Sors de ta grotte.

Cette énorme porte en bois massif sur laquelle mes doigts s'écrasent. Ce n'est qu'avec l'aide d'un bon coup d'épaule hasardeux plaqué sur cette dernière que je parviens à l'entrouvrir puis via l'inertie me glisser à l'intérieur. En contradiction avec le soleil de plomb qui éclaire l'hiver au dehors, la pénombre régnante ici me cisaille la vue, comme si mes pupilles attendaient une mort qui ne savait pas venir.



Une fois ma vue acclimatée, je me frotte les épaules par réflexe. Pourquoi faire ça ? N'est-ce pas là l'interprétation gestuelle adéquate pour indiquer à ceux qui m'entourent ma présence. Me permet-elle de donner un peu plus d'intérêt à mon existence si fade. Mais ici, je ne suis personne. Que je vienne de l'extérieur, que j'ai chaud ou froid, peu importe, en ces lieux je ne suis qu'une âme, une existence parmi tant d'autres. Au milieu de ce défilé, je ne suis qu'une marionnette dansant aux grés des intérêts d'autrui.

Voilà une éternité que je n'ai pas arpenté ces couloirs, foulé ce parquet, touché ce marbre. Ici tout est fait dans la démesure, dans l'opulence et les grandeurs injustifiables. Tout cela pour vous rappeler qu'importe qui vous êtes, la magnificence de ces lieux et de ceux qui l'ont bâtis vous dépasse. Ici votre destin n'est plus rien, votre gloire s'envole, au moins le temps d'une visite.

Je me trouve devant la porte. Derrière se trouve la personne maitre en ces lieux, et pourtant je ne ressens rien. Voilà bien des années que je me suis retiré de cette vie de protocole et de courbettes, au profit d'un existence vouée à l'érudition et la dépendance. J'ai toujours ce gout de tabac froid au fond de ma gorge, sensation rassurante d'une réalité balbutiante. Je glisse rapidement la main dans la poche de mon long manteau de laine, et dévisse habilement le bouchon en verre de la fiole qui retient ma meilleure amie. Une fois cette dernière libérée, le geste est rapide et sans hésitation. Mon index, ma narine, puis plus rien, le néant. La porte s'ouvre, ou peut être bien que je la pousse. Qui sait ? Pas moi.



Un élan de bienséance me transperce l'âme comme un frisson vous transperce le corps.



Un silence...

Normalement de nature calme, aujourd'hui, tu avais la haine en voyant les plaintes s'accumuler d'un Uzumaki qui serpentait les rues et dérangeait la population. Non seulement cela, mais certaines rumeurs couraient sur sa consommation d'un produit étrange. Tu ne savais pas si c'était vrai ou pas, mais, pour avoir un coeur net sur la situation, tu avais convoqué ce dernier à venir te voir dans ton bureau. Si jamais c'était ce que tu pensais.. tu savais comment punir sévèrement les mecs de son genre. Takumi était l'un de tes exemples quand il venait à l'improvise dans ta maison, mais tu avais entendu que ceux Takumi prenait étaient d'issue médicinale. Ce n'était guère quelque chose que tu approuvais, mais, si cela aidait ton ami à calmer son anxiété, tu étais capable de fermer les yeux là-dessus. Néanmoins, il savait les limites qu'il ne devait pas franchir quand il était chez toi.

Bref, tu entendais ton invité tout en remplissant les papiers officiels de ton poste. Cela ne faisait pas longtemps que tu avais pris place dans ce bureau et, il n'y avait pas à dire, il y avait beaucoup de travail à faire. Tu avais une mine un peu boudeuse et chat foin, mais ton amertume était plus fort en pensant à cet adulte irresponsable qui avait dérangé des Konohajin. Puis, sans crier garde, sans cogner, rien, la porte s'ouvrit devant toi, laissant apercevoir l'homme que tu avais invité. Sous son impolitesse, tu serrais la plume entre tes mains, le fusillant de ton regard froid, puis, tu dis sèchement



Tu observais l'homme qui semblait totalement perdu ou absent devant toi. Il t'appela par ton titre sans savoir son nom. Tu soupiras. C'était désespérant de voir un shinobi si potentiel tomber aussi bas. Néanmoins, il savait que tu avais hérité du titre, essayant de garder une forme de respect envers toi.



Sous tes paroles, tu fis un signe de la main et tu affichas ton amertume sur ton visage de son comportement, laissant celui venir s'assoir sur la chaise devant toi. Tu prenais le temps d'ausculter le visage et la démarche de l'homme devant toi, toujours aussi maussade. Il avait de quoi à être maussade, surtout avec tous ces plaintes qui trainaient sur ton bureau. D'ailleurs, quand il te rejoignit, tu pris toutes les feuilles de plaintes dans tes mains et tu le lançais le dossier devant lui, croisant les bras.



Toi tu savais, tu avais lu toutes les rapports de plaintes sur l'homme. Il avait plusieurs plaintes de stalking et d'infractions dans des lieux non autorisé. Plusieurs personnes se sont plaints de sa présence dans les ruelles, mais le pire, c'est la consommation illégale. C'était la police qui avait même convoqué ton autorisation de l'arrêter, cependant, peut-être dû à ton idéologie, tu avais eu de la pitié pour cet homme et tu lui donnais une chance de changer sa vie minable qu'il avait.

L'ambiance qui règne dans cette pièce n'est pas du tout celle à laquelle je m'attendais. Une femme à la chevelure nacrée se trouve devant moi, et affiche une mine sévère, un visage dur et accusateur. Elle n'est pas dénuée de charisme, bien au contraire et je comprend très vite qu'elle est la maitresse en ces lieux. Pas d'erreur possible je suis bien dans le bureau de L'Hokage. Les fourmis qui assiègent mon crâne s'estompent petit à petit. Pourquoi suis-je ici ? Tant de questions auxquelles je ne trouve de réponse me transpercent l'esprit. Suis-je venu de mon plein gré ou bien ai-je étais convié ? Ma mémoire m'échappe, mon corps s'extirpe à mon contrôle, je me sens faible et lent. Mais je me sens apaisé et à ma place.



Ce ton me fait froid dans le dos, il est rude et sec. Un frisson traverse mon corps de part en part. Nous nous observons en face à face, tels deux félins indomptables se battant jusqu'à la mort pour leur territoire. Pourtant mes yeux sont vides, et mon esprit brumeux. Je la vois sans la regarder, je l'entend sans l'écouter. Je suis ailleurs, dans mon monde, mon confort.



AI-je vraiment frappé ? Oui je crois. J'ai un vague souvenir de mon poing s'abattant sur le bois séculaire de la porte. Ou peut-être que non. Ce souvenir bien trop flou n'assure rien. Ma réalité bien que distordue s'adapte et change au gré de ses envies et non des miennes. Je ne crois pas avoir frapper finalement... Je ne sais pas, je ne sais plus.

Tel un animal dressé je m'excuse lâchement à ses ordres et m'assois. Je tire la chaise qui trône devant moi et mon corps s'abat sur l'assise tel un cadavre qui s'échoue sur la plage. J'ai chaud. Non j'ai froid. Ce mélange de peur, de culpabilité et de déchéance me perturbe. Des gouttes de sueurs déambulent le long de mon front humide et viennent s'abattre sur mes sourcils.



A ce moment là, je ne sais pas si je me parle à moi même ou si je l'interpelle. Est-ce assez fort et intelligible pour qu'elle me comprenne ou peut être ne voit-elle que mes lèvres se mouvoir...



Je récupère lentement les papiers qu'elle me tend. Une bonne dizaine de feuille à vue d'oeil. De la lecture ? Voilà qui ne va pas beaucoup me changer de mon morose quotidien. D'un oeil endormi et lent je parcours dans les grandes lignes les documents. Apercevant ici et là mon nom cité à plusieurs reprise. Que suis-je entrain de lire ? Il semble que ce soit des dépôt de plaintes. A qui donc ai-je causé du tort pour recevoir ce type d'accusation. Bien qu'embrumé, je comprend très vite qu'il s'agit de mon amie sur ces documents. Dans un geste réflexe, j'appose ma main sur la poche de ma longue cape pour m'assurer qu'elle est toujours là, avec moi. Un soupir de soulagement... Encore... J'ai besoin d'elle.



Je repose les documents sur la table. Je transperce son regard du mien. Elle m'effraie, j'ai peur. Je ne suis dans son bureau ni à ma place ni à mon aise. Je perçoit ce sentiment de rejet et de dégout qui a inondé mon enfance. Des souvenirs terribles me reviennent, ma solitude me manque. Sans vraiment trop savoir pourquoi, je me lève et pousse la chaise vers le bureau, à sa position initiale.



Je tourne les talons, portant une cigarette à ma bouche je m'apprête à sortir de son bureau.

Il n'y avait plus de doutes maintenant depuis que ce dernier avait entré dans ton bureau. Les rumeurs sur sa consommation sur des substances illicites pouvaient se confirmer juste en regardant les pupilles dilatés de l'Uzumaki et voir ses réactions lentes et contradictoires. Tu le laissais même dans sa confusion quand il te demanda le titre qu'on te donnait. Peut-être n'avait-il pas comprit le sens d'un Hokage ou encore, peut-être que la substance lui avait démolit quelques neurones pour parler ainsi devant son chef? Parce que oui, non seulement il te contredisait sur son entrée dans la pièce, disant tout bêtement que tu n'avais pas entendu alors que la pièce était silencieuse, mais en plus, après avoir lu le rapport des plaintes contre lui, il ne comprenait pas pourquoi qu'il en avait. Tu haussais le sourcil en voyant celui-ci te tourner le dos, laissant croire que ce dernier ne te prenait pas au sérieux. Tu décidai alors à mi-chemin d'utiliser une carte secrète qui scellera le choix de ce dernier.



Ton regard était toujours froid et sec, laissant une mine d'une personne stricte et dur. Tu n'avais pas le choix d'utiliser la force et ta carte secrète pour faire parler ce dernier. Il t'avait prouvé qu'il était coupable des rumeurs et des plaintes, maintenant, il devait faire face à son nouveau bourreau et laver sa peine, tel un vrai shinobi. Serait-il capable d'accomplir ce que tu lui demanderais néanmoins? Tu verras cela si ce dernier reprendrait sa place.

Je ne peux pas quitter les lieux si facilement. Je m'en doutais depuis le début, mais la fuite était une carte que je me devais d'essayer. Sur un mal entendu j'aurai potentiellement était capable de quitter cette lugubre pièce la tête haute. Je dois donc ici et maintenant me retourner et affronter mon interlocutrice, qui m'accuse de bien différents maux en profanant des menaces à foisons. Malgré l'ensemble des sensations physiques qui m'échappent, mon intellect bien qu'un peu tourmenté reste en éveil. Ce que je perçois me faire intérieurement sourire. Le ton de la discussion à changer. Il est passé de suspicieux à autoritaire.

Je m'arrête juste devant la porte qui devait accueillir ma sortie. Je ressens toute la tension qui émane de cette pièce. Le ton colérique, autoritaire et presque capricieux de l'Hokage me laisse quelque peu perplexe. Est-elle déjà a bout de patience ? L'ais-je si tôt repousser dans ses retranchements. Je tend l'oreille à toutes ses remarques, en essayant de trouver une faille, un échappatoire de sortie.



J'allume ma cigarette et me retourne, afin de lui faire face. Mes mouvements sont lents à cause des substances qui j'ingurgite mais aussi pour donner à cette scène un petit côté dramatique. Je lui montre directement qu'elle n'a pas le dessus, qu'elle ne me domine pas et que je n'ai pas prévu de me laisser marcher sur les pieds. Je plonge mes yeux dans les siens. Mes pupilles dilatées fixe son regard en signe de défiance.



Je m'arrête, m'adosse contre le mur. Il est temps pour moi de tenter un coup de poker. Enivré par mon état, je suis désinhibé et visiblement prêt à tout tenter pour me sortir de cette situation. Longuement je tire sur ma cigarette. Levant la tête en fermant les yeux, j'expire et lui lance :



Je plonge à nouveau mon regard dans le sien, et avance lentement vers la chaise sur laquelle j'étais assis un peu plus tôt. Je pose mes mains en haut du dossier et enchaine :



Je passe de l'autre côté de la chaise et m'assoit. Réajustant ma cape pour ne pas l'abimer, je croise mes jambes et continue :



Une nouvelle moi je porte la main à ma bouche. Tirant à nouveau sur ma cigarette. Je sens la fumée me pénétrer le corps, mes poumons se remplissent, les muscles se détendent. Eux qui sont galvanisés par l'adrénaline produite par la situation, par le coup que je suis en train de tenter pour m'en sortir.



Je sens mon coeur qui bat, de plus en plus fort chaque seconde qui passe. A ce stade de notre entrevue, ca passe ou ca casse.

Les paroles que tu avais choisi pour paralyser l'homme devant ta porte eurent un effet un peu trop efficace sur lui. En entendant sa voix quand tu parlais de le mettre derrière les barreaux, tu pouvais sentir toute l'amertume de l'Uzumaki que t'avait, quasiment, obligé à rester et à avouer ses crimes les plus honteux. D'ailleurs, voyant qu'il ne pouvait t'échapper à ton regard inquisiteur, il se tourna pour te faire face, une cigarette allumée en bouche. Tes sourcils froncèrent un peu plus. Tu détestais l'odeur chimique que cela produisait dans la pièce et ton regard était beaucoup plus sombre, plus sévère.



Il semblait vouloir te tenir tête en te fixant directement dans ton regard océan. Il avait un certain culot de défier son Hokage de la sorte, mais, tu avais un avantage sur lui; Tu avais encore toute ta tête, toi. Lui, tu voyais ses yeux dilatés, laissant un visage confus, mais colérique envers toi. Mais, même s'il semblait vouloir être le roi de la situation, il venait de se livrer lui-même, comme une fleur, en avouant à demi-mots qu'il prenait de la drogue pour continuer. Mais non seulement cela, mais il avouait que c'était lui même qu'il produisait cette substance. Tu laissas un léger sourire au coin. Dommage, toi qui voulait purger sa peine en lui donnant l'ordre de dénoncer les trafiquants qui se cachaient tel des rats. Peut-être vendait-il quelques unes pour pouvoir survivre? C'était assez probable. Tu croisais les bras, l'observant directement dans son regard avec ton regard perçant.



Il n'y avait pas de doute la dessus. Les drogues dures valaient chers dans les sous-sols du village, au vu de son illégalité. Par contre, si ce n'était guère le cas, il avait une possibilité; l'Uzumaki essayait de brouiller les pistes pour ne pas qu'on retrouve son vendeur. Il n'y aurait aucune logique que l'homme fabrique la substance chimique que pour consommer. Le prix devrait être trop grand pour risquer de perdre beaucoup d'argents.

M'enfin, alors que tu était légèrement partie dans tes pensés, l'odeur de la fumer te sortit de ta tête et fit crispée ton visage de dégoût et de colère. Tu n'aimais pas la cigarette et son odeur. Tu avais averti ce dernier de ranger cette merde qu'il fumait, mais il tirait toujours dessus. Mais non seulement qu'il te manquait de respect total depuis le depuis le début, c'est rendu que le coupable te menaçait en disant qu'il ne fallait pas le mettre comme ton ennemi. Il essayait surement d'avoir un certain charisme pour t'intimider dans sa démarche, dans son regard et dans son attitude. D'ailleurs, quand il fit une nouvelle menace, tu riais jaune alors qu'un sourire malicieux, voir sadique apparaissait sur ton visage dur et froid normalement. Effectivement, il était fou de te tenir autant tête. Tu continuais toujours à garder ce sourire mauvais sur ce visage, approchant tranquillement l'avant de ton corps pour être à la porter de sa main, puis, au moment où il avait la cigarette entre ses doigts, tu fis un mouvement rapide pour la prendre entre tes mains et la fixer.



Tu levais ton regard vers ce dernier, avant d'écraser la cigarette entre tes mains. Tu sentais une petite brûlure se faire, mais, surement du à ta colère froide, tu ne laissais passer aucun expression crispée par la douleur. Tu te levais même pour aller sur le coin de ton bureau, accotant tes fesses sur le bois, puis, tu l'observais de haut, les bras croisés.



Sous tes paroles, tu sifflas fortement, laissant les forces ANBU faire leur travail.

Voila quelques jour que Mako avait décidé de me transféré pour quelque jour au sein de cette unité, c'était un changement assez intéressant et je ne m'en plaignais pas. La seule chose à plaindre c'était le manque de place ! L'unité devait se faufiler dans certain endroit du bureau pour n'être ni vu ni senti par aucun autre être que l'Hokage elle-même. Le sous plafond, le mur, a travers la fenêtre, oui des endroit assez insolite mais qui permettait d'intervenir n'importe quand. Cinq c'était le nombre d'Anbu planqué dans la pièce, comme à notre habitude nous n'écoutions jamais les conversation de la femme au cheveux roses, hormis lorsque qu'il s'agissait d'une affaire concernant la sécurité du village ou d'une visite suite à la connerie d'un Shinobi. C'était le cas aujourd'hui et cette homme je le connaissais, je l'avais rencontré seulement une fois et je l'ai trouvé bizarre des le départ.

Planqué au niveau du sous plafond créer par une technique Doton, nous écoutions les dires de l'hommes et les remarques qu'il donnait à l'Hokage Chikara. C'est paroles et ces manière avait le don de m'exaspérer, face à un Hokage il fallait être polit et malheureusement pour lui ce n'était pas son cas. Malgré mon masque je grimaçais en écoutant ces paroles et je sentait comme une certaine tension qui commençait à se créer au sein de la pièce. Tout d'un coup nous n'entendions que des simples bruit de pas, nous les reconnaissions immédiatement c'était ceux de maitre Hokage et ce bruit de bois nous fessait comprendre qu'elle c'était assise sur un coin de son bureaux.

Un sifflement d'alarme retentissait, c'était l'une des méthodes pour l'Hokage pour nous ordonner d'intervenir. Le sifflemant ayant retentit toute l'unité était sortit de la planque, quand à moi mes mains jointe d'avance j'avais décidé d'utiliser une de mes technique pour entourer une partie de la pièce de miroir pour au cas ou protéger l'Hokage si besoin. Le clone du miroir posté à coté de la femme parlait à ma place, tandis que les autres membres de l'unité c'était mis de chaque coté de l'individu Uzumaki.



Le terme était clair et l'anbu malheureusement pour lui n'était pas connus pour sa bienveillance et sa pitié.

Que veut-elle dire par là ? Qu'entend-elle par notre clan ? tout devient confus à ce moment là dans ma tête. Mes pensées s'entrechoquent de toutes parts et je ne parviens plus à fixer mon esprit qui diverge à tout va. Je ne sais pas à quel moment j'ai perdu le contrôle de la situation, a quel moment les négociations m'ont échappé. Pourtant j'ai ce gout amère dans la bouche, ce gout si particulier de la défaite.

Dans un sifflement strident qui inonde la pièce, un armada complet de Shinobi masqué sort de nul part et m'encercle. Voilà donc les fameuses méthodes da la nouvelle Hokage. Finalement elle ne sont pas si différentes de celles du précédent. Violence, incompréhension, presque comparable à de la traitrise. Pourtant, je me sens assez serein, malgré l'état de la situation. A bien en écouter la cheffe du village, elle me reproche avant tout de revendre des substances plutôt que de les consommer. Comme la revente ne fait pas partie de mes activités, je ne risque pas grand chose de ce côté là, mis à part un petit voyage dans les locaux de l'ANBU. Un souprir inexpliqué et un brin provocateur s'installe sur mon visage, et au milieu de tous ces miroirs qui ont envahi la pièce, je cherche notre cheffe du regard...



J'appuis avec une gestuelle de guillemets le mot sauver de ma phrase. Puis dans un élan de défiance, pour lui montrer qu'elle n'a pas gagné, j'apporte une nouvelle fois, une cigarette à la bouche tout droit sorti de mon paquet et l'allume. Je sais au fond de moi que ma situation n'est pas idéale mais pourtant, d'apparence je reste digne et fier. C'est le plus important.



Cette voix je la connais, elle m'est familière. Et pourtant bien qu'observant mon interlocuteur avec attention je ne parviens pas à mettre un visage sur cette tessiture vocale. C'est d'ailleurs lui qui semble être le chef de l'équipe de clown masqués, et le ton hautain qu'il emploi à le don de me mettre hors de moi. Mais cette colère reste intérieur, je ne peux malheureusement me permettre d'autres déboires dans le bureau de cette femme, nouvelle dictatrice de Konoha.



Lui lançais-je en applaudissant.



En tirant une nouvelle fois sur ma cigarette je me retourne à nouveau vers l'Hokage.



Puis en m'adressant aux hommes masqués, j'enchaine.



Le sarcasme et l'ironie sont des arts dramatique dans lesquels j'ai toujours excellé. Don que je décuple au contact de ma drogue qui me libère des chaines de la bienséance et du respect. Tous dans ce bureau assistions à une leçon. Un chef d'oeuvre de sarcasme, amère.

Sous tes dernières paroles que tu échangeais avec l'Uzumaki sous l'effet de sa drogue, tu voyais que ce dernier semblait confus par cette dernière. Peut-être ne savait-il pas que tu étais une bâtarde des deux clans et que cette union fit connaître ta famille auprès des deux clans fondateur. Certes, tu avais gardé le nom de famille de ton père, au vu de ton Kekkei Genkai, mais ta mère faisait aussi parti du même clan de Hoshi, faisant de toi un membre de neutralité entre les deux. Tu n'avais aucun clan que tu favorisais, mais tu idolâtrais ton esprit d'avoir un village uni et fort. Tu souhaitais que les guerres internes se finissent et qu'une paix entre les clans respectifs de Konoha se fasse. Tu ne t'identifiais en tant que membre d'un clan, mais en tant que ninja pour le village de la feuille et, cet homme, avait fait une énorme erreur en te disant de ne pas emmerder un Uzumaki.

M'enfin, maintenant que les ANBU qui devaient assurer ta protection avaient entendu le signal, ni de un ni de deux ils sortirent de leurs cachettes pour entourer le coupable. Celui qui maîtrisait le Hyôton demanda à ce dernier de coopérer, alors que l'Uzumaki se permit de partager son amertume envers la situation. Tu le toisas légèrement de ton regard, tel un bourreau.



Tu te tournas vers le chef de cette équipe d'ANBU, laissant paraître un visage un peu autoritaire, mais surtout agacé par la situation qui avait viré au vinaigre.



Sans en rajouter plus, tu tournas la tête pour observer, encore une fois, le fautif qui semblait bien perdre ses moyens d'un coup et qui semblait très colérique de la situation. Tu restais sur tes gardes, car, voyant que celui-ci avait rallumé une autre de ses produits chimiques pour la fumer, tu avais un doute qu'il n'avait aucunement l'autorité. Ça serait fou s'il ne coopérait pas avec les forces spéciales de Konoha, mais tu t'attendais à tout venant de ce monsieur.