La Bibliothèque... c'est par où ?


Archipel de Mizu, Centre-ville

Année 4 | Printemps

Dialogue de personnage
« Gin.. Malheureusement, quand tu liras cette lettre, »


L'histoire d'un Kaguya, que la vie n'avait pas béni de dons extraordinaires, mis à part la vie, que ses parents avaient jugé bon d'épargner avant de le laisser pour mort au fin fond de l'île où nul n'était venu le retrouver. Un abandon pur et dur, pour un enfant qui à l'âge de cinq ans ne maitrisait en rien les arts claniques et n'avait pour ainsi dire aucun talent lui permettant de continuer l'œuvre de sa famille : Être fort, doué, pour affirmer leur position au sein du Clan Kaguya.
Un enfant, qu'un vieillard ayant été banni des sphères Kaguya de par sa maladie, et sa vieillesse avait recueilli et abrité pendant des années, pour lui apprendre la vie, là ou l'enfant était devenu aussi sauvage que les bêtes qui l'eurent traqué avant de finir en brochette pour le gamin qui avait dû survivre à la dure, en échappant aux membres de son Clan qui voulaient la mort immédiate de tout membre inutile au combat. Un enfant, à qui le vieillard enseigna tout ce qu'il savait du Monde, de son point de vue détaché du Clan, de toute cette vague de violence, des guerres, loin du sang et des tripes dans lesquels avait baigné le petit Gin depuis son exil. Un enfant qui n'avait aucun don, et quasiment aucune chance de survivre...

Dialogue de personnage
« Je serai déjà mort... »


Plus de onze années s'étaient écoulées, le petit fauve était devenu un Homme, endurci, le corps comme taillé dans la Roche la plus solide que l'on puisse trouver : la volonté pure, l'effort, et la vie. Gin, tenait à bout de bras la dépouille de son Père adoptif, qui lui avait tout appris sur la vie, lui avait retiré tout ressentiment envers ses parents, son Clan, en lui montrant nombre d'ouvrages, nombre de possibilités qu'offraient le Monde. L'enfant était prêt à tout, mais son cœur lui, lui fit verser ses dernières larmes d'apprentissage : Kin était mort sous ses yeux, la main posée sur l'enveloppe qui contenait le papier expliquant son décès, et ce qu'il laissait derrière lui, "un garçon qui donne l'espoir, même sur cette île jonchée de cons bornés, une lumière qui m'a permis, de trouver le repos à la fin de mon temps".

Les cris de douleur, les larmes versées et l'adieu que fit Gin à son Maître, son Père, en brulant sa dépouille ainsi que l'endroit qui les avaient abrités pendant des années, partant en fumée, symbolisait un départ, la fin et le renouveau, le commencement d'un nouveau chapitre.

Six mois plus tard, Gin avait intégré le Village de Kiri en tant que commerçant. Kin lui avait fourni des consignes et l'arrivée de son fils adoptif avait été soigneusement préparée par un très vieil ami de son Maître, qui l'accueillit dans sa modeste boutique qui donnait sur la Mer, et sur les quelques végétations qui étaient parsemées, ici et là, sur cet Archipel ou l'eau régnait à perte de vue. Ses débuts ne furent pas faciles, il avait dû apprendre à s'intégrer dans une société où les Kaguya étaient forts présents, dans une société où résidait toujours une soif de conquête, de pouvoir, de sang. C'est en tant que Civil, que Gin poursuivit sa vie, tout en appliquant tout ce que lui avait transmis Kin, il parvint à assister le vieillard qui tenait sa boutique de plantes curatives, et qui lui donna en héritage de son ami d'enfance son établissement avant de rendre l'âme de vieillesse, à son tour. Ainsi furent les débuts du jeune Marchand dans ce Monde chaotique, mais il se faisait petit à petit à l'environnement, qui était bien plus humain que l'île où il avait dû grandir, chassés avec son Père adoptif dès lors qu'une horde de combattants du Clan les distinguait au loin.... Ici, il pouvait vivre, marcher sans courir pour sa vie à chaque instant, d'une manière détendue et fluide, comme les vagues qui s'échouaient sur les rochers qui faisaient tenir sa boutique.

Un certain après-midi, inondé de soleil, Gin avait eu le besoin de se divertir, de se mêler à la population locale de manière plus poussée. Il avait donc enfilé une tenue plus chic qu'à l'accoutumée, après une douche faisant suite à son entraînement quotidien, et se retrouvait alors en plein Centre-Ville de Kiri, à la recherche d'ouvrages sur la botanique. Il n'en payait pas de mine, mais ses talents se révélaient à des années lumières des prédispositions que ses parents biologiques eurent souhaité à la naissance de leur garçon. Malheureusement, l'orientation en Ville lui faisait cruellement défaut, et il se mit en tête de demander son chemin, à tout hasard, à quelqu'un, parmi cette foule immense qui l'intimidait totalement. Le teint légèrement rougi par la gêne, Gin interpella une dame, en se remémorant les leçons de savoir-vivre de son Père : Pas de sifflement, pas de contact déplacé... Pensées qui offusqua instantanément le Marchand qui venait de se rendre compte que les activités "artistiques" de son paternel adoptif lui retombaient dessus sous forme d'accusations... !

Dialogue de personnage
« Excusez-moi Mademoiselle, je cherche la Bibliothèque qui devrait ne pas être loin... je pense... est-ce que vous pourriez me guider s'il vous plaît ? »


Un sourire courtois, le corps bien droit et une allure pas trop louche, Gin n'avait absolument aucune expérience sociale en dehors de ses années passées avec Kin, et les quelques mois passés avec Gyoza, défunt propriétaire de la boutique appartenant à Gin désormais. Chance que cela fut, un grand être tout réservé, introverti ne pouvait absolument pas représenter l'archétype d'un batteur d'Os bien en formes, chose qu'il avait reçu pour impératif de dissimuler.

Publié le 18 Janvier 2021 vers 00h

Best Waifu

C'était une journée lumineuse et chaude en cette saison de printemps. Le soleil était tout aussi lumineux que mon sourire, tandis que mes joues étaient rosés. Depuis que j'avais accepté d'être la copine de Kyôta, ma vie était rendue un film d'amour continuel. Certes, il y arrivait qu'on se dispute sur des petites choses banales de la vie, mais, dans un tout général, ma relation avec mon fiancé était saine et me remplissait de bonheur chaque jour. Dans ma marche, je levais légèrement ma main pour observer la bague que j'avais dans mon doigt, laissant un sourire doux et des plus joyeux. J'étais la femme la plus chanceuse au monde, car, récemment, mon gentleman avait demandé ma main et avait souhaité que nous bâtissons une famille ensembles. Mon rêve d'enfant avait toujours été d'être reconnaissante à travers mon clan comme guerrière, mais, maintenant, je ne souhaitais qu'avoir une famille et vivre une vie tranquille et heureuse avec mon mari. C'était tout ce que je souhaitais maintenant et c'était dans cet idée de donner le meilleur de moi-même que j'allais me diriger dans la ville pour faire quelques courses.

D'abord, je devais déposer le livre que mon fiancé avait emprunté à la bibliothèque de Kiri. Un livre médical pour ses connaissances. Il aurait voulu le faire lui même, mais, malheureusement, une mission l'attendait et le temps lui était court pour faire ses quelques courses. Je n'avais que eu le temps de lui donner un doux baiser avant de le laisser partir avec ses compagnons de mission. Maintenant, j'étais quelques jours toute seule, laissant mon imagination préparé un petit nid douillet à son retour. J'étais aux anges, le sourire aux lèvres, les joues rosées, mais, dans ma marche, un jeune homme, qui semblait venir de mon propre clan, me demandait le chemin pour aller vers la bibliothèque. Je lui souriais, laissant remarquer le livre que j'avais dans les mains, puis, levant le bras légèrement, je fis signe à ce dernier de me suivre de la main. Je le laissais me suivre dans un silence agréable de mon côté avant de me tourner vers l'inconnu pour l'observer. Étrangement, son visage ne me disait rien, mais il possédait plusieurs traits de personnes de mon clan. Je fis le signe avec ma main, me présenta, pour voir s'il connaissait le langage des signes.

Dialogue de personnage
« Je suis Kaguya Kazumi, quel est votre nom, étranger? »


HRP : Les paroles sont en langages des signes bisou!

Publié le 10 Février 2021 vers 18h