Demande sur le centre de recherche

J’allais enfin avoir un rendez-vous avec la nouvelle Hokage ! Il faut dire qu’elle a dut etre pas mal occupé ces derniers temps avec sa nouvelle fonction. Déjà que j’étais débordé à rattraper le retarde de Keisan, alors je n’imagine même pas tout ce qu’elle doit gérer avant de pouvoir se retrouver dans la routine… Je lui avais fait plusieurs fois des demandes d’entretien, mais je me les refusa, jusqu’à aujourd’hui. J’ai du utiliser un moyen détourné en passant par Ren.



C’était pratique d’avoir des connaissances haut placés, au final. Je ne sais pas combien de temps j’aurais mis à avoir mon rendez-vous avec l’Hokage sans l’aide de Ren. Sans doutes quelques semaines encore… Mais j’avais besoin de son approbation pour démarrer le projet du centre de recherche, ainsi que de régler le problème “Uzume”. Les dono ne peuvent pas créer des équipes d’eux même, c’ets en dehors de leurs juridictions. Je ne pensais pas trop m’attarder ni lui prendre trop de temps, mais je me devais de rentrer dans les détails, surtout concernant le centre. La mort du kirishitan-dono avait coupé court à la réunion et je n’avais pas eu le temps d’aborder le sujet plus en profondeur.

J’arrivais devant la porte de son bureau, un peu en avance. C’était une habitude chez moi. J’avais ma tenue traditionnel de chef du clan Kitto, je n’aimais pas spécialement la portée, mais il fallait mieux faire ça correctement. Je toquais à la porte avant d’entrer une fois appelé. Elle se tenait là, assise derrière son bureau. Heureusement que le temps était au beau fixe, éclairant la pièce, sinon elle aurait presque pu me faire peur à se tenir comme ça. Je la connaissais un peu, grâce à Ren, durant le temps où l’équipe Sendou avait la vingtaine. Elle n’était encore qu’une adolescente à l’époque ! Mais aujourd’hui, c’était une femme de trente ans, devenue dirigeante d’un village ninja. Comme quoi, la vie était pleine de rebondissement !



J’avais hâte d’aborder plus en détail le projet, mais je devrais d’abord laisser notre Hokage instaurer le rythme, c’est elle qui décidera après tout si le centre de recherche se mettra en place.

Depuis ton élection et ton discours en tant que nouveau dirigeant pour le village caché de la feuille, tu n'avais cessé de travailler dans les papiers et observer chaque petit détail. Pour respecter ta promesse que tu avais donné, il fallait voir les enjeux en place dans le village et proposer les meilleures solutions. Tu avais rarement des temps libres pour des rencontres, vu que tu préparais le fameux traité de paix et le programme pour les réfugiés de guerre. Il fallait que le village parte sur de bonnes bases avant que tu ne décides d'investir dans l'économie. C'était bien cette raison qui te poussais à annuler beaucoup de rendez-vous non-urgent pour l'instant et le Kittodôno faisait malheureusement partie des personnes que tu ne pouvais accorder une audience maintenant. Ce n'était pas ton but de le fuir, mais tu avais d'autres préoccupations affaires, dont la mort du nouveau Kirishitandôno qui avait affecté ses pairs.

Néanmoins, avec l'aide de ta femme qui t'a épaulé sur ton projet pour que tu puisses un peu respirer, tu t'engageais alors de donner cette audience que Kazumori attendait depuis des semaines et c'est en ce beau matin que tu donnais l'attention qu'il voulait à l'homme. D'ailleurs, en parlant de lui, tu entendis l'invité frappé à la porte de ton bureau, signant sa présence au rendez-vous. Tu laissas un ''entrer!'' passer entre tes lèvres assez puissants, mais sympathiques. Les portes s'ouvrirent et tu haussas ton sourcil droit, étonnée que ce dernier ne portait pas son drap délavé, comme habituellement. Il prenait son rôle beaucoup au sérieux et voulait surement faire bonne impression devant toi. Tu laissas un léger sourire satisfait, voyant son élégance dans la tenue traditionnel d'un vrai chef de clan.



Toujours d'un sourire assez amical, tu désignas la chaise devant ton bureau avec ta main droite, avant de croiser les bras ensembles. Tu laissas l'homme s'installer, avant de reprendre.



Tu regardas ton anneau entre ton annulaire gauche, en souriant doucement, quasiment rêvassant. Vous étiez fiancés, mais, à cause de la tentative de prise de pouvoir de Mako et de tous les problèmes, vous n'aviez pas pus d'apposer le jour du mariage. Avec ton statue, tu souhaitais de le mettre dans la saison de l'automne. Certes, c'était beaucoup plus froids que le printemps, mais le paysage était spectaculaire. La couleur orangée du paysage rendait la saison unique et était symbolique pour toi. Aussi, avec ton nouveau titre, tu pouvais te permettre un mariage royal comme il se devait. Pour toi, Ren était une véritable princesse et toi, tu étais son chevalier. Tu voulais un mariage de qualité pour une femme hautement placée pour toi, la faisant sentir comme une reine.

Revenant à la réalité, tu éclaircis ta voix, un peu gênée de montrer ce côté fleur bleue de toi, puis, tu lui souriais à nouveau.

J’avais réussi à instaurer une ambiance amicale entre elle et moi. Il le fallait mieux, après tout le sujet à aborder était gros, et demanderait son approbation totale. Même si ma question était tout à fait sincère cependant. Heiwa semblait plus ouverte à parler de son couple que Ren. Elle semblait aussi intéressé par mon projet. Peut être en avait-elle déjà entendu parler ? Je rapprochais ma chaise, me tenant le dos droit, la regardant dans les yeux alors que j’entamais mon idée. Je me souvenais des conseils de mon défunt père : J’alliais la gestuelle à la parole, évitant au maximum les petits signes de stress ou d’hésitation.



Je sortis de ma manche deux parchemins que je déroulais sur le bureau. Un premier représentait l’emplacement et la forme d’un bâtiment inexistant dans le village, tandis que l’autre ressemblait à des plans architecturaux, bien que sous forme de croquis non achevés. Le bâtiment semblait large, ayant la forme de deux crochets allongés, avec seulement trois étages tout au plus. Une épaisse structure allongée de cinq étages se tenait entre les deux crochets, abritant une profonde partie souterraine. Une grande cour semblait être dégagé à l’arrière, entouré d’un épais mur. Je repris rapidement mes explications, pointant du doigt la partie nécessaire à chaque fois.



J’espérais que ce début allait l’accrocher, et qu’elle serait curieuse sur la suite du projet.

Malgré ta réaction les plus féminins à ton égard de ta bague, ton invité ne semblait pas avoir remarqué ton comportement d'adolescente et tant mieux pour toi. Malgré que tu aimais ta moitié et tu n'étais guère du genre à te laisser prendre la discrimination, tu n'aimais pas qu'on se moque de ton comportement de canard, dira-t-on. M'enfin, ne te tardant pas dessus, tu écoutas attentivement le projet de ton invité, enthousiasme à l'idée de partager ses projets, tout en réfléchissant sur l'avancé de ton village. Il est vrai, qu'en ce moment même, Konoha possédait beaucoup de structure pour trouver sa place, mais au niveau technologique, Konoha avait que le strict nécessaire. Les anciens Kage ne s'étaient jamais intéressés de ce côté, préférant garder les anciennes méthode, délaissant l'avancé technologique. Néanmoins, étant une personne d'une génération lointaine d'eux, tu avais beaucoup plus l'esprit ouverte pour le changement en général. Certes, tu n'allais guère apprendre à la maitriser, vu que ton style de combat était beaucoup plus différent, mais tu savais que certains seraient ravis d'utiliser ce type d'arme ou d'avancé.

Entre ses deux paroles, le Kittodôno sortit deux parchemin pour les déposer sur la table. Pour voir dessus ce qu'il voulait te montre, tu décalais un peu ton corps, regardant de haut le croquis de cet espace qu'il voulait créer. Ensuite, quand ce dernier reprit dans ses explications, tu levas tes yeux azur, reprenant ta place initial dans ta chaise. Il avait de bonnes idées, notamment pour les apprentis en médecines. Il est vrai que de les envoyer directement au placer avec quelques notions de bases 'était assez dangereux autant pour le patient que pour l'élève. Néanmoins, tu étais beaucoup moins emballée que ce dernier pour construire un école de ninjutsu. Certes, dis comme ça, il n'avait pas de quoi à s'inquiéter, mais savoir le projet derrière c'était tout autre et tu le savais très bien que cela dérangerait beaucoup personnes encore accrochés sur les histoires d'antan. Certes, tu avais promis de tourner la page, mais cette page ne tournait pas en quelques jours. Non, cela prendrait des mois, voir des années à ce que la mentalité des gens changent complètement et soient ouverts à ce genre de pratique. Donc, le laissant finir dans ses explications, tu pris une grande inspiration avant de donner ton avis.



Même si ta réponse était mi positive, mi négative, tu observais toujours ton invité qui semblait encore disposer à placer ses idées en place.

J’étais tout heureux t’entendre l’Hokage approuvé l’idée d’une école d’irou-jutsu pour le village, cela augmentera le nombre et la qualité de nos médecins, ainsi que ceux de l’hôpital dans les années à venir. Et cela mettait en place la moitié du plan de construction que je voulais installer. De plus, son argumentation sur la crainte des divulgations de techniques claniques ressemblait beaucoup à celle que l’Uzumaki-dono. Je mettais déjà préparé à contre-argumenter sur ce point là. Shimazu et Heiwa voyaient les choses de la même façon sur les échanges claniques. Ils avaient tout les deux peur que des techniques de hauts niveaux fuites en dehors de leurs clans respectifs, ce qui pouvait se comprendre. Même moi je ne suis pas dans l’idée de divulguer nos techniques secrètes kitto.



Je soulève la manche de mon kimono pour dévoilé deux rouleaux accrochés par un brassard à mon bras.



Je rabaisse ma manche, pointant du doigt la structure souterraine du plan.



Je mettais cette question de coté pour continuer sur ma lancée de la présentation de la structure. Je commençais en abordant la partie ouest du batiment.



Je savais qu’elle avait déjà accepter cette partie, mais il était bon de préciser. Je continuais en pointant la partie est.



Je finissais en pointant le batiment centrale.

Malgré ta réponse semi-positive, le Kittodôno semblait satisfait de te voir aussi ouverte à l'idée de construire ses infrastructures. Tu laissais un rire amusé, quelque peu étouffé par le sourire sur tes lèvres quand ce dernier te partageaient que tu partageais les mêmes propos que l'Uzumakidôno et avec évidence. Tu connaissais les membres de tes deux clans biologiques, étant une bâtarde et tu le savais très bien que l'idée d'échanger les techniques claniques en feraient frissonné plus d'un. Il faut dire que certes, vous aviez décidé, tous ensembles, de tourner la page, mais la confiance entre les membres fondateurs des clan du village de la feuille n'était pas encore au point. Il avait beaucoup de travail à faire autant pour toi que pour ton peuple. De plus, tu savais que certains extrémistes, depuis ton fameux discours, c'était caché dans l'ombre pour trouver un meilleur moyen de corrompe les jeunes recrus. Donner la possibilité d'exploiter la faiblesse de l'autre rendrait ton travail beaucoup plus compliquer. Peut-être que ta vision n'était pas aussi optimiste, mais croire que tous vont coopérer sans la mettre à l'envers à d'autre serait se voiler le visage avec un drap blanc.



Suite à tes paroles, tu observas les petits parchemins accroché au brassard du Kittodôno, le sourcil droit légèrement levé, ce qui te donnait un air froid, jugeant l'utilité de ses parchemins. Le shinobi t'expliqua rapidement qu'avec ta fiancée, il essayait de créer différent style de combat avec la fusion des pouvoirs claniques, via à des rouleaux de scellements. Tu était surprise de voir cela, mais cela ne t'avait pas plus impressionner. Tu étais plutôt curieuse de savoir ce qui avait sceller dedans, mais bon, écoutant ton invité, tu le laissas se perdre dans les explications de la structure des bâtiments.



Sous ces mots, tu pris une inspiration avant de donner ton verdict de la rencontre.

Je fus ravis d’entendre qu’elle approuvait la construction de la technopole ! Enfin les choses allaient bouger dans ce domaine ! Et elle m’avait donné la réponse que je voulais. Vouloir tout d’un coup aurait été impossible au vu des circonstances actuelles entre les clans. Même si Takumi et moi nous nous entendons extrêmement bien, il aurait été dur de convaincre les deux autres clans de s’adonner à se genre d’expérimentation, surtout sans quelque-chose d’officiel derrière. Je me relevai tout souriant.



Je reprenais les plans en mains, écartant les pages pour mieux observer les détails.



Une fois que les plans seraient finalisé, la construction sera relativement rapides, surtout avec nos nouveaux amis manieur de bois. Construire le tout prendrait deux semaines tout au plus. Mais il faudra compter au moins deux autres semaines le temps d’agencer, d’installer l’équipement nécessaires, de faire les stocks de produits chimiques. Il faudra aussi sélectionner et former le personnel, ce sera une sacré tâche à faire. En parlant de personnel…



Il faudra une personne de confiance pour être à la tête de la technopole. Une personne inflexible, capable de gérer le sujet sensible des expériences inter-claniques, mais aussi de voir plus loin que ce nous pouvons faire avec le chakra actuellement. Je pensais qu’elle était la personne idéale pour cela.

La réponse que tu lui donnais fut satisfaisante pour le Kittodôno, au vu de son large sourire sur son visage et de sa réponse bien amical. Trois mois étaient un délais suffisant pour lui de faire ses preuves et pour toi de réfléchir et de mettre en place ton nouveau traité de paix et les nouvelles lois qui allaient venir. En reprenant ses plans, il te demanda pour peaufiner ses plans avec les membres du clan Kirishitan, au vu de leur capacité spéciale à maitriser le bois. Sans avoir rien pour être contre l'idée, tu hochas la tête, lui souriant amicalement.



Alors qu'il était sur le point de quitter la pièce, te laissant dans tes papiers, il te proposa un nom qui t'arrêtait net dans tes papiers, tandis que tes joues prirent un teint un peu plus rosé. Ton épouse fut celle qui préférait avoir dans cette direction au vue de son caractère et de sa passion pour la science et les recherches. Bien que ce dernier était purement professionnel, tu ne pouvais être aussi impartiale dans ton jugement, au vue de la relation que vous partagez ensembles. Tel un enfant, tu essayais de te cacher dans tes papiers et lui donna une réponse bref.



Tu pris quelques secondes pour reprendre un teint normal avant de souhaiter une bonne journée au Kittodôno et de le laisser sortir de ton bureau.