De retour à Ahen


Vous aviez marché jusqu’aux portes d'Ahen, qui se montrait être la destination la plus cohérente après votre retour à Kumo. Une certaine excitation te parcourait l’échine à l’idée de pénétrer à nouveau dans ce lieu. Tu avais décidé de quitter le club d’un commun accord avec tes deux plus proches compagnons, effectivement, vous aviez été prit d’une certaine lassitude au sein de votre vie, qui pourtant, en aurait attiré plus d’un. Cependant, tu te devais d’avouer qu’après une dizaine d’année loin du club, tu ressentais un certain manque concernant le genre de distraction qu’il pouvait offrir. Grandir au sein d’un luxueux bordel offrait un terrain des plus fertile à la dépravation, et tu avouais ouvertement, que la graine semée sur ce terrain avait facilement poussé en toi. Il fallait admettre que vivre durant dix longues années dans une grotte, bien que tu avais découvert de nouvelle source de distraction au cours de cette étrange vie, les vices qui régnaient au sein d’un bordel te manquait. Tu avais bien évidemment trouvé quelque substance apte à t’apaiser au sein de la secte, mais pour autant, tu savais que l’excellence ne se trouvait qu’au milieu de la richesse. Seul ceux qui avaient accès à tous les plaisirs de ce monde, étaient suffisamment prompt à dépasser l’entendement. Ta faiblesse avait toujours été l’alcool et les drogues. Était-ce réellement étonnant venant d’une enfant ayant grandi à leur contact ? Pas réellement...

Après quelques minutes de marche au sein des ruelles de Kumo, vous arriviez toutes les trois face aux majestueuse porte d'Ahen. La pureté du bois utilisé et la qualité des ornements qui détaillait la porte, signifiait à lui seul la richesse qui se dégageait de cet établissement. Là où vous aviez été conçu, là où vous aviez été élevé et là où vous retourniez vivre. À peine franchis-tu là porte, que le bruit de quelques gémissements atteignirent tes oreilles. Tu ressentis à cet instant présent, une vague de bonheur t’envahir.

Dialogue de personnage
« Nous revoilà à la maison ! »


Tu fis quelques pas en tournoyant sur toi-même alors qu’une femme d’accueil dont son visage t’était totalement inconnu te regardais. Par l’absence d’iris jaune, tu compris qu’elle devait être ni plus ni moins qu’une nouvelle gouvernante et qu’en conséquence, elle ignorait probablement que tu étais ici comme chez-toi. Cependant, tu savais pertinemment qu’elle le comprendrait bien assez tôt.
Tu évoluais dans les différentes pièces aux rythmes des murmures qui te parvenait aux oreilles. Comme sur un nuage, tu allais atteindre la pièce où vous aviez été conçu. Tu ignorais si à une telle heure hommes et femmes s’adonneraient les uns aux autres avec passion. Mais, pour autant, ceci ne t’empêcha pas de rentrer en trombe dans la salle, qui finalement se trouvait être vide. Tu te jeta littéralement sur l’un des cousins déposé au sol, ne t’intéressant guère aux différents actes qui avait pu le souiller. Le confort qu’apportaient ses luxueux matelas t’avait tout bonnement manqué. Et en te retournant, tu surpris au seuil de la porte, le visage de la Miwaku qui trônait à l’accueil. Alors avec une certaine arrogance, propre à tout Hattori, tu lançais au travers de la salle.

Dialogue de personnage
« Vous pouvez dire à tous que le trio infernal est de retour à la maison ! »


Tu jetas ton visage en arrière, cherchant dans les angles de la pièce si prônait encore les différents chariots à alcool. Tu rêvais de sombrer à nouveau sous une liqueur de qualité et dont la provenance n'a rien de douteux. Le meilleur, seulement le meilleur. Alors, que tes yeux s'arrêtèrent sur une bouteille de whisky, un sourire en coin naquit sur tes lèvres. Ton allure avait toujours détonné avec tes consommations excessives. D'apparence, nul ne pouvait se douter que tu avais pour passion la bouteille et la drogue. Alors, que tu arrivas au chariot, tu agrippas la bouteille et te servis avec une certaine élégance un verre complet, loin de la norme en ce qui concernait la dégustation d'un tel alcool. Levant ton verre en l'air, tu lâchas :

Dialogue de personnage
« À notre retour ! »

Publié le 31 Mars 2021 vers 14h

| Black Mamba |

Il était temps pour le trio de rentrer chez eux pour de bons, la vie s’était montrée particulièrement excitante ces dernières années. Le maître aura su leur enseigner bien des choses, mais n’étant plus et Gareki reprenant le contrôle, il fallait changer d’horizon. Mais une certaine lassitude prenant place et aussi passionnante et enrichissante que cette aventure soit, les enfants du vice avait décidés de rentrer à Ahen. Ce lieu n’était pas parfait, loin de là, mais il est impossible d’oublier nos racines n’est-ce pas ? Tu votes pour le retour dans la demeure familiale et s’en suis la route au travers des montagnes en compagnie de vos nouveaux compagnons. Une tare de plus ou de moins, vous n’en étiez plus à un détail près après tout. Quand tu viens au monde dans un lieu où le péché est une norme, la vie semble bien ennuyeuse et trouver une parade n’est pas chose aisé. Franchissant les portes du village sous la surveillance de la milice locale, il sent comme une petite vague d’énergie l’envahir, il avait hâte de rentrer à la maison. La route se faisait et elle ne pouvait s’empêcher de regarder tout ce qui avait changer dans ce village. De nouveaux bâtiments se sont créés pour mieux camoufler la crasse qui se trouve derrière. Il savait que ces dorures et n’étaient qu’une poudre aux yeux pour cacher la misère de cet empire qui stagne depuis bien trop longtemps.

La bâtisse de son enfance en vue, un sourire se décroche sur le sourire de l’androgyne qui se met dans un élan de joie à chantonner un petit air marchant. Le retour à Ahen se fait avec une grande nostalgie, elle se sent à la fois familière et inconnue de ce village qui a tant changer avec le temps. Il se voit rassurer en s’imprégnant de l’odeur familiale en ouvrant la porte. Ce mélange d’odeurs à la fois floral et corporel qui lui avait plus manqué qu’il n’y paraissait. Les gémissements retentirent dans une salle proche et un sourire se dessine sur ses lèvres et sa cousine ne peut vraiment retenir de pointer du doigt le fait qu’ils étaient pour de bons à la maison. À peine de retour que la luxure leur saute au cou.

Dialogue de personnage
« Cette odeur, je ne pensait pas qu’elle me procurerait tant de souvenirs. Mais oui, nous sommes bien de retour.
»

Il la regarde tournoyer sur elle-même et s’extasier de ce retour au bercail avant de prêter attention au son provenant d’un couloir. Des bruits de pas arrivant dans leur direction, une femme sortant des ténèbres des couloirs les regardait avec étonnement. Elle était une servante, une dont elle n’avait pas le moindre souvenir, ce qui implique que l’inverse n’est pas à déplorer. Pas le temps de faire une présentation, Satoko s’en va déjà n’en faire qu’à sa tête et s’aventure dans les couloirs pour rejoindre la pièce de leur confection et se jette sur un des cousins souillé par les longues nuits de débauche. La femme était encore là et ne les lâchait pas d’une semelle. Il faut dire qu’avoir trois visages inconnus ne devait en rien être rassurant pour elle. Satoko lui donne un ordre sans trop attendre et il se met à ricaner avant de se diriger vers un chariot d’alcool et se servir à boire.

Dialogue de personnage
« Allons Satoko, où sont passées tes manières ? »


Il lève son verre pour trinquer avec son acolyte et se retourne. D’un signe de tête, il salue la femme qui attend patiemment des explications. Il ne voyait pas vraiment comment expliquer la situation, ils étaient partis sans rien dire et il en était de même pour leur retour. Forcément, le personnel avait vieillit et changé. Il la regarde en souriant avant de reprendre la parole.

Dialogue de personnage
« Pardonnez son manque de politesse, 10 ans hors de ses murs et elle ne sait déjà plus se tenir ! Je me nomme Fusamune, je suis la progéniture de dame Fudeyo. Pourriez-vous annoncer notre retour ?
»

Elle semblait perdue, mais le message était au moins plus clair. Elle comprenait qu’ils n’étaient pas de simple curieux cherchant à s’infiltrer dans ce lieu très privé malgré que le fait que tout ce qui s’y passe soit le partage au final. Il ne voulait pas se montrer désobligeant envers cette femme du clan des Geisha, mais elle semblait un peu longue à la détente et elle lui fait un geste de la main pour lui dire de faire son travail sur-le-champs.

Publié le 31 Mars 2021 vers 19h


Dialogue de personnage
« Nous voilà donc de retour à Kumo… »


C'était comme si le temps s'était figé pour les attendre, rien ne semblait avoir changé depuis leur départ, qui datait pourtant de dix ans maintenant. En partant, Miyu avait vu ces rues comme d'une banalité sans pareille, ces façades grises, qu'elle trouvait ternes et mornes, lui apparaissent à présent sous un autre œil. La ville respirait la fête et le vice, comme si l’atmosphère était en ébullition constante, attendant la prochaine fantaisie que les Kumojin avaient à offrir.

La jeune femme avait gardé un souvenir ennuyeux de cet endroit, mais désormais elle sentait qu’elle était complètement rentrée à la maison. Comme une gamine, ses yeux brillaient d’une lueur différente. On peut dire que la vivacité des alentours lui changeait de la pénombre moite des grottes.

Enfin, les trois compagnons arrivèrent jusqu’au club, lieu de leur conception, de leur enfance, et malgré l’étrangeté de l’endroit, leur véritable chez-eux. La devanture ornementée, familière, donnait l’impression à la Hattori de revoir le visage d’un vieil ami. En passant la porte, Satoko témoigna de son enthousiasme. Euphorique, elle effectua des petits pas de danses devant l’hôtesse, hallucinée. Comme le souligna Fusamune, l’odeur propre à l’établissement les prirent au nez, doucereuse et chargée de souvenirs.

Dialogue de personnage
« Ça n'a pas changé, en tout cas. J’avais peur que cet endroit perde en débauche. Ca n’aurait plus été Ahen sinon. »


Tous deux demandèrent à la Miwaku d’aller prévenir de leur retour. Satoko s’engouffra dans la fameuse pièce de leur conception et s’affala au hasard sur un coussin au passé douteux, et chercha des yeux une bouteille. Sa cousine avait toujours eu un faible pour ce genre de plaisirs, aussi elle observa d’un œil attentif l’alcool qu’elle servit dans son verre, bien trop petit pour cette quantité. Néanmoins, elle la laissa fêter leur retour, et tendit elle-même un verre pour trinquer comme au bon vieux temps.

Miyu leva son verre.

Quand elle tourna la tête, la femme de l’accueil n’avait pas bougé, décontenancé. Il lui fallut que Fusamune lui fasse signe d’aller faire son travail pour qu’elle pige enfin qu’ils n’avaient pas l’intention de bouger.

Dialogue de personnage
« Idiote... »


Elle l’avait murmuré pour elle-même, mais elle n’en pensait pas moins. Les trois compères couraient déjà dans les couloirs du bordel que l’idée de venir travailler ici ne lui était pas encore venu à l’esprit. Ils connaissent chaque recoin, chaque sortie dérobée, et chaque tapisserie de la bâtisse, dans laquelle ils avaient vu le jour.

Dialogue de personnage
« Maintenant qu’on est rentré, comment voulez-vous qu’on s’occupe ? Les distractions ne manquent pas ici. »

Publié le 31 Mars 2021 vers 21h


Ton cousin t'avait repris sur ton éducation, tu avais parlé avec une certaine désinvolture à la Miwaku qui vous faisiez face. Il était vrai que tu n'étais pas toujours des plus douces et ne prenais pas forcément des pincettes pour parler. Mais tu étais ainsi, que pouvais-tu y faire ? Ceci venait probablement de tes gênes... Le sang Hattori coulait dans tes veines. Mais, malgré la prestance de ton cousin et son éloquence, tu savais que lui aussi, possédait l'insolence de votre clan, et celui-ci te le prouva lorsqu'il congédia la gouvernante d'un geste de la main. Geste ponctué d'un simple mot de ta cousine... Idiote... Bien évidemment, elle n'avait pas parlé à voix haute, mais, vous trois possédiez une audition des plus précise. Alors, à sa simple remarque, tu lâchas un simple gloussement, regardant la servante quitter la pièce, qui probablement, allait tenter de se renseigner davantage à notre sujet.

Miyu posa la seule bonne question. Qu'alliez-vous faire désormais ? Alors, encline à toute sorte de distraction qui t'avait manqué durant les dix années à vivre dans une grotte, tu fis le tour de la pièce à la recherche d'une seule chose... Les instruments de musique. Dans de nombreuses pièces d'Ahen existait une estrade où différents musiciens venaient distraire les membres du club. Et tes yeux tombèrent dessus. Tu t'avanças d'un pas déterminé, le regard fixé sur un seul instrument, celui de ta prédilection. À seulement quelques mètres de celui-ci, tu déposas ton verre sur le sol, et te retournas vers Miyu.

Dialogue de personnage
« Voilà qui m'avait manqué ! Des instruments de qualité ! »


Bien évidemment, les musiciens étaient majoritairement issu du clan Miwaku, et bien nombreux d'entre eux étaient incapable de se fournir des instruments de qualité supérieur. Cependant, il était tout simplement hors de question qu'une troupe viennent se produire auprès d'Hattori avec des instruments de seconde main, alors, Ahen avait acquis eux même ce qui se faisait de mieux sur le marché. Chaque artiste se produisant au sein du club, se voyait prêté des instruments qu'ils ne pourraient jamais s'acheter. Très jeunes, nous avions été sensibilisés à l'art musical. Miyu, Fusamune et moi-même avions donc très rapidement demandé à apprendre auprès des différents artistes. Bien évidemment, ce genre de pratique était contraire aux moeurs que l'on inculquait aux Hattori, mais qui s'inquiétait réellement de cela pour nous trois ? Personne.

Alors, tu montas sur l'estrade, confiante, ne lâchant plus du regard un violon qui t'avait fait de l’œil. Tes mains attrapaient l'instrument avec cérémonie et délicatesse. Tes doigts se retrouvaient à caresser le manche de l'instrument. Tu ne pouvais que reconnaître le talent du luthier qui avait créer ce chef d'œuvre. Ton regard admirateur observait les différentes essences qui le composaient, chaque partie du violon avait son bois associé et des raisons précise d'être utilisé. Tu humas l'odeur du vernis, ou devrais-tu dire, des vernis, car tu savais que pour un seul instrument, il pouvait être nécessaire d'appliquer jusqu'à une trentaine de couche successive afin de lui rendre la sonorité parfaite. Des semaines entières de travail se trouvaient entre tes mains. Et tu savais comment lui rendre grâce. Avec une douceur, tu apportas l'archet au niveau du manche. Tu fermas quelques instants les yeux alors que ton index venait compresser certaines cordes avec une précision digne d'un chirurgien. Et lentement, tu vins offrir une mélodie qui aurait fait verser une larme à n'importe quel guerrier. Tu passas du bourdon à la chanterelle dans une élégance sans pareille. Les cordes vibraient avec beauté, faisant vivre de leurs agréables sonorités la caisse de résonance. Une larme s'échappa de tes paupières, tu n'avais plus joué avec un tel instrument depuis votre départ d'Ahen. Dix longues années où l'artiste que tu étais s'était retrouvé privé d'un ustensile digne ta compétence. Ta mélodie envoûteuse emplit la pièce, la faisait vivre de la nostalgie que dégageait l'air que tu jouais. Les minutes s'enchaînèrent, sans que tu ne puisses t'arrêter. Tu étais en pleine transe artistique, le bas de l'instrument posé sur ta clavicule gauche offrant ton plus beau legato lorsqu'une corde finit par céder sous la pression que tu lui imposais.

De nouveau plongé dans un silence absolu, tu redescendis, les jambes tremblantes de l'estrade. Tu repris le verre que tu avais posé à même le sol, l'amenant à tes lèvres et t'abreuvant de son alcool brûlant. Enfin, tu te laissas retomber en arrière, le dos sur des coussins, lançant à tes cousins :

Dialogue de personnage
« Comment avions nous pu vivre dix longues années sans une telle qualité ? »


Et à peine venais-tu de finir ta phrase, que de nouveau, des pas se fit entendre derrière la porte.

Publié le 01 Avril 2021 vers 18h

| Black Mamba |

Toujours aussi agréables, ils prenaient déjà leurs aises et ne manquaient pas de temps pour reprendre leurs vieilles habitudes. Il part se prélasser dans un fauteuil et ferme les yeux en profitant de la mélodie qu’entonnait sa cousine. Il est vrai que cela manquait dans leur repère, les occupations étaient loin de manquer, mais si une chose lui avait véritablement manqué, c’était bien la musique. Il prend appui sur son poing et en remuant le pied en rythme le voilà en train de humer des notes pour accompagner discrètement le petit spectacle de Satoko. Il se sentait définitivement à la maison et n’avait pas ressentit cette sensation depuis des lustres, le son du violon la berçait lentement jusqu’à lui en faire oublier la noirceur de ce lieu de débauche sordide et excitant à la fois. Elle pouvait ressentir la nostalgie qu’exprimait la femme sur l’estrade et il arrive à voir les images de leur jeunesse. Les escapades du trio pendant les soirées privées qui se cachait plus ou moins correctement pour épier les méfaits des adultes occupant cette pièce pour s’enlacer. Un sourire habille ton visage en revoyant mentalement cette scène et aussi les premières fois ou un instrument fût entre leurs mains, une sensation qui ne sera pas oubliée, car c’était bien la première qu’un quelconque talent était mentionné. L’enfant non désiré et mis sur la touche par son manque de capacité clanique. Les geisha auront su voir en eux ce que nulle ne pouvait prévoir et les auront guider comme il se doit vers cette vie artistique ou la musique primera avant le plus basique des besoins. Il ouvre les yeux quand la mélodie s’arrête pour constater qu’il ne semblait être le seul aussi émotif et la question de sa cousine le fait réfléchir plus qu’il ne l’aurait imaginé.

Dialogue de personnage
« Excellente question. L’excitation de l’inconnu nous a fait oublier ce qui nous était plus cher à nos yeux il faut croire. Mais, tout aussi amusantes qui puissent avoir été ces 10 dernières années, je ne suis pas mécontent de retrouver ce confort. »


Un ricanement fait écho dans la pièce pendant que l’androgyne caresse l’accoudoir en velours, il n’avait pas eu l’occasion de profiter d’une telle qualité de produit et semblait comprendre que parfois les petits plaisirs étaient les plus important dans la vie. Il tend l’oreille et des bruits de pas se font entendre. Pas de discussion ? La servante devait avoir prévenu sa génitrice de son retour, car les pas se font en hâte. Il se lève pour se mettre face à l’entrée de la pièce et n’est pas très surpris de voir apparaître un visage familier. Proche du sien et tout aussi élégant, une taille fine et dessinée sur laquelle la ceinture de son kimono ne faisait qu’accentuer sa finesse. La femme lève un sourcil en voyant la silhouette de l’éphèbe qui souriait en écartant les bras d’un air bien confiant en avançant vers elle.

Dialogue de personnage
« Mère ! Qu’il est bon de vous revo… »


*SLAP*

La gifle avait été sèche et sincère, la femme secoue sa main, car l’impact lui avait plus mal à elle qu’au destinataire de cette correction. L’androgyne avait laissé sont visage être emporté par le coup regardait le mur, sa coupe de cheveux n’avait pas vraiment apprécier la brutalité de l’action et ils , son sourire restait constants et de la main droite, elle se frotte le visage tout en refaisant face à sa mère.

Dialogue de personnage
« Et bien quel accueil ! Je ne m’attendais pas à des étreintes, mais de là à gifler votre chair… Vous pourriez au minimum dire bonjour avant ! La bienséance n’est pas votre fort, mais un minimum tout de même. »


D’un geste, la femme sort un éventail qu’elle positionne devant le bas de son visage, son regard était de glace. Elle soupire agressivement et regarde les deux accompagnatrices avant de prendre la parole.

Dialogue de personnage
« Ton insolence, elle n’a pas disparu à ce que je vois ! Tu disparais sans un mot et reviens comme si le lieu était tiens ?
»

Un léger haussement sera sa seule réponse.

Dialogue de personnage
« Où étiez-vous ? Et pourquoi revenir maintenant ? »


Il prend le temps de se recoiffer et regarde sa mère aussi froidement qu’elle.

Dialogue de personnage
« Pourquoi pas ? C’est chez nous après tout. Il faut bien que quelqu’un reprenne les rennes de Ahen non ? »


Un rire cristallin résonne, elle part reprendre sa place dans un fauteuil qui faisait face à la maîtresse de maison. En croissant les jambes, il reprend.

Dialogue de personnage
« Vous n’êtes plus toute fraîche, du sang neuf ne fera pas de mal… »

Publié le 02 Avril 2021 vers 02h


Satoko avait pris le violon de ses mains graciles, et l'avait placé sous la courbe de son visage d'ange. Les yeux fermés, elle fit danser l'archet sur les cordes, et leur ouïe fine perçut chaque tremblement des cordes et vibrations du bois précieux. Chaque note en appelait une autre, et pourtant chaque mélodie en restait surprenante. Sa cousine jouait divinement bien.
Une corde sauta sous la pression. La larme à l'œil, elle s'interrompit pour aller boire de son verre couleur doré. Prise d'émotion elle demanda comment ils avaient bien pu tenir tout ce temps sans ces plaisirs. Fusamune lui répondait, tandis que tout trois avaient discernés des pas féminins dans le couloir.

Miyu l'avait reconnue avant qu'elle franchisse la pièce, ces pas résolus en ce lieu, ce ne pouvait être que cette acariâtre de Fudeyo. Quand elle fit irruption dans la pièce, la Hattori ne put s'empêcher de soupirer. Fusamune s'approcha pour la saluer, mais il fut vite arrêté par une gifle monumentale qui résonna dans toute la pièce. Cette pécore avait toujours fait dans le dramatique, alors Miyu n'en fut pas si surprise et alla s'affaler sur un divan en attendant la fin de ce cirque.

Fusamune n'avait pas perdu contenance le moins du monde. Détachée de la situation, elle sirotait son verre tout en l'écoutant riposter à sa mère. Reprendre Ahen ? elle n'y avait jamais vraiment songé. C'était une idée après tout. Quand son cousin ajouta à sa génitrice qu'elle n'était plus toute fraîche, Miyu bien cru que cette dernière allait s'étouffer. Fudeyo était parfaitement outrée. Elle allait reprendre ses séries de reproches, mais elle la coupa. Elle n'aimait pas se mêler aux affaires des autres, mais cette femme l'épuisait.

Dialogue de personnage
« Vous êtes tellement occupée à lui faire des remontrances que vous ne nous avez même pas salué, Satoko et moi. Je serai presque offensée que vous ne nous reconnaissiez pas, je me targue de ne pas avoir tant vieilli. »


Avec nonchalance elle attrapa un petit four sur un plateau qui traînait. Elle poursuivit en plissant les yeux.

Dialogue de personnage
« Vous par contre vous n'avez pas changé. »


Elle avait conscience que la provocation n'était pas la meilleure des solutions avec elle, mais elle ne pensait pas qu'elle se permettrait de les mettre à la porte. Ils étaient nés ici et avaient vécus ici trop longtemps, les trois amis étaient trop intimement liés à cet endroit. En tout cas, elle était épuisée et ne serait pas contre un peu de repos bien méritée. Si Fudeyo voulait bien les laisser tranquille pour une journée au moins…

Publié le 02 Avril 2021 vers 10h


Ton regard s'arrêtait sur le visage de la génitrice de Fusamune. Tu te refusais d'user du terme "mère" pour celles qui vous avaient mise au monde. Car, simple était de se faire baiser, plus difficile était d'assumer et d'éduquer l'enfant mis au monde. Ainsi, à tes yeux, vous ne possédiez nul père et mère, seulement des mécènes, enclins à offrir des cadeaux durant votre jeunesse. Tu l'observais avec insistance alors que sa main vint se perdre sur le visage de ton cousin. Le bruit de la paume contre la joue fit écho dans la pièce. Pour autant, tu étais persuadé que la seule punie dans cette histoire, n'était nul autre que Fudeyo. Tu sentis une vague de colère et d'injustice grandir en toi. Tu avais horreur que l'on s'en prenne à Fusamune et Miyu. Tu bouillais intérieurement alors qu'elle osait questionner sur la raison de votre retour ? Était-elle déçu de savoir que finalement, vous étiez vivant ? Aurait-elle préféré que vous soyez mort et que cela efface en partie la tare qu'elle et deux autres femmes Hattori avaient misent au monde ? Tss... Tu sentais ton serpent intérieur réagir à tes émotions. Pour autant, tu ne lui offris pas droit à la parole, préférant garder votre atout secret encore quelque temps...

Fusamune vint s'asseoir sur un fauteuil qui se trouvait à côté de ton coussin. Alors, avec tendresse, tu viens déposer ta tête et ta chevelure sur ses cuisses. Tu t'étais toujours montré tactile avec eux. Plusieurs auraient pu voir en cela, la passion commune des Hattori pour coucher avec leurs membres de leurs propres familles, pourtant, toi, tu ne voyais en cela qu'un acte affectueux pour deux être qui t'étais chère.
Malgré ta position, tu ne lâchais pas du regard Fudeyo. Et tu ne pu t'empêcher de glousser alors que l’éphèbe annonça ouvertement que sa génitrice n'était plus aussi... belle... qu'auparavant. Il était vrai que les années passé lui avait offert quelques rides... Et tu appréciait tout autant les propos qui s'en suivirent de Miyu, qui elle aussi, fit preuve de sa provocation... Il ne manquait plus que toi... Toi pour conclure votre trio... Alors, tu ramenas ton regard sur le visage de ton cousin, et t'adressa directement à lui, comme si ça mère avait tout simplement déjà quitté la pièce.

Dialogue de personnage
« Ce lieu est tiens depuis qu'elle s'est faites engrossé sur l'un de ces coussins... Par combien de personnes ce soir-là ? Le sait-elle seulement... »


Publié le 05 Avril 2021 vers 17h

| Black Mamba |

Ses cousines ne tardent pas à répondre de manière tout aussi cinglante que lui et ce n’est pas pour lui déplaire. La mégère se retrouve acculée et elle n’essaie même pas de négocier avec ce trio infernal. La servante, elle comprenait lentement la raison de ce surnom, Miyu et son cynisme blasé lui décroche un sourire des plus amusé quand la remarque sur son manque de politesse est pointé du doigt. Elle n’appréciait que rarement de voir son autorité remise en compte et le retour des trois cousins était aussi le retour des ennuis pour la mère démissionnaire qui achetait le silence et l’affection de ses entrailles. Quand il sent la tête de Satoko se poser, il ne bronche pas une et pose délicatement sa main sur son crâne et lui caresse délicatement les cheveux sans lâcher un instant sa génitrice du regard. Il prend même un malin plaisir à répondre à sa question en insistant bien pour que leurs yeux entrent en contact.

Dialogue de personnage
« J’en doute ma chère cousine. Les femmes de petite vertu n’ont guère connaissance de ce genre de détail. Seul le plaisir compte, heureusement que l’alcool coule à flots, Ahen ne serait plus si ses prétendants avaient la vision claire.
»

Le sourire satisfait habillant son visage, il saisit un verre à portée de main et le boit sans quitter du regard la mégère. Pas besoin de baisser son éventail pour voir la rage envahir son visage. La nouvelle servante faisait elle profil bas, mais ses micro expressions montrait qu’elle n’avait pas hâte de se trouver seule avec la bonne femme. Un détail qui n’échappe pas à l’œil de l’androgyne. Il ne voulait pas vraiment que la femme subisse le contre coup de leur petite distraction familiale.

Dialogue de personnage
« Nous avions des chambres fut un temps, il serait agréable de les trouver en état quand nous nous y rendrons ma chère. Serait-il possible de vous en charger le temps que nous finissions nos retrouvailles si poignantes ? »


Sans dire un mot, la femme baisse la tête et part à reculons, les voilà enfin en petit comité, il n’avait rien de plus à dire, mais le plaisir de voir la femme se mordre la joue au sang pour supporter l’affront lui procurait plus de joie qu’il n’oserait en demander. Il pose son verre et s’accoude avec délicatesse, il n’avait pas perdu son goût pour la théâtralité de ses actions. Il aimait que chacune d’entre elles soit faite de manière à ce que les regards se posent dans sa direction. La femme se décide enfin à ouvrir la bouche pour parler de nouveau.

Dialogue de personnage
« Pour quelle raison êtes-vous revenus ? Vous êtes parti pour une raison, vous devez bien en avoir une pour revenir ! Ne me parle pas de reprendre Ahen comme but, je n’en crois pas un traître mot.
»

De nouveau, un sourire prend place, son sourcil se lève et le voilà qui prend une grande inspiration avant de prendre la parole d’un air désabusé.

Dialogue de personnage
« Avons-nous vraiment besoin d’une raison ? Nous étions adultes à notre départ et je suis certain que c’est une gouvernante qui vous l’a fait remarquer en plus ! »


Le tic à cette réflexion confirme les dires de l’éphèbe qui se délecte de la situation.

Dialogue de personnage
« Et pourquoi ne pas s’en occuper dans notre temps libre, je vous l’ai dit il y a moins d’une minute ! Vous n’êtes plus de première fraîcheur mère ! Je me souviens d’un temps où peut importe l’heure de la journée, les corps s’entrelaçaient et où les cris étouffaient le son de nos instruments. »


Il se redresse et ouvre grand les bras pour montrer la pièce vide.

Dialogue de personnage
« Quel triste destin pour Ahen que de tomber dans l’oublie pour l’égoïsme d’une opiniâtre incapable de voir qu’elle n’est plus le fantasme qu’elle était auparavant. »


Il se lève en prenant soin de ne pas blesser Satoko et se dirige vers sa mère.

Dialogue de personnage
« Il est temps pour vous de vous occuper de la paperasse et laisser les artistes attirer les foules ! »


Fusamune n’était qu’à quelques centimètres de sa génitrice et la regardait de haut. Il cesse de sourire pour laisser place à une expression mélangeant son mépris et son assurance. Il savait qu’elle n’allait pas bien le prendre et cela lui était passé bien au-dessus de la tête. La femme, elle tente de garder sa composure, mais détourne bien vite le regard. Un détail qui fera rire son enfant.

Dialogue de personnage
« Bien… Je n’ai pas besoin de vous faire le tour du propriétaire de toute façon. Satoko, Miyu… Fusamune, bon retour chez vous. »


Elle tourne les talons après avoir refermée son éventail. Le bruit de ses sandales en bois résonnaient sur le sol froid du club. Lui se retourne et hausse les épaules d’un air faussement incompréhensif et fait un grand sourire à ses cousines.

Dialogue de personnage
« Je crois qu’il ne nous reste plus qu’à nous installer et reprendre nos petites vies. Kumo aura bien besoin d’un coin pour décompresser ! Si nous voulons voir l’empire grandir, il faudra des soldats vigoureux. Quoi de mieux que cet endroit pour les trouver et les motiver ? »

Publié le 07 Avril 2021 vers 02h


Ce manège dura encore un moment. Satoko se joignit à eux dans leur provocation. On ne pouvait pas dire que sa cousine y allait dans la dentelle. Elle aborda de but en blanc la nuit de leur création, en évoquant sans subtilité aucune que Fudeyo ne devait pas se souvenir de grand chose de cette nuit-là. Il était toujours surprenant de voir que ces lèvres séraphiques pouvaient dire des choses aussi effroyables avec une telle froideur. Sa beauté en devenait terrifiante, comme celle d'une démone aux traits de princesse. Fusamune renchérit que sa mère ne devait sûrement pas le savoir, soulignant qu'elle devait être tellement avinée qu'elle n'en a presque aucun souvenir. Il envoya l'hôtesse de l'accueil leur trouver des chambres où dormir, et la Miwaku s'empressa de se sauver de la pièce, comme si elle avait peur qu'une bombe y explose.

La maîtresse des lieux prit sur elle avec difficulté, et leur redemanda pourquoi ils étaient donc revenus. Miyu, peu habituée à se mêler des querelles des autres, ne se priva pas de lui rétorquer.

Dialogue de personnage
« Ce n'est sûrement pas parce que vous nous manquiez, Fudeyo. »


Cette dernière l'ignora proprement, et la Hattori ricana devant son ridicule mépris. Elle se fichait bien d'être écoutée. Fusamune continua de l'humilier, lui disant que le travail de bureau lui irait mieux, avec son âge, elle ne correspondait plus aux critères d'Ahen. Son cousin ne se gêna pas non plus pour écraser de ses mots, qu'il maniait si bien, sa génitrice. Celle-ci abandonna rapidement la partie. D'un ton glacial, elle leur souhaita la bienvenue, et tourna les talons à contrecœur, honteuse de s'être laissée toucher par leurs petites boutades. Les trois comparses étaient à nouveau seuls.

Dialogue de personnage
« Ta mère n'a jamais été très portée sur l'humour, mais elle aurait pu être un brin plus accueillante. Je crois qu'elle est déçu de ne pas nous voir revenir les pieds devant. »


La servante revint, mal à l'aise, et leur indiqua le plus vite qu'elle put où elle avait préparée leur chambre. Après une petite révérence un peu raide, elle s'effaça. Mais où recrutaient-ils donc ces domestiques ? On aurait dit qu'elle venait de voir passer un fantôme. Les femmes employées dans son enfance restaient impassibles en toute circonstance, surtout devant des nouveaux venus. C'était d'une grossièreté.

Dialogue de personnage
« Je vais monter voir ça et peut-être me reposer un peu. Je suppose que tu vas faire la fête toute la nuit Satoko ? Et toi Fusamune ? Quels sont tes plans ? »

Publié le 07 Avril 2021 vers 15h


Dès lorsque ton cousin s'était redressé, te privant ainsi de ses caresses aux cheveux, tu t'étais laissé retomber en arrière. Allongé de tout ton long sur un coussin, tu avais, semblait-il, déjà totalement ignoré la présence de Fudeyo et tu écoutais d'une oreille distraite les propos que tenaient Fusamune. Il avait évoqué son désir de reprendre la gérance d'Ahen. Tu ignorais encore si cela n'était qu'une attaque envers sa mère, ou une réelle envie. Toujours était-il que tu te retrouvais à rêvasser de cela. Vous, le trio infernal, redorant le blason d'Ahen, attirant à nouveau les foules, vivant à nouveau au rythme des jouissances et des mélodies qui se mêle au cri de joie. Tes yeux pétillaient d'excitation. Peut-être était-ce une simple blague, mais dans ton esprit, cela était désormais une volonté. Un caprice, probablement. Vous qui étiez revenu à Kumo en suivant Gareki, le nouveau chef des utilisateurs de l'Hebijutsu, vous n'aviez nullement discuté du rôle que vous alliez jouer au sein du village. Pour autant, tout semblait se dessiner naturellement... Qui de mieux que trois jeunes adulte, dans la force de l'âge, ayant grandi au sein même de l'établissement, pour le gérer. Qui d'autre que vous trois connaissiez les moindres recoin de cet établissement. Qui pouvait espérer mieux comprendre les désirs de ses visiteurs que ceux qui ont grandit au milieu même de leurs caprices ? Aucun doute... Vous étiez les personnes idéale pour ça...

Perdu dans tes pensées, tu n'avais guère prêté attention au départ de la génitrice de ton cousin. Tout comme tu avais également ignoré le retour de la servante, vous informant que vos chambres avait été soigneusement préparé pour votre retour. Non, tout cela, te passait bien au-dessus de la tête. Tu posas ton attention sur Miyu lorsque celle-ci usa de ton prénom, te ramenant ainsi à la réalité...

Dialogue de personnage
« Nous allons reprendre Ahen ? »


Tu venais tout bonnement d'ignorer la question de ta cousine, trop absorbé par l'idée de reprendre la gérance de l'établissement. Le buste à nouveau droit, ton regard alternait entre Miyu et Fusamune. Et alors que ta phrase précédente, raisonnait comme une question, la suivante avait prit un tout autre ton, emplit de détermination.

Dialogue de personnage
« Nous allons reprendre Ahen ! »


Tu te redressais, et prônas au centre de la pièce, forçant tes cousins à poser leurs attentions sur toi. Un large sourire s'était dessiné sur ton visage, le rendant d'autant plus magnifique. Tu écartais les bras théâtralement avant de prendre la parole.

Dialogue de personnage
« Le Trio infernal, gérant d'Ahen ! Rendant la grandeur d'antan à l'établissement ! Des salles entières où résonne le bonheur des jouissances ! Des coussins occupés par des dizaines d'Hattori, baisant de toute part ! Des litres d'alcool abreuvant les assoiffées de notre clan ! Et nous à la tête de cela ! Nous qui avons été cachées, voilà une belle revanche à prendre ! »


Tu marquas un silence, laissant l'imagination faire son bout de chemin, avant de reprendre.

Dialogue de personnage
« Et pourquoi pas nous diversifier ! Imaginez, une salle où des musiciens viennent se produire. Des Hattori, verre à la main profitant du spectacle. Mieux encore. Nous trois sur scène choquant les membres de notre propre clan, instrument à la main... Ne serait-ce pas merveilleux ? »


Publié le 17 Avril 2021 vers 21h

| Black Mamba |

Ses cousines étaient dans l’interrogation la plus totale et ce n’était pas pour rien puisque l’androgyne semblait avoir donné une idée des plus saugrenue aux deux autres membres du trio. Reprendre les rennes de ce palace de luxure n’était en soit pas impossible, mais c’était une idée qu’il n’avait pas. Il se contentait simplement de jouer avec les nerfs de sa génitrice pour son plus grand plaisir et ne voyait pas les possibles conséquences. Comme bien souvent d’ailleurs, un être agissant sous impulsion et par provocation. Mais Miyu et Satoko ne semblaient pas vraiment contre, alors pourquoi ne pas tenter le coup et voir ce que cela peut donner. Il se tourne vers Miyu et reste un instant impassible et se pose la même question sur ce qu’il allait faire sur le moment.

Dialogue de personnage
« Très bonne question ma chère… Je n’y ai pas réfléchi. Je vais probablement reprendre mes marques ici pour commencer, si l’envie me prend, j’irais voir un peu ce qu’est devenu Kumo après 10 ans. Les choses doivent avoir un minimum évolué.
»

Satoko sortait de sa rêverie et reprenait le court de la conversation et cela décroche un petit rictus à l’éphèbe ne trouvant pas vraiment de réponse plus approprié que ce qu’il avait eu en tête un peu plus tôt.

Dialogue de personnage
« Pourquoi pas ? Je voulais simplement l’agacer, mais l’humilier en reprenant son commerce et en l’améliorant ne serait qu’un plus non ? »


La petite scène le fit rire et il retourne s’asseoir sur le fauteuil qui était placé devant la fenêtre. Il était dos au soleil, ce qui lui permettait de voir avec bien plus de détails, l’agencement de la pièce et l’extase de sa cousine s’imaginant déjà au sommet de la chaîne alimentaire concernant les plaisirs de Kumo. Ils allaient avoir de la concurrence en ce quartier des plaisirs, mais ce n’était pas vraiment une crainte puisqu’ici, seul le clan à l’iris jaune pouvait fouler le pas de la porte. Si par accident, un enfant venait à naître, il aurait au minimum la décence d’être de sang pur et non pas un de ces bâtards venant souiller la lignée Hattori. Il comprenait l’attrait de certaines personne pour le clan Miwaku, ils avaient ce plus dans le physique qui les rendait plaisants à voir. Leur sens artistique n’était que plus renforcé par leur plastique avantageuse et il n’y avait rien d’étonnant à ce que le nom de clan des Geisha soit une manière de l’appeler. Il prend de nouveau appui sur le bras du fauteuil pour s’accouder et écoute Satoko énoncer son plan de remise sur pied de la demeure familiale.

Dialogue de personnage
« Ton plan me semble des plus agréables ! Je doute qu’on nous ouvre les portes pour une quelconque représentation au sein de Kumo, pensant à une blague plus qu’autre chose. Nous commencerons ici et tenterons de faire de notre petit trio un événement dont Kumo se disputera la présence. »


Le rêve n’était pas si grand, peut-être trop au final, il ne savait pas trop. Il n’avait qu’en tête son plaisir personnel et la musique après tout. Kumo faisait aussi parti de ses priorités, mais son égoïsme lui empêchait de véritablement se concentrer sur sa tâche première qui devrait être l’extension de Kumo au sein du Yuukan. Mais il savait qu’il n’arriverait à rien en étant un simple nom perdu dans la masse. Plus vite ils atteignent les hautes sphères et plus vite ils seront capables de se proposer comme pion dans le plan de l’empereur. Il ne pensait pas pouvoir être plus et c’est bien le seul moment où sa prétention ne prenait pas le dessus. Il prend une grande inspiration avant de se lever de son trône de velours et replace son kimono correctement.

Dialogue de personnage
« Je vais tout de même aller faire un tour dans ma chambre et me reposer un peu ! Je suis fatigué du voyage et j’aimerais mettre toutes ces idées au clair avant de n’entreprendre quoi que ce soit ! Et cette harpie m’a complètement ruinée ma coiffure au passage. »


Il fait un signe de la main en avançant vers la porte qui donnait sur le hall d’entrée. Il ne tarde pas à prendre les escaliers pour aller à l’étage et retrouver son petit coin. Il sentait le renfermé, mais les servants avaient au moins nettoyé avec une grande rapidité. Plus une once de poussière, il s’allonge dans son lit et contemple le plafond en silence.


HRP : C'est tout bon pour moi je pense =D

Publié le 18 Avril 2021 vers 19h