Convocation et retrouvailles.

Une nouvelle journée d'hiver s'apprêtait à débuter. Comme toujours j'étais levé aux aurores, je me préparais à aller effectuer mes tâches habituelles. Mais ma tranquillité matinale fut vite perturbée, on frappa chez moi. Non pas à la porte, mais à la vitre de mon salon. Une drôle de manière n'est-ce pas ? Mais j'eu vite fait de comprendre lorsque je vis ce masque derrière la vitre. " Les forces spéciales ? " me demandais-je. Je m'empressa d'aller lui ouvrir, celui-ci ne prononça que mon nom avant de me tendre un papier. Le temps que je baisse les yeux pour observer celui-ci, l'homme avait déjà disparu. Que pouvaient bien me vouloir les forces spéciales ?Je déplie alors ce fameux papier.

Il m'était bel est bien adressé, celui-ci stipule que je dois me rendre au plus vite au batiment du ministère. Là-bas je devais me présenter pour répondre d'une convocation. Il n'y avait pas de nom, pas de signature, juste ce messager. Je soupira un instant, que pouvaient-ils bien me vouloir là haut ? Mes derniers contacts avec eux remontaient à l'époque avant mon coma. Par le passé je souhaitais rejoindre l'Anbu, mais du fait de ma "condition" j'avais été rendu incapable de quoi que ce soit, si bien que je doutais que ce soit à ce sujet. Mais bon, " nous verrons bien " me dis-je avant d'aller m'habiller. Du fait d'une telle convocation je pris soin cette fois d'emporter mon bandeau avec moi, le laisser de côté était bien souvent mal vu et ça n'était pas mon but avec ce genre de personnes. De plus j'enfilais une tenue sans fioriture, je n'allais pas à un bal il s'agissait d'une convocation, du sérieux était nécessaire.

A peine une dizaine de minutes plus tard me voilà arrivé au ministère. Malgré les fois où j'avais mis les pieds ici, j'étais toujours impressionné par l'intérieur de ce bâtiment, les matériaux utilisés étaient grandioses et se mariaient parfaitement ensemble, ils donnaient vraiment un côté luxueux à cet endroit. Très vite je me présente à ce qui semble être la secrétaire. Tout de suite elle me demande mon nom.



Celle-ci confirme avant de m'indiquer le chemin à suivre. Sans perdre de temps je gravis les étages du bâtiment pour me retrouver dans un long couloir, je cherche désormais un bureau en particulier, je regarde les numéros un à un jusqu'à finalement tombé sur celui que je recherche au fin fond du couloir. Ni une ni deux je toque à la porte trois fois avant d'entendre une voix à l'intérieur me disant d'entrer. Directement j'ouvre la porte, et dès que j'aperçois le visage de l'homme derrière son bureau, je ne peux cacher ma surprise.



Je ferme délicatement la porte derrière moi avant de m'approcher de son bureau. Cet homme avait été mon sensei d'un jour, il m'avait remit à ma place à l'époque, et je lui devais en partie la détermination qui s'en était suivi. Cependant j'ignorais sa réelle place dans le village à l'époque, aujourd'hui il semblait même avoir son propre bureau et ses messages étaient transmis par des agents des forces spéciales en personne. Je jugeais qu'il devait occuper un poste de haute importance. Respectueusement je m'incline devant lui avant de m'exprimer amicalement.

Vous savez ce qui est casse-couille quand vous êtes le numéro deux d'une unité ? C'est que lorsque le numéro un et en congé ces vous devez continuez son travail ! Comment Mako pouvait remplir autant de papelard de merde ? J'évitait de trop penser à sa attendant la venue d'une personne que je souhaitait revoir depuis déjà quelque temps. Je sortait une cigarette et l'allumait, au même moment quelqu'un toqua à la porte. Cette voix je l'aurai reconnu entre-mille et me fit élargir mon sourire.



C'est année dans le coma l'avait malheureusement amoché, son corp avait l'air faibles mais il arrivait tout de même à marché mais avec difficulté. Sa rééducation serait longues et difficile mais dans son cas il n'avais pas le choix, au moins la chose positif ces que son visage n'avait en rien changé ni même sa façon de s'exprimer. Je l'invitait d'un geste de main de bien vouloir s'assoir face à moi, j'écouta ces quelques paroles pendant que je tirait quelque latte de ma cigarettes. Je lui souriais et lui répondis sur les raison entre autre de sa "convocation".



Une question qui pesait le doute mais qui était importante, si ce jeune-homme n'était pas tombé dans le Coma il aurait pu faire partis des membres originelle de l'Anbu. Sa détermination à atteindre le sommet n'avait pas vacillé mais qu'elle était ces projet d'avenir cela était très important.

Universa ne perdit pas de temps, il m'indiqua le sujet de notre discussion. Comme j'y avais pensé plus tôt, il s'agissait là de discuter entre autre de mon avenir, et mes demandes faites par le passé n'était pas passée à la poubelle finalement. Rien ne nous pressait, du fait de mon état actuel je n'aurais été apte à ne passer aucun examen de toute façon. Mais il le savait bien, il semblait connaître la situation. Parfait, une chose de moins à expliquer. Cependant quant il en vint à la question de mes objectifs, j'hésita un court instant avant de lui répondre. Je ne pouvais pas m'exprimer ouvertement avec lui, c'était trop risqué, alors je décida de m'expliquer en arrondissant les angles.



Je pousse un soupir et marque une courte pause, j'essayais de paraître le plus neutre possible, comme si je ne prenais aucun parti.



Tout ce blabla pour pas grand chose, mais comme je l'ai dis, il fallait arrondir les angles. Et en parlant de dono, je me devais de revenir sur mon "échange" avec celui-ci, il en avait peut-être entendu parler, peut-être pas. Si bien que je prenais de l'avance en tentant de tourner cette situation avec Kazumori autrement.



Je marque une très courte pause.



Je me râcle la gorge avant de poursuivre à nouveau, tandis qu'Universa m'écoute patiemment, malgré tout je ne voudrais pas l'ennuyer avant autant de blabla, je ne savais pas quel genre d'homme il était, ni comment il allait réagir à mes propos.



Je commençais à avoir les mains moites, je risquais gros si cet homme voyait mes dires d'un mauvais œil. Il n'était plus question d'un dono, mais d'un membres de forces spéciale. J'avais un respect totalement différent pour les deux postes, et pour cet homme aussi en vérité. J'avais été honnête tout en oubliant certains aspects de mon but qu'il ne valait mieux pas prononcer ici.
Enfin, je m'arrêta la pour le moment, il me restait toujours une carte à jouer au cas où la situation ne tournait pas à mon avantage...

C'est explication était assez bien tournée d'une certaine manière. Avec l'âge je savais assez bien quand quelqu'un cherchais à nous expliquer des choses de manières neutres sans évoquer le véritable projet dans sa tête, après tout mentir à un menteur est une assez mauvaise idée. Bien sûr ces paroles n'était pas vraiment des mensonges mais disons plutôt qu'il me disait la vérité en changeant le sens des phrases, cela ne m'empêcha pas de l'écouter jusqu'au bout. Les mot qu'il disait au sujet des nouvelle tête du village n'était pas fausse en soie, il est vrais que les Dono était tous se très bon dans ce qu'il fessait. Malheureusement comme il le disait lui même la haine n'est jamais bien loin, un défi de taille que l'Hokage et les Dono se devait de relever. Mais parlant des Dono il vint me parler de sa petite altercation avec Kazumori.



Je le laissai parler sur l'altercation qu'il avait eu avec le Dono en question, malheureusement d'une certaine manière les deux avait raison. En tant que Uzumaki je ne pouvais cacher ma joie pour ce que la prêtresse avait fait pour notre clan. Au final j'était plutôt neutre à ce sujet et il aurait été assez mal vu que je plonge dans du contre religion alors que j'était un adepte du feu sacrée, ma cousine quand à elle étant l'une des prêtresse du temple disons que cela aurait été mal vu de ma part. Malgré tout je pouvais comprendre le pourquoi du comment Kazumori avait vu du mal la dedans, ce n'était pas dans les habitude des fanatique religieux d'être gentil. J'écouta jusqu'à la fin avant de prendre la parole.



Effectivement l'histoire nous avait appris que la religion apportait d'une certaine manière un bien en nos cœurs, cela nous apportait un certain réconfort et des réponses à nos questions. Retirer à quelqu'un sa façon de penser et toute ces convictions et vous ferez de lui un ennemis. Telle était le monde dans lequel nous vivions.

Je m'en doutais bien, il avait déjà entendu parler de cette histoire. Je n'en attendais pas moins en vérité, mais exposer ma version des faits m'avait semblé utile. Etre mal vu par les hauts-gradés du village ne me serait d'aucune utilité, au contraire j'espérais qu'un jour ceux-ci puissent placer leur confiance en moi. Mais nous n'en étions pas encore là. Aujourd'hui, comme l'a si bien dit Universa, ma place est à la réeducation. En revanche je ne pouvais pas nier être intéressé quant à l'aide qu'il m'apporterait. Avec d'un côté le Chikara-dono et de l'autre Universa-Sama, je serais à nouveau opérationnel en moins de deux.



Je marques une courte pause.





Je montre du doigt mes pupilles.



Si, comme je le soupçonnais, ces pupilles s'avéraient d'une extrême rareté, je pouvais devenir un shinobi de poids au sein des forces spéciales de Konoha, je n'avais jamais mis de côté cette éventualité. Mais j'avais besoin d'en apprendre plus, à part me procurer des brûlures constantes je n'ai jamais eu l'occasion de comprendre leur utilité. Mes recherches s'étaient toutes soldées par des échecs, il me restait deux choix, dont un qui était totalement illégal. Universa était ma dernière chance légal d'en apprendre plus, ou au moins m'orienter...

J'était content de voir qu'il comprenait bien ce que retrouver la prêtresse signifiait, retrouver une telle femme mènerait à de très grand danger car en soie elle même en étant un. Je continuais son flot de parole en écoutant attentivement, il est vrais que beaucoup le considérait comme un fanatique ce qui était au final assez idiot. Sans cette femme le clan Uzumaki et Chikara serait encore en guerre, le monde serait surement tombé au main de ces chien de Kenketsu et nous serions déjà devenue des vampires depuis longtemps. Bien-sur les méthodes de la prêtresse effectivement n'était pas du tout orthodoxe, mais je n'avais pas vraiment mon mot à dire a ce sujet.



Après ce petit monologue je continuais de l'écouter et je fut assez intriguer, un don ? Tiens donc voila quelque chose qui serait intéressant pour les FS. Enfin je pus voir sa pupille, malgré mes lacunes en gengutsu je savais ce que cela était, l'enseignements de certaine technique m'avait permis d'en apprendre plus sur beaucoup d'autre technique ou je ne m'était pas forcément spécialiser. Je soupirais avant de lui répondre à ces multiples questions.



Le Genseigan un Dojutsu que j'avais découvert à l'époque dans un parchemin scellée contenant des technique pour des rare affinité, j'aurais pu me faire tuer ce jour là mais je n'avais pas le choix, des année était passée et pendant un moment au sein même de ce continent je n'était que le seul utilisateur de Hyoton au monde. Mon seul moyen d'en apprendre plus était de m'introduire dans des lieux interdit et d'engouffrez tout ce savoir dans ma mémoire et mon esprits, après tout ne disons pas que le savoir est la plus grande des armes ? Enfin je sortait de ma tête pour reprendre avec le jeune Kitto.

Cette conversation était plus qu'instructive. De plus Universa et moi avions un caractère semblable. Nous ne rechignions pas à utiliser d'autres moyens que ceux " protocolaire " pour atteindre nos objectifs. Non, nous avions une vision autre de la manière de fonctionner du monde et des gens qui le peuple. Même si nos idéaux n'avaient rien à voir.



La suite de la discussion s'avéra encore plus intéressante et enrichissante. J'avais enfin un nom à poser sur ces pupilles. Genseigan. Un dojutsu extrêmement rare selon ses dires. Et à sa connaissance il n'y avait qu'une personne capable de m'en dire plus à ce sujet. Je compris d'ailleurs au fil de la conversation que ce savoir qu'il possédait, il n'était pas "légal". Avait-il effectué le plan que tu préparais toi même en dernier recours ? Probablement, comme tu le sais vous n'étiez pas si différent dans votre manière de faire.
En tout cas pour lui ces pupilles n'étaient pas une priorité, dans mon esprit c'était tout autre, je voulais en apprendre plus à ce sujet. Mais j'avais déjà reçu assez aujourd'hui, il fallait laisser savoir les choses venir par elle même.



Bien, je ne m'attendais pas à ce genre de discussion et ça avait été une bonne surprise, tout d'abord car les forces spéciales pourraient être un atout pour moi, de plus je vois enfin une possibilité de comprendre ces pupilles. Je ne voulais pas lui prendre plus de son temps alors calmement je lui demande :