient fait que raviver de vieille blessures clanique entre Hattori et Miwaku et nombreux étaient ceux de ton clan prêt à beaucoup pour voir cet homme mourir et ravaler ses désirs d'égalité des clans. Mais personne ne pouvait ignorer un problème plus grand encore que ce miwaku là. Un problème qui n'allait pas tarder d'ailleurs à devenir le tien vu les actions de ton frère qui venait tout juste de frapper à la porte de ton bureau alors que tu remplissais de la paperasse concernant les criminels précédemment appréhendés.



Tu avais l'habitude qu'il t'annonce ses bêtises et tu n'avais pas que cela à faire de lui remonter les bretelles à chaque fois, il était un adulte responsable après tout. Enfin responsable civilement, c'est ce que tu entendais par ces mots du moins. Dernièrement, Nobuhisa avait était très occupé avec ses propres affaires et tu étais plutôt fier de lui et de ce qu'il accomplissait pour l'instant, voyant qu'il avait pleinement embrassé la liberté que tu lui avais accordé en le sortant du joug du quartier des plaisir et de l'esclavagisme des miwaku sur leur propre clan. Mais ce que tu entendais là... Te laissait quelque peu sans voix. Il avait pris ton apparence ? Jusque-là cela n'aurait rien fait à l'homme que tu étais si cela avait permis à ton frère de se payer des services de luxe mais pour aller voir le Raikage ? Et en plus tomber sur sa femme... Pour finalement être chargé de démanteler la pègre ?



La question était posée. Tu voulais l'explication exacte, clair et net sans oublier le moindre détail. Tu avais était engagé dans un plan sans même le savoir, mais c'était celui de Nobuhisa et pour cela, il pourrait être tué. Tu en avais conscience et tu devrais maintenant assumer ses actes.

La surprise sur le visage de ton frère n’était pas vraiment camouflée, il avait l’habitude de t’entendre déballer les âneries que tu fais, mais le niveau avait considérablement augmenté en un instant. Tu n’avais pas simplement déclenché une bagarre dans un bar ou mal parlé à un vendeur qui abuse sur les prix. L’impératrice était dans la balance et il les conséquences n’allaient pas être aussi légères si jamais tu décides de faire le mort. Tu te racles la gorge en forçant un sourire pour faire mine d’être détendu et tenter de faire de même pour Yuhei malgré le fait qu’il t’est dit qu’il allait te protéger. Tu savais juste qu’il préférait écouter l’histoire entière avant de te reprocher en trois parties détaillées ce qu’il te reprochait par une thèse, anti-thèse et une synthèse. Tu te lèves du bureau et te mets devant lui en mode rapport de mission. Le dos droit, les bras croisés dans le dos. Il est vrai que ces derniers vous étiez occupé et que tu n’avais pas pu le mettre au courant de tout ce qui se passait dans l’ombre de Kumo. Il était l’heure de remettre les pendules à l’heure.



Tu reprends ton souffle un instant et repenses à ta conversation avec l’impératrice et remets tous les éléments à leur place pour ne pas t'éparpiller dans tes explications.





Tu souffles un grand coup et montre un visage plus concentré en réfléchissant à tout ce que tu peux lui dire encore. Tu te dis que même les détails les plus infimes pourraient être liés à cette affaire. Mais pour l’instant rien de concret ne te viens en tête. Ton expression se montre plus inquiète et tu mets tes bras le long de ton corps avant de t’incliner devant le jeune maître Hattori.



Tu te redresses l’air désolé, mais tu n’allais pas faire mine de n’avoir rien fait. Ce n’était pas ta parole que tu avais mise en jeu, mais bien celle de ton frère.

Les informations arrivées les unes à la suite des autres et tu écoutais attentivement ton frère annoncé les mauvaises nouvelles, car il ne pouvait s'agir que de cela puisque l’impératrice était de mise dans l’équation. Non pas que tu ne l’aimais pas, elle était la sœur ainsi que la chere et tendre de ton maintenant sensei… Mais tous les proches de la famille royale savait que ce n’était pour beaucoup qu’une façade. Tu étais même très bien placé pour savoir que l’impératrice était une personne étrange avec tout ce qui avait put se passer avec les masque rouge, les kenketsu ainsi que cette… Prêtresse de Konoha qui la suivait depuis son retour à Kimo. Tu n’avais simplement pas confiance en elle, sa vision de Kumo n’était pas du tout celle que tu te faisais d’un empire puissant et soudé. Mais Nobuhisa avait soulevé le souci et en effet, l’empire n’était déjà pas uni et il fallait bien prendre le problème à bras-le-corps un jour. L’impératrice t’avait chargé, toi , Hattori yuhei, le fils du traître. Le fils de l’ennemie de la famille royale, le fils du zélé aveuglé par la force et le pouvoir. Toi, pour assainir kumo. Était une façon de te faire par de sa confiance en toi après que son époux t’est fait preuve de la sienne ou est-ce une façon de te mettre sur la touche ou te faire disparaître ? Tu ne voulais pas croire que l’impératrice soit si malveillante à ton égard.



Tu te redressais sur ta chaise, ouvrant ton tiroir et sortant ton paquet de cigarettes avant d’en allumer une rapidement. Tu consumer la cigarette, une respiration calme trahis certainement par ton pieds qui tapait le sol en rythme de façon régulièrement. Tu n’était ni vraiment stressé ni anxieux pourtant, alors c’était peut-être de l’excitation. Tu n’avais pas eu de véritable mission avec Nobuhisa depuis un moment et tu avais là un ordre impérial à faire suivre. Ton frère était certainement tout aussi fidèle que toi à l’empereur, et même si tu ne te considères pas faible et que le raikage t’avait choisis toi parmi des dizaines de prétendants pour être son élève… Ta plus grande fierté était certainement Nobuhisa. Tu admirais cette personne. Celui qu’il fut, celui qu’il avait était, celui qu’il est et celui qu’il deviendrait. Un miwaku transcendant son statut d’esclave imposer par sa propre chair pour n’être ni miwaku ni Hattori, mais simplement libre et conscient de sa place dans cette société en tant qu’individu libre.



Tu finissais ta cigarette au même moment, l’écrasant dans le cendrier avant de croiser les mains devant ton visage impassible, presque menaçant. Tout cela était sérieux pour toi, ton nom, ton honneur était en jeu.

Tu sentais bien qu’il n’était pas de bonne humeur quand il sort son paquet de cigarettes et qu’il commence à fumer devant toi. Son calme apparent n’est là que pour camoufler l’importance qu’il porte à ces informations que tu viens de lui donner. Il avait compris l’importance de la situation et ce n’était pas encore l’heure du sermon. Tu préférerais que cela se fasse rapidement, mais ton calvaire durera un peu plus longtemps. Tu l’avais cherché et tu allais devoir assumer la galère dans laquelle tu t’étais mise. Un léger soupir s’échappe et tu adoptes l’attitude que tu dois avoir dans cette situation et être un espion avant d’être son cadet.



Il est vrai que les Hattori avaient plus de pouvoir dans cet empire et les Miwaku se sont fait trahir par leur propre sang, il est temps de rétablir l’ordre. Commençons par la tête de cet asservissement qui n’est autre que le Honni du clan. Il ne semble plus avoir conscience qu’il fait partie du clan qu’il utilise pour grimper les marches du succès. Tu avais l’autorisation de frapper, les Hattori ne seront pas un problème pour toi. Il te fallait simplement agir rapidement. Tu recules d’un pas et t'incline une fois de plus. Tu vas en direction de la porte de son bureau pour sortir. Tu devais contacter les Miwaku de la réunion. Azamuku n’est pas là, ça en fait un de moins, mais Kagero était une valeur sûre. Soshi à voir de même pour la petite Iwata. Ils auront probablement des alliés. Si ce n’est pas le cas, il faudra simplement se montrer prudent.

Tu savais que les actions de ton frère allé être au centre d'une conspiration qui pourrait changer le visage du village de Kumo. Les ordres établis entre les clans du village allaient être changés ou du moins évoluer et cela serait une évolution nécessaire au village. C'était compliqué de savoir ce qu'il allait advenir de l'ordre, mais dans tous les cas, tu serais là pour le maintenir. Nobuhisa avait apparemment déjà son plan et tu avais parfaitement confiance en lui pour agir. Il avait toujours eu carte blanche et il ne t'avait ni jamais déçu, ni jamais trahis. Nobuhisa était comme toi, un fervent croyant en l'empire de kumo, un adepte de Masashi. Tu ne pouvais pas sourire, le temps allait être difficile et à partir de maintenant, tu devais mettre un pied dans la politique du village, chose que tu avais jusqu'a présent refuser pour diverse raison. Premièrement pour ne pas suivre les traces de ton père et deuxièmement pour éviter d'embarrasser l'empereur avec ton manque d'expertise dans le sujet. Ton père avait été un briant conseillé, une main de l'empereur puissante et avertit bien qu'aveuglé par son désir de pouvoir et son ivresse de puissance. Mais tu grandissais toi aussi et tes derniers entraînements avec l'empereur te donnaient pleinement conscience de ton potentiel.



Tu sortais une autre cigarette en voyant Nobuhisa s'éloigner et se diriger vers la porte. Tu soufflais lourdement en appréhendant la suite, non pas par peur, mais par excitation. Tu ressentais cette chose que tu n'avais que rarement ressentis... Tu étais éveillé. Prêt à agir et plus que jamais confiant en tes capacités et celle de l'empire.