Habitant depuis plus d'une semaine dans une vieille ferme appartenant à un médecin d'un village démuni des environs, Kalia travaillait la journée afin de payer la guérison du Hattori. Elle n'était pas vraiment capable d'expliquer son geste, elle savait simplement qu'elle se sentait comme animée d'une véritable ambition de vivre. La belle demoiselle comprenait dorénavant l'importance de désigner un objectif, celui-ci permettait d'animer une ambition pour braver les interdits. Konoha manquait malheureusement de ceci, les Kirishitan aussi... Ils s'étaient si bêtement arrêtés vers une quête de bonheur pour transformer celle-ci en une haine profonde envers des individus pauvres et innocents. Rentrant dans la maison délabrée en bois du médecin accompagnée de son compagnon Tanuki, elle prit alors la parole :
« Son infection, ça va mieux ? »
L'homme hocha de la tête, mais ne semblait pas très à l'aise en compagnon de l'hommes aux yeux jaunâtres. Ce médecin vivait dans la pauvreté et soignait illégalement des Shinobi contre un peu d'aide. Depuis plusieurs jours, Kalia se chargeait de lui construire une nouvelle maison et tentait, tant bien que mal, de combattre les bandits de la zone. Elle dit alors :
« Rakun et moi, nous venons de combattre 2 Kenketsu... 'ttebane Ils sont partout ! Je sais bien que vous souhaitiez vivre ici pour votre mère, mais... Cet endroit est infesté.. »
L'homme fit un signe de négation de la tête, il ne comptait pas partir. Sa mère était alitée et lui muet, comment s'en sortir loin d'ici ? Posé sur la table à manger, Kuraso suait encore énormément. Il allait mieux depuis plusieurs jours, mais il semblait avoir encore beaucoup de mal à poser sa jambe au sol.
« Princesse, tu dois récupérer plus vite... Quelque chose se trame ici, nous croisons de nombreuses patrouilles de sangsues, -ttebane ! »
Kalia se doutait que quelque chose était en train de se tramer... Bien qu'elle n'aimait pas véritablement se mettre en danger, elle avait enfin l'impression de s'être trouvée une place... Cette pièce était sombre malgré la journée. Effectivement, les volets étaient fermés et les rares bougies éclairaient à peine le grand salon du pauvre type, celui-ci se cachait difficilement...
« Tch, je me demande pourquoi personne ne fait rien pour cette zone... Et pourquoi les gens semblent dire que ça s'empire de mois en mois.. Ce monde est hostile... »
Rakun était certainement étrange, mais ce compagnon était fidèle et toujours là en cas de problème. Kalia ne regrettait pas de traîner avec un Tanuki aussi étrange.