Garde à vue et retrouvailles

Autant dire que tu n’étais pas fier de ce qui venait de se passer. Il est clair que tu n’avais pas fait preuve d’un très grand self control et que l’élève parfait de l’académie était loin à l’heure qu’il est. Tu ne contredis pas les accusations et il aurait été compliqué de le faire de toute manière. Il y avait assez de monde sur la place pour témoigner du petit assaut. Quand bien même, un Chikara basané qui frappe un genin accompagné d’un second Chikara coiffé en pétard et à la chevelure au reflet bleuté. Il n’y avait pas tant que ça de monde dans le village qui correspondaient à cette description. L’option de vous rendre par vous même au commissariat était plus simple. Tu n’avais pas vraiment suivi l’affaire, mais le simple fait d’avoir entendu ce Uzumaki parler de la sorte à ton cousin était une raison suffisante pour lui en coller une. Tu regrettes simplement le fait d’avoir saccagé les courses pour le repas et le fait que si personne ne te fait sortir, ta sœur ne va pas te louper et tu finiras probablement dans la même chambre d’hôpital que le genin que tu venais de corriger.

Tu attendais en silence, l’air renfrogné comme à ton habitude qu’on t’appelle pour t’interroger sur les faits et savoir si tu allais devoir faire des travaux d’intérêt généraux ou simplement t’excuser. Dans les deux cas, tu n’en avais pas envie. A choisir, nettoyer le village te serait plus agréable. Le fait qu’une personne dans l’enceinte de Konoha se permette des propos aussi xénophobe ne te plaisait guère. Uzumaki ou non, pour toi, il avait mérité ce qui venait de lui arriver et les excuses ne sortaient clairement pas de ta bouche en premier. Tu voulais savoir où était Kotaro et ce qu’il pouvait être en train de faire. Vous étiez séparés depuis que vous aviez annoncé la raison pour laquelle vous étiez là. Tu ne savais plus depuis combien de temps tu étais sur ta chaise à attendre, mais tout ce que tu savais c’est que ça faisait une éternité et que tu voulais simplement partir d’ici plus qu’il n’y avait plus rien à dire ou faire pour toi. Ils n’avaient qu’à envoyer un message chez toi pour t'informer de la punition adéquate. Tu t’affales sur ta chaise et commence à te faire glisser au point ou ton dos se trouve là ou devrait être ton postérieur tout en lâchant un râle pour expulser ta colère. Tu entends des bruits de pas s’avancer vers ta salle d’attente et tu te rassures en disant que tu allais enfin sortir.



Au lieu de ça, un des agent de police ne fait que passer et invite une personne à rejoindre ta petite cellule. Il ne manquait plus que ça. Si tu venais à avoir de la compagnie tu espérais au minimum qu’il s’agisse de ton cousin. Mais non, c’était un visage que tu connaissais déjà, mais un visage qui sur le coup ne te fais pas plaisir.

Il était déjà en garde à vue depuis 8 heures, il s'en fichait bien, cela lui avait permis de bien réfléchir à la mise en œuvre de son plan, il savait ce qu'il devait changer chez lui, donc cette garde à vue ne servait à rien, mais pourquoi pas après tout, il l'avait surement mérité, enfin, il l'avait mérité, pour sur. Mais en fait elle n'avait pas été si inutile, il avait planifié pas mal de chose, il était sacrément impatient ces derniers temps dis donc... Il avait vu deux camarades de cellules qui étaient rester là pour 4 heures chacun, il ne s'était pas trop ennuyer, il n'avait pas eu trop de repos, la nuit à venir ça allait être mieux si il la passait seul, il n'y avait pas énormément de place pour dormir. Mais il s'adapterait si c'était le cas, il n'était plus à ça près.

Il était dans les environs de 21 heures et il entendit la grille du sous sol où il était s'ouvrir, il priait intimement que ce n'était pas pour lui, il n'avait pas spécialement envie de devoir discuter avec un éventuel psychopathe qui avait laissé pour mort une personne, enfin ce n'est pas ce qu'il espérait, c'était un petit bisounours face aux deux qu'il avait d'hors et déjà vu aujourd'hui. Mais il vit une chevelure qui lui rappelait vaguement un Genin. Des cheveux bleutées, une certaine allure, pas de doute c'était Hikaru, le Genin avec qui il avait fait la mission, l'histoire avait mal finie. Il semblait mécontent de le voir, il ne semblait pas l'appréciait, en même temps on le comprend, le quiproquo était de taille. Enfin c'était surement un quiproquo en tout cas, c'est ce que pensais Daiki mais n'en était pas à 200% sur.

Ilse regardèrent dans les yeux une dizaine de secondes avant que le geôlier ferme la porte derrière son ancien compagnon, il alla se poser dans un coin de la pièce, il ne savait ni pour combien de temps il était là, ni pourquoi il était là, le temps aller se faire long si ils ne se parlaient pas, et avant de discuter il faudrait bien s'expliquer... Effectivement, les deux étaient en froid mais pour une raison inconnue à Daiki, mais ils voulaient qu'ils s'expliquent, il ne savait pas si il voudrait lui répondre. Mais il fallait bien essayer quelque chose non ? Il se leva et brisa la glace.



Ses genoux tremblaient, heureusement avec la pénombre il ne devrait pas le voir, mais il stressait beaucoup, il aimait bien Hikaru en soit, il était un peu impulsif, mais lui aussi dans une certaine mesure, si il ne l'aimait pas ce n'était pas grave, il ne voulait surtout pas que Hikaru crois qu'il validait un génocide d'un clan. Même si il n'était pas forcément très attaché à son clan, pour le moment en tout cas, il ne validerait jamais de tel acte, en grande partie car il appartenait à ce clan, il essaierait de faire renaître le clan de ses cendres comme il le pourrait.

Tu fixes le Kitto entrer dans la pièce et ne cache pas ton mécontentement. Tu savais ce que tu avais fais pour mérité un acharnement du sort, mais de là à être enfermé avec un gamin ayant défendu les idées de Mako et Kazami devant toi c’était probablement la pire des situations. Il le regarde s’installer et se demande s’il n’allait pas en plus s’occuper de lui. Un genin ou deux, il n’était plus à ça près de toute manière. Le silence règne pendant un moment et tu décides simplement de tourner la tête et de ne pas faire attention au petit blond qui fait semblant de ne pas trembler dans son coin de cellule. Tu aurais aimé rester dans ce silence mais une voix fluette t'interpelle. Ce qui te fait réagir n’est pas la voix évidemment mais la manière dont il t’appel. “Sama”? Il était complètement drogué ce gamin. Tu ne savais pas s'il se moquait de toi ou s’il essayait simplement de sauver sa peau. Apparemment la seconde option était la bonne. Tu écoutes les explications du jeune eisenin et te dis que tu avais en effet peut-être compris de travers ce qu’il avait dit dans ta petite colère du moment. Ce ne serait pas la première fois que tu te méprends sur les dires d’une personne et ce ne sera pas la dernière non plus.



Tu prends le temps de te refaire la conversation que vous avez eu auparavant et tente de voir ce que tu pourrais avoir mal compris. Le simple fait de rester avec tes pensées t’agace, il n’en faut pas beaucoup pour que tu t'énerves. Tu soupires un grand coup et réalise qu’en effet tu pouvais bien avoir mal interprété ses paroles. Tu croises les bras mais garde cet air râleur qui te colle au visage.



Tu n’en dis pas plus et tu hausse les épaules en le regardant toujours trembler dans son coin. Ton regard était clairement jugeur et tu n’appréciais pas vraiment le sentiment de peur que tu pouvais instaurer à l’instant. Tu fais un effort pour te détendre.


Un léger rire s’échappe et tu le calme en te raclant la gorge. Tu réalises aussi qu’il est en détention.

Il était encore froid envers lui, mais déjà il lui parlait, c’était mieux que rien...Il semblait réfléchir, à quoi ça il ne le savait pas, mais il réfléchissait, il n’avait pas particulièrement peur de lui, simplement il valait mieux l’avoir de son côté qu’en face. De plus, il avait été un bon coéquipier de mission, et même un bon ami… Même si ça ne s’était pas particulièrement bien fini, il avait apprécié faire cette mission avec lui. Ce qui le choqua est qu’il s’excusa, il ne savait pas que c’était possible, mais cela lui faisait plaisir de l’entendre, après pas de quoi se méprendre, il restait raleur et distant, mais c’était déjà mieux que rien non ?



Il sentait déjà que ça allait mieux, le stress de la demande était parti, il se préférait comme ça que tout tremblotant, enfin bref…
Il devait voir ses genoux qui tremblaient pour lui parler comme ça, en soit il ne lui faisait pas peur, c’était comparable à du stress, ou encore le froid, après il y avait peut-être un fond de peur dans tout ça, mais si c’était le cas ce n’était qu’en infime partie… Mais depuis qu’ils tremblaient moins, ça allait, sur ce Daiki se rassit.



Qu’avait-il fait ? Il savait qu’il avait le sang chaud, mais au point de tuer quelqu’un ? Il se posait bien trop de questions, il n’avait qu’à attendre les réponses, ce serait bien plus pratique que de communiquer seul… Mais à la question d’Hikaru il laissa échapper un petit rire.



Il n’avait que ça à faire, que ça comme distraction, alors il allait lui raconter, cela ferait passer le temps plus vite, enfin c’est ce que Daiki espérait pour le moins.

Tu hausse les épaules quand il te remercie, tu ne comprends pas vraiment la démarche, tu n’as fait que t’excuser à demi-mots après tout. Il devait être stressé ou effrayer de toi, tu ne savais pas trop. C’est un sentiment que tu as l’habitude de gérer quand tu es face aux nouveaux de l’académie. Tu es bien trop accès sur les ordres et n’aime pas trop sortir des rangs, mais c’est surtout ton air un peu trop sévère qui est la raison de ce comportement très peu appréciable de ta part qui est de juger continuellement les personnes en face de toi. Tu avais beau faire des efforts, il te restait du chemin et tu savais que cela te poserait problème une fois ninja confirmé. On apprécie que très rarement les esprits rebelles et c’est ce que tu étais pour l’instant. Le fais d’être un bon shinobi ne changera pas grand-chose face à ton attitude désinvolte. Tu te détends comme tu le peux et Daiki commence à engager la conversation.


Ton visage ne montrait pas de remords, tu n’en avais pas après tout. Mais tu parles calmement.


Tu n’étais pas fier, mais il méritait ce qu’il lui était arrivé.



Tu t'enfonces dans ta chaise et soupires, il y avait d’autre méthodes d’apprentissage autre que de passer à tabac sur place publique. Mais tu savais que ton stress y était pour quelque chose. En temps normal tu te serais contenté de lui mettre un simple coup de poing et non pas de déverser toute ta colère en un coup. Il en va de même pour ton cousin. Lui qui d’ordinaire et si calme. Il n’y avait pas à redire. Les derniers événements n’avaient pas eu que du bon sur vous. Il était véritablement temps pour toi de faire quelque chose pour te canaliser. Tu te concentres sur les explications du Kitto qui semblait limite être plus rebel que toi au final.



Tu ouvres grand les yeux et te demande ce qui se passe dans la petite tête de cet enfant. Il avait plus de tripes qu’il n’y paraît et clairement plus de violence. Mais ses explications te font rire et tu ne te caches pas vraiment. Tu essui la larmes sur le coin de ton oeil

Ils ont passé un tabac à un Uzumaki ? Eh bien dis donc, ceci dit ça ne l'étonnait pas vraiment de sa part, Daiki savait bien que Hikaru en était capable, ça il n'en doutait pas, il ne savait pas non plus qu'il avait un cousin mais ce n'était pas grave non plus, mais quelque chose titilla Daiki, après l'avoir tabassé il l'avait mis en PLS ? Pourquoi pas après, c'est une bonne option pour ne pas le tuer, mais c'était un peu bizarre, vouloir du bien de quelqu'un après l'avoir tapé était pour le moins étrange, néanmoins il appréciait cet acte, cela prouve que même si il avait ses raisons il ne perdait pas le sens de la camaraderie, enfin camaraderie…



Il savait bien qu'il n'aurait pas du désobéir à Shirona, mais c'était plus une question de fatigue que de désobéissance, il savait exécuté des ordres, simplement il serait encore en train de faire des travaux si il avait continué comme ça. Alors que là il était posé, même si ce n'était pas glorieux, c'était plus confortable et plus paisible, enfin, finalement, cette prison n'était pas si mal que ça.



Il en avait marre d'avoir cette affiche de bizarre au dessus de sa tête, ou encore cette étiquette négative de fuyard Kitto même si là ce n'était pas le cas, après il devait reconnaître qu'il ne lui lançait pas une pique pour ça, mais bien pour ses actes, et en soit il comprenait et était plutôt même d'accord avec lui. Après , les mots étaient particulièrement mal choisis, mais il avait l'habitude avec Hikaru, enfin cela ne l'étonnait pas vraiment de sa part.



Il avait garder un ton calme, il essayait de maitriser ses émotions, ça lui servirait notamment à ne pas revenir en prison, ce serait mieux ainsi. Mais il commençait déjà à faire des efforts et avait réussi tout au long de cette conversation...

Il semblait être un peu moins stressé de ta présence, ça se sentait au simple fait qu’il te parlait bien plus. Tu te détends aussi et tente simplement de reprendre la relation à zéro. Le fait d’avoir frappé le genin Uzumaki avait tout de même été un sacré moyen de lâcher la pression. Il faut croire que l'entraînement avec ta sœur n’était pas suffisant et qu’il te restait un peu de vapeur à évacuer. Daiki dit qu’il ne méritait peut-être pas autant, mais tu fais la grimace qui signifiait clairement “non” et tu mets les mains dans tes poches.



Ton sourire satisfait, montrait véritablement ta satisfaction, tu rigolais juste à l’idée de voir Shirona se faire contredire par un genin. Elle n’était pas la femme la plus patiente de Konoha et le peu que tu avais aperçu d’elle pendant le problème des votes avec Oni, t’avais convaincue sur le fait qu’il ne fallait pas trop la contrarier. Et le pire là-dedans était le fait d’être responsable de la section torture au passage. Ancienne peut-être, mais l'expérience ne s’oublie pas aussi facilement.



Il avait l’air de mal prendre ta remarque et tu le comprends assez rapidement, tu sors une main de ta poche et fais un signe pour lui dire d’attendre le temps que tu finisses de rire.


Tu te redresses et prends appuis sur tes cuisses.

Sa philosophie était intéressante, on sentait qu'il avait le sang chaud, mais cela restait intéressant tout de même... Mériter ce n'est pas le mot qu'il emploierait, mais plus quelque chose comme "Il l'avait chercher" ou encore "Bien fait pour lui', mais mérité n'était pas exact, un humain devrait répondre à la hauteur des actes qu'il a reçu, après le racisme était un cas particulier, mais Hikaru n'avait pas totalement tort...



Effectivement, un Kirishitan devait recevoir un nombre d'insultes innombrables par jour et ça le dégoutait pas mal, chaque personne devrait être jugé pour ses actes, pas pour une particularité physique ou une aptitude spéciale ou même une appartenance à une communauté, c'était des choses, pour le coup, puéril et c'est ce qu'on appelait le racisme. Et d'ailleurs il s'était rendu compte que c'était entièrement à cause de la société car quand il vivait seul, le racisme n'existait pas pour lui, mais bref...



Effectivement, d'ordinaire il était plus du genre mauviette que courageux, c'était plus car il n'avait pas peur des retombées et il n'avait pas été éduqué selon la hiérarchie. Il avait toujours connu uniquement la loi du pus fort, et cela n'aide pas pour vivre en village.



Effectivement cela pouvait paraître, étrange au moins, il essayait de se mettre à la philosophie mais ce n'était pas pratique dans la vie courante... Boarf c'était un peu comme si il avait fait une bourde, Hikaru devait pas mal le juger, pas trop grave, il devrait maintenant essayer de se rattraper.



Il n'avait pas bouger depuis une dizaine de minutes déjà, il commençait à avoir des fourmis dans les jambes... Il prit donc appui sur ses cuisses pour s'adosser au mur, ainsi il pouvait voir les expressions faciales d'Hikaru, peu à cause de la pénombre, mais assez pour deviner ses émotions.

La réponse fut brève mais donnait clairement le ton sur l’opinion que tu portais sur le genin en question. Tu ne savais pas vraiment comment les Kirishitan étaient traités, mais au vu du village, ce ne serait pas étonnant que ce genre d’insultes soient courantes. Une chose qui pour toi n’est pas concevable. Tu avais grandi dans une famille qui prônait la tolérance et l’acceptation, mais quand tu lèves les yeux pour voir ce qu’il se passe devant toi, tu finis par être déçu. A quelle moment être un humain décent était quelque chose qui vous fait sortir du lot? C’était une question plus récurrente que tu n’aurais aimé.



Ton sourire n’avait rien de rassurant et il était clair que tu n’avais pas envie de rigoler avec les gens qui manquaient de respect sans raisons valable. Tu étais loin d’être un exemple, tu manquais de respect avec une naturelle déconcertante. Tu utilises rarement les honorifiques et le fait de dire tout ce qui te passe par la tête t'attire souvent plus de problèmes qu’autre chose. Daiki semblait être un peu dans la même optique, il devait probablement mieux tenir sa langue que toi cependant. Tu t’affales de nouveau sur ta chaise en soupirant.



Tu te détends d’avantage et apprécie le fait de discuter sans avoir à hausser la voix ou faire des plans métaphysique sur un avenir qui n’existe pas encore. Tu n’avais pas l’intention de courber le dos pour rentrer dans les rangs. Tu avais déjà fait l’effort à l’académie et le fait d’être dans le même moule ne te convenait pas. Tu te contentais d’être toi-même, au grand damn de tes professeurs, mais les notes étant satisfaisantes tu n’avais pas de problème à craindre.



Tu te redresses pour mieux parler.



Tu fais un grand sourire, mais on peut clairement sentir une petite pointe d’embarras sur ton visage.

Il ne faisait que répéter les paroles de Kazumori, mais il partageait cette idée. Effectivement cela s'appliquer à lui aussi, il essayait de faire des efforts, mais c'était compliqué. A vrai dire, souvent quand il essayait de faire des efforts pour des choses qui le dérangeait il n'y arrivait pas vraiment, mais son avenir au sein du clan était là donc il le réussirait car c'était un passage obligatoire avant de passer au rang supérieur de membre du clan.



Daiki le voyait, des élections allaient avoir lieu et, pour lui, le village en avait marre des guerres puériles entre clans et allaient surement élire un pacifiste, enfin il avait compris que pour le clan Chikara, ce serait peut-être pas un pacifiste mais plus tout l'inverse, pour le clan Kitto, même si il y avait une grande majorité de pacifistes, il redoutait que quelqu'un comme Shinji. Après il verrait et assisterait au discours de son Dono sans donner son accord ou se plaindre.



Bien sûr, atteindre un objectif était déjà quelque chose de très bien et de satisfaisant, mais atteindre ses objectifs sans tenir compte des avis autour de soi était peut-être risqué mais bien plus jouissif. Il n'avait jamais vraiment fait ni l'un ni l'autre mais le peu d'aperçu qu'il avait eu des deux côtés était si bien...



Effectivement, il lisait depuis tout petit, c'était un de ses seuls passe temps, il allait dans des petits villages prendre des livres, se faisait chasser du village et trouver un coin pour lire, il a très vite était intéressé par la médecine, puis tout est allé seul. Enfin quand tes deux passe temps sont la lecture sur la médecine et la survie, forcément devenir ninja est tout de suite plus aisé même si il fallait par conséquent pas mal de sacrifices, il n'avait jamais eu de famille par exemple, mais il fut retiré de ses pensées funestes par Hikaru qui se redressa.

Tu te frottes la joue par réflexe en repensant à cette nuit où tu n’avais rien trouver de plus intelligent que de découcher pour un entraînement nocturne et qu’elle avait failli partir à ta recherche en pleine nuit. Ta sœur l’en avait empêchée mais ton retour fut des plus animé. Tu ne faisais pas le poid face à la femme qui t’a mis au monde, elle t’aimait, mais ta petite crise d’ado lui tapait sur le système et elle avait tout de même hâte que cela se termine. Tu secoues simplement la tête pour te vider l’esprit et reviens sur le sujet que ton compagnon de cellule t'expliquait. La politique était loin d’être une chose qui te passionne, tu n’écoutes pas vraiment ce qu’il te dit. Ton seul désir était de servir Konoha en entrant dans les forces de l’ordre, l’anbu était pour toi une véritable passion, mais cette passion s’est affaibli depuis quelque temps à force de voir les dirigeants du village briser cette image de puissance et d’union qui te faisait tant rêvé étant enfant.



Il disait avoir avancé dans son propre domaine, c’est une bonne chose en soi. Pour toi, il n’y avait rien de pire que de faire du surplace, tu étais une véritable pile électrique ne supportant pas l’inactivité. L’idée de l’affronter amicalement ne te déplaisait pas le moins du monde et c’est avec un grand sourire que tu hoches la tête.



Une fois détendu, tu étais loin d’être aussi amer et désagréable. Et ce n’est pas tous les jours que tu trouves quelqu’un pour être ton partenaire de combat. La plupart du temps, tu affrontes tes propres clones ou les mannequins d'entraînement en paille. Autant dire que tu ne sentais pas ta progression. Ta sœur était un bon partenaire, mais elle n’avait pas envie de t’accompagner à chaque fois par simple flemme. Il te félicite pour ta promotion et tu rougis légèrement. Ta famille te l’avait déjà souhaité, mais le fait que ce soit une personne que tu connaisse à peine te rend un peu plus timide pour le coup.



On sentait que tu n’avais pas l’habitude, mais tu faisais de ton mieux. Il parle de nouveau du genin que tu avais frappé avec ton cousin en te rassurant que cette affaire ne prendrait pas plus d’ampleur que ça. Il ne le savait pas encore, mais c’était loin d’être le cas. Mais ça, aucun de vous deux ne pouvait le prévoir. Tu rigoles avec légèreté et continue de discuter avec le Kitto pendant une petite demi-heure avant d’avoir le garde qui ouvre la porte pour de nouveau amener Daiki. Tu ne comprenais vraiment pas l’intérêt de le balader dans chaque cellule du commissariat. Tu lui fais un salut de la main pour lui dire au revoir et la salle devient de nouveau silencieuse. Tu reprends ton comptes des secondes en espérant sortir de la le plus rapidement possible.

Effectivement, pour Daiki chaque acte était une longue successions d'évènement ayant amené en un point précis. Chacun était responsable de ce qu'une personne devenait. Enfin pour lui, beaucoup de gens n'avait pas la même vision et il les comprenait. Il écoutait Hikaru, il l'aimait bien mine de rien. Il se leva pour se dégourdir les jambes, il avait des fourmis, il détestait ça, ça lui arrivait tout le temps dans son enfance et même aujourd'hui de temps en temps, c'était à son goût une des pires sensations.




Effectivement, il aurait du mal à dire que c'était mieux avant... Mais en ce moment il voyait de plus en plus d'actes racistes, même chez certains Kitto qui avait développé une passion pour des gens aujourd'hui banni du village ou encore du clan. Mais bref, il n'était pas vraiment là pour cracher sur Konoha ou bien ses habitants, mais il regrettait de voir que le village changeait inexorablement.



Ils discutèrent encore quelques minutes, rigolèrent ensemble avant qu'un grade vienne le chercher pour le changer de cellule, il ne devait pas aimer qu'il s'amuse avec un camarade, ce n'était pas vraiment le but de la garde à vue, mais c'était ridicule. Il passa le reste de sa garde à vue dans cette cellule, soit une quinzaine d'heure, seul, dans le noir, déjà qu'avec quelqu'un ce n'était pas simple, mais seul c'était pire, mais il ne discuta pas et se plia aux ordres, de toute façon il n'avait que ça à faire et 15 heures était assez long, pas besoin d'en rajouter une couche...