Tu détachais ton regard de son visage, pour te concentrer à nouveau sur la foule en rut. Tu tentais de comprendre quel plaisir pouvait-on ressentir dans le voyeurisme. Non pas que tu n'appréciais pas une telle chose, mais, simplement que tu préférais la pratique. Ainsi, tu observais une femme s'adonner à deux hommes. Nombreux aurait trouvé cela vulgaire, pour autant, rien ne t'étonnais dans ce domaine, toi qui avais grandit au sein d'Ahen et de ces nombreuses pratiques. Pendant un instant, tu cru que l'un des hommes imposait sa cadence selon le tempo de la musique, et tu ne pus t'empêcher de sourire.
Tu détournas alors ton regard afin de l'amener sur un plateau où divers verres d'alcool étaient mis à disposition. Tu attrapas l'un des verres empli d'un whisky à la couleur ambré. Tu amenais cette liqueur au niveau de tes yeux, alors que l'homme vantait tes performances. Tu te délectais des reflets cuivré de l'alcool. Tu avais appris à les aimer, mais au-delà de cela, tu savais les reconnaître. Alors, avant d'amener avec désinvolture le verre à tes lèvres, tu humais son contenu avant de lever doucement les yeux au ciel. Bien évidemment, tout ceci n'était que mise en scène, puisque les deux précédents verres que tu avais bu en solitaire dans ta chambre, tu les avais bus avec négligence.
« Vous êtes bien le seul... Tous ici, n'apprécie que l'idée que renvoi de posséder des musiciens, mais aucun d'entre eux n'est capable d'apprécier les mélodies qui sont joué... Dans une toute autre situation, combien se serait insurgé de voir une Hattori jouer du violon ? Et pourtant, regardez... »
Tu tendais ta main libre devant toi, accompagnant ainsi tes mots et encourageait ton interlocuteur à regarder le coït général.
« Pas un seul n'a sourcillé... »
Enfin, tu amenas délicatement ton whisky à tes lèvres, laissant l'alcool de vie te réchauffer la gorge, alors que tu avalais sans sourciller. Tu aimais cette sensation, celle où l'alcool si fort se trouvait entre la fine limite de l'agréable et du désagréable. Cet instant si appréciable fit couper par la présence d'une Miwaku qui venait de faire tinter deux verres entre eux alors qu'elle réapprovisionnait le plateau qui se situait derrière vous. Alors, docilement, elle baissa légèrement le regard, et s'excusa.
« Excusez-moi Madame Satoko. »
« Ne vous excusez pas auprès de moi, Hisaé... Je ne suis pas client... Vos excuses devrait davantage être prononcé auprès de cet homme... »
Tu fixais désormais l'inconnu qui se trouvais à tes côtés. Curieuse de savoir comment celui-ci allait réagir à cela. Après tout, c'était un Hattori, et fidèle à eux même, ils se montraient bien souvent désobligeants avec les servants. Mais, tu profitas également de cette occasion, pour en apprendre davantage sur lui. Alors, de ta voix mélodieuse, tu t'adressas à lui, comme si cette servante Miwaku n'était déjà qu'une histoire ancienne.
« Ainsi, désormais, vous connaissez mon nom... La politesse voudrait que vous vous présentiez également à moi... »