Cet homme était vraiment très peu expressif et bien que cela ne me mettait pas mal à l’aise, je restais perplexe quant à ses véritables intentions. Je n’oubliais pas a qui j’avais à faire. Un Hattori, mais aussi et surtout la jeune main de l’empereur en devenir, son élève. J’effaçais rapidement les quelques contusions qu’il présentait avant de me reculer quelques instants pour regarder plus globalement mon patient. Ses muscles étaient plutôt fins, ce qui n’était pas quelques choses de courant chez un Kaguya, je pouvais donc en conclure qu’il n’était pas forcément très fort physiquement ou du moins que ses coups n’était pas basé sur la puissance, mais plus sur la vitesse d’exécution. En apprendre plus sur mes patients était une façon d’apprendre a les soigner aussi, chaque corps avait les soins spécifiques et des schéma particulier à appliquer pour éviter de nouvelle blessure. Je pouvais conclure même que son entraînement devait l’avoir poussé à utiliser la force justement contrairement à ses habitudes, ou alors c’était son affinité qui avait provoqué cela. J’avais appris que beaucoup d’Hattori naissaient avec l’affinité de la foudre et que même certains groupe militaire utilisait celle-ci a fin à augmenter leurs capacités physiques contre le coût de blessures douloureuses dans le cas d’une mauvaise maîtrise.
«
Je vois que vous ne vous êtes pas juste blessé. Vous avez délibérément subi ces blessures. Je comprends le principe de dépassement de soi et la construction musculaire, mais votre type de musculature n’est pas faite pour subir de tels traumatismes… Vous utilisez le Raiton j’imagine… Ça envoie des signaux électriques dans vos muscles qui peuvent alors dépasser leurs contraintes naturelles, mais en faisant ça plus une utilisation non-habituelle pour vous, vous déchirez ses fibres musculaires, qui vont alors se soigner en créant plus de muscle, vous rendant plus fort, mais moins rapide. »
Je n’avais pas grand chose pour régler ce genre de problème. La médecine n’avait pas grand chose pour régler ce genre de problème tout cours même. Tout ce que je pouvais faire après avoir réparé les quelques vaisseaux sanguins et autres déchirure, c’était de lui proposait quelques choses pour détendre ses muscles. Tout ce que je pouvais faire après avoir réparé les quelques vaisseaux sanguins et autres déchirure, c’était de lui proposait quelques choses pour détendre ses muscles. J’allais lui proposer un traitement à base de massage et de pierre chaude, de relaxation et autres, mais la porte s’ouvrit d’un coup alors que j’avais les mains encore posé au niveau de la ceinture abdominal de mon patient lorsque je lui montrais les effets néfastes de son jutsu. Une tête passa à travers la porte, parlant fort et de façon très familière malgré que je remarquais des cheveux aussi blanc que les miens. Il s’arrêta une seconde avant de repartir en insinuant des choses que je n’osais même pas imaginer. J’étais en pleine consultation, qu’elle était ces manières ? Je soupirais en me reconcentrant sur mon patient quand la porte s’ouvrit de nouveau.
Je connaissais donc bel et bien l’homme qui avait fait irruption dans le bureau, car il s’agissait de son frère. Enfin… Son frère esclave. Leurs relations étaient encore assez floues pour moi. Mais vu la familiarité dont il faisait preuve, il devait en tout cas ne pas etre mal traiter ni même traiter comme un esclave du toutJe retirais alors les mains du corps du hattori, arrêtant mon jutsu pour ne rien risquer et me redressais légèrement.
« C’est bien moi. Il semblerait que votre frère ait suivi vos recommandation, je vous en suis reconnaissant, Nobuhisa-san. »
Voilà donc qu’il venait s’asseoir sur le bureau avec peu de manière, mais la même assurance que la dernière fois que nous nous étions rencontré. Il avait des manières de femme et empesté l’alcool, dieu savait ce qu’il avait fait cette nuit. Une débauche totale certainement si j’en juge par sa posture aguicheuse et son air trahissant son manque de sommeil. Et en effet, il avouait rapidement sa condition et ajouté même avoir travaillé. J’ignorais son véritable métier, mais peut être était, il hôte dans un bar. Enfin… Je ne m’attarderais pas de suite dessus.
« Ma foi, je vais plutôt bien. Mon clan commence à se faire aux uses et coutume du village. Et vous ? Il semblerait que vous soyez légèrement éméché… Je peu vous aidez avec cela si jamais, j’étais justement en pleins examen médical. »
Mon patient lui cependant, ne semblait pas du tout perturber par l’arrivée de son frère dans la pièce malgré l’apparence trompeuse des actions. Il ne semblait pas vraiment réagir à sa présence non plus, lui tendant simplement le verre d’eau posé sur son bureau pour qu’il puisse boire une gorgée et certainement diminuer le mal de crâne qu’il aurait en se réveillant après sa sieste.
« Je vais demander à Hanabi de ne pas te déranger. Elle te cherchait. »