La flamme éloigne les sombres pensées

Tetsuko errait dans les rues de Konoha, sans but précis comme à son habitude. Ses pas la portèrent vers le Temple des prières.
Elle ne s'y rendait pour ainsi dire, jamais, mais elle était désœuvrée. La jeune fille passait le plus clair de son temps loin de chez elle, pour éviter les piques désagréables de sa génitrice. Tetsuko avait appris à cette dernière qu'elle avait maintenant une sensei, et sa mère lui avait rit au nez, et lui avait dit qu'elle ne deviendrait jamais puissante, sensei ou pas, avec les mauvais gènes de son père.
Bien qu'elle avait probablement un verre de trop dans le nez, Tetsuko était déçue de sa réaction. A quoi s'attendait-elle après tout ? Cette femme était une mégère qui ne lui avait jamais témoigné une once d'approbation pour quoi que ce soit.

Les environs du Temple était d'un calme surnaturel. La présence des sépultures, et des gens s'y recueillant, rendait l'endroit pratiquement silencieux. Imposant, le Temple en lui-même dégageait une aura ancienne, de celle qui font témoigner un respect indiscutable. La flamme qui brûlait en son sein dansait dans la lumière de l'après-midi et Tetsuko resta un instant immobile à l'observer, hypnotisée.

Dans son dos elle entendit une voix féminine, mais la jeune fille, perdue dans ses pensées ne se rendit pas compte immédiatement que c'était à elle qu'on s'adressait. Elle leva la tête d'un coup pour voir qui lui parlait.

Hakai avançait comme le vent flotte dans l'air, animée d'un sourire de bonté et de joie. Elle était partit se reposer sur les tombes des brave tombé au combat, sur le chemin du retour elle avait aperçu cette adolescente au cheveux rouge, une jeune-femme belle et qui avait l'air d'être aimante. Elle c'était approché doucement pour ne pas l'effrayer, et avais citer l'une des parole sacré. Ce lieu était sa maison, son temple, la demeure de son âme et de ses croyances, elle portait en elle une flamme qui brûlait en chacun des êtres vivant sur ce territoire. Arrivée au même niveau que cette jeune adolescente elle l'analysait, ces cheveux était aussi rouge que ceux de sa mère, un sourire magnifique qui apportait une sorte de petite bouille d'ange, le seigneurs des flamme arrivait véritablement à créer des être d'une telle splendeur et magnificences ? Une bonne question qui devra se poser plus tard, Hakai décidais de enfin répondre à la question de la jeune-femme.



Avais t'elle posé la question de façon malpoli, si cela était le cas elle s'en voudrait. Il était assez rare que des jeune gens venait priez au temple, trop occupée a devenir des meilleurs ninja ou faire des bêtises. L'Uzumaki souriait à la jeune-femme de façon polie, peu de jeune venait il serait plutôt désagréable de faire fuir le peu qui venait au temple.

En levant les yeux, Tetsuko vit une jeune femme aux cheveux roses et aux grands yeux vert d'eau. A sa question, elle répondit qu'elle citait simplement une parole sacrée. Une parole sacrée ? La femme devait être une prêtresse, ce qui était plutôt logique, puisque qu'elle était près du temple.
Son cerveau était tellement embrouillé, qu'elle imprima avec quelques minutes de retard ce qu'elle avait dit exactement.
"Du feu nous sommes venus et dans les flammes nous partirons". C'était assez beau, comme philosophie mais Tetsuko était assez sceptique sur ce qui concernait la religion. Néanmoins, elle respectait parfaitement que d'autres s'y consacrent.

Encore une fois plongée dans ses réflexions, elle mit un peu de temps à répondre aux questions de la prêtresse. Cette dernière était directe dans ses interrogations, alors Tetsuko se demanda si elle avait fait quelque chose de mal, mais sa voix douce la rassura.



La rousse détailla son interlocutrice plus attentivement. Elle était d'une beauté assez déconcertante, un peu comme la lame scintillante d'un couteau. Elle dégageait une douceur, une bienveillance naturelle, mais il y avait quelque chose d'autre chez elle, qui la rendait impressionnante. Sans compter qu'elle était vraiment grande. Tetsuko n'aurait su déterminer son âge exact, mais la prêtresse devait être un peu plus âgé qu'elle.

Tout le monde à une raison de venir ici, que cela soit par curiosité, pour reposer on cœur et son esprit ou même pour parler, chaque être a une raison de venir en ces lieux. Certaine personne venait ici pour des raisons secrète car certain aurait trop honte de faire entendre à d'autre les parole de leur cœur. Uzumaki Tetsuko.. Un joli prénom qui paraissait familière à ses oreilles, elle l'avait entendu récemment mais ou cela était une bonne question. Elle tournait son visage vers la jeune-femme qui avait compris qu'elle était une prêtresse du temple, l'adolescente s'excusait qu'elle l'ait importuné et déranger dans ses prières, en plus de ressembler à un ange magnifique elle était aussi gentil. La jeunesse n'est pas totalement mal élevè au final.



Un petit rituel qu'elle connait depuis son entré au temple, elle n'était pas que prêtresse mais aussi une shinobi. En tant que telle elle avait comme tradition d'aller poser des offrande sur les tombes des combattant mort aux champs d'honneurs et allumer une bougie pour chacun d'eux. Elle espérait que la flamme qui brûlerait éloigne les ténèbres qui souhaite consumer la flamme dans leur cœur. Se retournant face à face avec la jeune-femme,

La prêtresse lui fit remarquer que personne ne venait ici par hasard, que chaque personne trouvait la raison de sa venue avec le temps. Tetsuko voyait bien là le genre de blabla religieux que servait les gens du Temple. Elle comprenait que des gens y croient, c'était une bonne manière d'apaiser son cœur. Néanmoins la jeune fille était troublée. Cet endroit était tellement étrange, sans qu'elle puisse dire en quoi. On aurait dit que la vie s'y écoulait au ralenti.

La jeune femme aux cheveux roses lui confirma qu'elle était bien prêtresse au Temple, et la rassura, elle ne l'avait pas dérangé le moins du monde. Elle revenait de la stèle des combattants, où elle avait fait une offrande. Tetsuko n'allait jamais au cimetière ou sur aucune stèle que ce soit. Elle avait la chance de ne connaître personne qui y reposait. Même en tant que ninja, elle ne se rendait jamais sur les monuments en hommage aux combattants. Pas par mépris, mais plutôt parce que ça ne lui était jamais venu à l'idée.



Le visage de la religieuse paraissait si serein, que Tetsuko se demanda si c'était l'effet de son culte, ou bien si c'était son caractère propre. Elle était difficile à cerner, mais au moins elle ne passa pas par quatre chemins quand elle lui demanda si il n'y avait pas quelque chose qui la tracassait.
Si quelque chose la tracassait ? "Non, je ne vois vraiment pas" pensa Tetsuko. Et voilà qu'elle se mettait au sarcasme maintenant.



Tetsuko avait appris que les semi-vérités étaient les meilleurs mensonges. Prendre de petites libertés avec la réalité rendait la dissimulation plus plausible. Mais ses euphémismes n'avaient pas l'air de convaincre grandement la jeune femme. Aussi elle changea de sujet.

Honorable de faire une offrande ? Ce n'était pas véritablement honorable mais plutôt un acte de respect envers ceux tombé au champs d'honneurs. Une chose que bien des jeunes Shinobis ne prenait le temps de faire, pourtant il devait savoir que des dizaine de milliers de femmes et d'hommes était tombé pour ce village à travers l'histoire.



Un acte symbolique qu'est de ce sacrifier pour des inconnus, une gloire éternelle à ceux qui sont tombé au champs d'honneurs. Cette jeune-femme Tetsuko disait qu'elle leur rendrait elle aussi un hommage de temps à temps. Tiendrais t'elle vraiment promesses ? Cela est une bonne question en vérité. Un différent idiot avec sa mère ? Les mère toujours aussi compliqué, cela lui rappelait à qu'elle point sa mère poule pouvait être intrusif et présente dans sa vie. Leur avis divergeaient depuis qu'elle avait une Sensei ? Soit sa chère mère avait peur de perdre sa fille, soit elle la détestait.



Tetsuko paraissait pensif mais au final lui souriait, elle lui demandait alors son nom.

La femme lui dit que ce n'était que du respect pour ceux qui étaient tombés que de leur faire cette offrande. Tetsuko était un peu honteuse, maintenant qu'elle le disait, ça tombait sous le sens. De valeureux ninja mourraient tous les jours pour protéger le village et sa liberté, et elle n'avait jamais vraiment songé à eux. En tant que futur ninja de Konoha, elle se promit de venir ici au moins une fois par semaine.

Suite à son mensonge mal ficelé, elle ne releva pas, et répondit seulement que les mères étaient quelque peu agaçantes parfois. "Oui, c'est le moins qu'on puisse dire", pensa Tetsuko. Lorsqu'elle lui demanda son nom, la prêtresse répondit en riant qu'elle s'appelait Uzumaki Hakai.
Hakai ? Hakai… Oh, mais ce n'était pas…



Maintenant qu'elle y pensait, il y avait bien un air de famille entre Hakai et Tsuki-sensei. Celle-ci avait mentionné sa fille au passage, quand elles avaient un peu discuté la dernière fois. Et Amoritia la connaissait si elle ne se trompait pas.

Tout prenait donc son sens, ce prénom si familier lui revenait enfin en mémoire. Les abrutis de bureaucrate avait imposée à sa mère une jeune Genin, ma foie cela serait malheureusement extrêmement difficile pour cette jeune fille. Un frisson parcourue son corp en se rappelant l'enseignement shinobi que sa mère lui avait apportée, le terme cracher du sang aurait été assez bien établis dans ce sens. Soupirante elle répondait à la jeune-femme.



L'enseignement de sa mère était particulière, elle ne fessait pas dans l'amour mais dans la haine. Elle arrivait à faire que des jeune branleur devienne des shinobi d'exception, une chose qui n'était pas apprécié parmi les supérieur de sa mère mais elle se fichait des ordres, Tetsuko sera certainement sa dernière élève avant sa retraite et elle ne lésinerait pas pour faire d'elle une shinobi puissante et dangereuse. Les crépitement du feu ronronnait derrière elle et elle se retournait pour admirer la flamme qui brulait.

Hakai poussa un soupir. Elle la mit en garde de sa mère : ne pas écouter ses ordres, c'était mettre sa vie en danger. Elle lui dit que ceux qu'elle avait formé était aujourd'hui redoutable. Tsuki-sensei lui avait déjà demander de promettre de toujours lui obéir.
Tetsuko avait volontairement évité de promettre quoique que ce soit. Non pas qu'elle soit insubordonnée, mais elle n'était pas stupide, certaines situation demandaient qu'on désobéisse aux ordres. Cependant, elle se nota de bien faire attention aux décisions qu'elle prendrait à l'avenir.



Hakai lui désigna les flammes dans son dos. Elle lui expliqua que sa mère ferait de la flamme qui brûlait en Tetsuko un brasier. Elle-même avait reçu l'enseignement de Tsuki-sensei, et Hakai était plus dévouée à Konoha qu'à tout autre chose. Ses paroles étaient d'une beauté qui rendit la jeune fille pensive. Tetsuko trouvait cette perspective à la fois terrifiante et étrangement attirante. Encore une fois, son regard se perdit dans le feu.
Le feu éloignait les ténèbres de Konoha. Pour une fois, les paroles religieuses firent sens dans sa tête.



Tetsuko s'apprêtait à partir, mais il y avait encore une chose…

Ma mère l'avait déjà prévenue ? Espérons qu'elle survivrait à son enseignement, ma mère n'est pas connus pour sa grande gentillesse ou empathie. Cette jeune fille se disait prête à cela. Voila quelque chose de bien amusant, tous se disait cela et malheureusement pour eux avait finis enterrée six pieds sous terre pendant un entrainements. Rigueur, discipline, organisation, courage et bien d'autre qualité que ma mère demandait à ses élève, elle était née de la guerre et éprouvait pour cette art une fascination dévorante. Je soupirai en regardant cette jeune-fille, priant qu'elle devienne beaucoup plus douée que nécessaire dans l'apprentissage de l'art Shinobi.



La jeune-femme avait perdus son regards parmi les flammes, pensait-elle à ce que je lui avait dit ? Malheureusement c'était la une triste réalité que de voir cette flamme brûler en nous et devenir un brasier gigantesque. Tetsuko me remerciait pour mes paroles, bien que je souriais j'imaginait cette jeune-femme devenir une Kunoichi exceptionnelle. J'inclinai légèrement la tête à ses parole et je me retournait pour enfin la laisser partir avant qu'elle ne m'interpelle.