Un nouveau client ?


Cela faisait désormais environ deux mois que vous étiez, tes cousins et toi-même, revenu à Kumo. Accompagnant votre nouveau leader Gareki. Vous aviez repris possession de vos anciens appartements au sein d'Ahen. Revivant tel les pachas que vous aviez été auparavant. Tu passais de nombreuses heures au sein des différentes salles qu'offrait l'établissement. Non pas que tu pratiquais une quelconque activité sexuelle au sein de celle-ci. Seulement, tu profitais des instruments mit à disposition, mais aussi de l'alcool et de temps à autre, de drogue.

Ce soir-là, tu étais rongé par l'ennui. Cela faisait désormais des heures que tu te trouvais enfermé dans ta chambre, à feuilleter un livre dont l'histoire te passait bien au-dessus. Tu ne te forçais à le bouquiner pour la simple raison que tu n'avais trouvé mieux à faire. Tu t'étais donc servit, un, ou deux verres de whisky espérant que cela ne pimente ton intérêt pour le récit, mais sans succès. Ainsi, alors que la nuit avait déjà bien entamé son cours. Tu décidas de descendre dans les pièces occupées d'Ahen. Pour cela, tu enfilas l'une de tes légères tenus. Tu n'avais jamais été pudique et tu assumais ton corps dans sa totalité. Alors, vêtu d'une robe où le moindre rayon lumineux démontrerait la transparence du tissu, tu rejoignis la pièce où tu avais été conçu. Quiconque avait l’œil avisé pourrait admirer ton corps glabre au travers du gaze. Sans hésitation, tu te dirigeas vers l'estrade, où jouaient quelques musiciens Miwaku.

Dialogue de personnage
« Prenez une pause... »


Tes paroles, accompagnées de tes iris jaunes, ne laissaient aucunement place à une quelconque objection. Tu venais de congédier les artistes, et avec grâce tu montas sur l'estrade et vins prendre l'instrument que tu chérissais par-dessus tout : le violon. Tu le plaças avec délicatesse sur ta clavicule. Tu faisais face à une dizaine de personnes. Pourtant, tu avais cette étrange impression d'être seule. Tes doigts couraient sur les cordes d'un violon, tandis que ton autre main maniait fièrement l'archet. Tes yeux étaient clos, te plongeant dans une pénombre inspirante. Tu disposais pour seul accompagnement, les claquements des hanches sur des fesses et le gémissement d'homme et de femme s'offrant l'un à l'autre. Cela n'améliorait en rien ta mélodie, mais rajoutait une touche particulière qui ne te déplaisait guère. Tu aurais pu craindre la vision que cela renvoyait, celle d'une Hattori jouant sur une scène afin de divertir. Cependant, tu ne voyais pas cela sous cet angle, tu ne jouais pas pour les autres, non, tu jouais pour toi, le public n'était qu'un supplément. Doucement, tu rouvris les yeux, alors que ton instrument continuait de prodiguer son rythme. Et tu observais ses Hattori, copulant tel des animaux, pratiquant le sexe de manière bestiale. L'opulence, voilà ce que t'inspirait ce tableau. Homme et femme allongés sur des cousins, de l'alcool à profusion et de quoi satisfaire ses papille gustative, le tout, avec certains servant qui faisait des va-et-vient au sein de la salle afin de réapprovisionner les ressources. Tes yeux s'arrêtèrent sur un homme, seul, assis sur l'un des coussins. Son visage ne t'était pas familier. Tu avais au cours des deux derniers mois, réappris à reconnaître les visiteurs réguliers. Tes mains parcouraient l'instrument avec douceur alors que ton regard ne se détachait pas de lui. Tu te montrais curieuse. Que faisait cet homme seul, dans une pièce qui avait été conçue pour tout, sauf pour la solitude... Il ne t'en fallut guère plus pour ramener ta mélodie à un rythme plus doux, jusqu'à l'arrêt complète de celle-ci. Rendant ainsi la scène aux artistes Miwaku. Tu t'approchas doucement de l'homme qui avait éveillé ta curiosité, ton pas se voulait élégant, emprunt du sens de la mise en scène. Tu vins t'asseoir à ses côtés.

Dialogue de personnage
« Ainsi, vous êtes le genre d'homme qui aime regarder ? Rassurez-moi, vous savez que cette salle n'a pas été conçue pour cela ? »


Publié le 06 Avril 2021 vers 22h

| Ombre Blanche |

La mission du jour allait te demander pas mal de concentration et une grande maîtrise de toi, tu ne t’es pas privé d’en avertir l’entièreté du personnel pour que personne ne vienne te déranger pendant ta préparation. Tu t’enroules de bandages en prenant grand soin de ne rien laisser transparaître qui puisse trahir ton apparence. Entrer en terrain ennemi n’est jamais une chose que tu apprécies faire, plus particulièrement si ce sont des Hattori se croyant au-dessus des lois. Tu restes silencieux en te posant devant ton miroir pour vérifier que tout était correctement en place et ce n’est qu’après un temps de canalisation que tu prends l’apparence de Yuhei. Tu fais un rapide tour sur toi-même pour vérifier que le déguisement est parfait. Tu le connaissais suffisamment pour ne pas faire d’erreur, mais tes pensées pouvaient tout de même obstruer ton esprit et te faire oublier un détail. Tu te racles la gorge pour vérifier le timbre de la voix et constates que tout est bon. Tu pouvais enfin voir le “bordel clandestin” dont tu avais eu vent en épiant de manière éhontée la conversation de deux Miwaku qui devaient y travailler. Il te fallait plus de détail, c’est bien la première fois que tu en entends parler et il était nécessaire pour la petite fouine que tu es de mettre une croix dessus pour savoir si l’image de Kumo ne pâtirait pas de cette demeure des vices. Ce qui te préoccupe le plus reviens de la question de l’éthique, un bordel pouvait prendre place au sein de l’empire, ce ne serait pas le premier ni le dernier, mais il était tout bonnement plus en optique de voir ces trous à rats à la limite du commerce d’esclave prendre place impunément.

Te voilà arrivé à destination, tu regardes le nom de la bâtisse et constates par sa devanture plus d’attrayante et esthétique que les personnes fréquentant ce lieu ne venaient pas du même monde que les autres. Seule la mondanité pouvait être un facteur logique à tes yeux. Peut importe qui tu croisais, tu voyais le même schéma à chaque fois : le Hattori las de tous avoir se tourne vers les plaisirs charnels et frustrer de ne rien pouvoir posséder, le Miwaku tente de retrouver sa grandeur passée par l’argent, quitte à marcher sur les siens. Un bien triste monde. Tu entres sans peine en même temps que les autres membres du clan à la pupille jaune et te dirige vers la première salle qui s’offre à toi. Tu sentais que le gens était déjà bien habitué au lieu et préférais ne pas faire de vague. Tu te diriges silencieusement et calmement vers un chariot d’alcool et à peine le verre attrapé, tu vois un groupe de Miwaku entrer. Pour toi, l’équation était rapidement faite, mais tu te rends compte que quelque chose cloche quand ils prennent place sur l’estrade couverte d’instruments et non pas au milieu de ce groupe de Hattori en chaleur.

Les première notes se lancent et les corps s’enlacent. Tu gardes un visage impassible, mais tu es bien loin de l’être dans ton for intérieur. Le verdict était donc tombé et ce clan était pour toi complètement perdu dans son propre univers. Tu soupires discrètement en te disant que ces Miwaku ne savaient pas choisir leur mot et que tu avais fait des efforts pour pas grand chose au final. S’ils se complaisent dans leur décadence, grand bien leur fasse. Mais ce lieu ne risque pas d’être un problème pour l’image de Kumo, du moins tu penses que ce ne sera pas le cas. En revanche, au vu du nombre de personnes présente, il ne te serait pas de trop de rester écouter les messes basses que l’alcool et l’euphorie laissent échapper. Tu pars donc t’asseoir et regardes le spectacle d’un œil avisé.

Une femme entre en tenue légère dans la pièce bien un moment après le début de l’orgie, mais jusqu’à là rien ne semble attirer ton œil. Ton unique moment de réaction sera le fait qu’elle prend les rennes de la musique et entonne un air au violon. Il est rare de voir un Hattori se donner en spectacle de la sorte, littéralement. Leur image et prestance comptaient bien trop à leurs yeux pour pouvoir être dégradé par un art mineur tel que la musique. Ce n’était pas pour te déplaire, tu aimais le son qu’elle produisait et te laisses porter par le son qu’elle produisait, tu en étais presque hypnotisé par la mélodie et déçue quand elle s’arrête pour rendre la place au groupe de Miwaku qui reprend sans attendre. Tu la vois te regarder et se diriger vers toi avec grâce et élégance avant de venir se poser à tes côtés. Il est vrai que ton attitude de voyeur ne t’aidait pas à être discret dans cette salle ou hommes et femmes partageaient leur passion. Tu attrapes ton verre et le portes à tes lèvres avant de répondre d’un ton calme.

Dialogue de personnage
« Le plaisir à bien des manières de se présenter. Voir les choses me suffit, je n’ai pas besoin de plus, mais je tâcherais de me diriger vers le lieu adapté le prochain coup. »


Tu tournes la tête dans sa direction et tente simplement de changer le sujet. Autant complimenter l’artiste sur son œuvre.

Dialogue de personnage
« Très belle performance au passage, j’en aurais presque oublié la scène devant moi en me laissant porter par la mélodie de votre violon. »

Publié le 07 Avril 2021 vers 15h


Tu détachais ton regard de son visage, pour te concentrer à nouveau sur la foule en rut. Tu tentais de comprendre quel plaisir pouvait-on ressentir dans le voyeurisme. Non pas que tu n'appréciais pas une telle chose, mais, simplement que tu préférais la pratique. Ainsi, tu observais une femme s'adonner à deux hommes. Nombreux aurait trouvé cela vulgaire, pour autant, rien ne t'étonnais dans ce domaine, toi qui avais grandit au sein d'Ahen et de ces nombreuses pratiques. Pendant un instant, tu cru que l'un des hommes imposait sa cadence selon le tempo de la musique, et tu ne pus t'empêcher de sourire.
Tu détournas alors ton regard afin de l'amener sur un plateau où divers verres d'alcool étaient mis à disposition. Tu attrapas l'un des verres empli d'un whisky à la couleur ambré. Tu amenais cette liqueur au niveau de tes yeux, alors que l'homme vantait tes performances. Tu te délectais des reflets cuivré de l'alcool. Tu avais appris à les aimer, mais au-delà de cela, tu savais les reconnaître. Alors, avant d'amener avec désinvolture le verre à tes lèvres, tu humais son contenu avant de lever doucement les yeux au ciel. Bien évidemment, tout ceci n'était que mise en scène, puisque les deux précédents verres que tu avais bu en solitaire dans ta chambre, tu les avais bus avec négligence.

Dialogue de personnage
« Vous êtes bien le seul... Tous ici, n'apprécie que l'idée que renvoi de posséder des musiciens, mais aucun d'entre eux n'est capable d'apprécier les mélodies qui sont joué... Dans une toute autre situation, combien se serait insurgé de voir une Hattori jouer du violon ? Et pourtant, regardez... »


Tu tendais ta main libre devant toi, accompagnant ainsi tes mots et encourageait ton interlocuteur à regarder le coït général.

Dialogue de personnage
« Pas un seul n'a sourcillé... »


Enfin, tu amenas délicatement ton whisky à tes lèvres, laissant l'alcool de vie te réchauffer la gorge, alors que tu avalais sans sourciller. Tu aimais cette sensation, celle où l'alcool si fort se trouvait entre la fine limite de l'agréable et du désagréable. Cet instant si appréciable fit couper par la présence d'une Miwaku qui venait de faire tinter deux verres entre eux alors qu'elle réapprovisionnait le plateau qui se situait derrière vous. Alors, docilement, elle baissa légèrement le regard, et s'excusa.

Dialogue de personnage
« Excusez-moi Madame Satoko. »


Dialogue de personnage
« Ne vous excusez pas auprès de moi, Hisaé... Je ne suis pas client... Vos excuses devrait davantage être prononcé auprès de cet homme... »


Tu fixais désormais l'inconnu qui se trouvais à tes côtés. Curieuse de savoir comment celui-ci allait réagir à cela. Après tout, c'était un Hattori, et fidèle à eux même, ils se montraient bien souvent désobligeants avec les servants. Mais, tu profitas également de cette occasion, pour en apprendre davantage sur lui. Alors, de ta voix mélodieuse, tu t'adressas à lui, comme si cette servante Miwaku n'était déjà qu'une histoire ancienne.

Dialogue de personnage
« Ainsi, désormais, vous connaissez mon nom... La politesse voudrait que vous vous présentiez également à moi... »


Publié le 07 Avril 2021 vers 23h

| Ombre Blanche |

Rien d’étonnant à ce que les gens ne soient pas aussi amateurs que toi de la performance artistique, c’est probablement une des seules choses qui te reste de Miwaku. Tu a tendance à oublier tes origines par moment, même Yuhei se montrait moins fier de son sang Hattori que toi alors que tu en es dépourvu. Plus que du poison, tu avais du venin et tu n’hésitais que très rarement à t’en servir pour arriver à tes fins. Aujourd’hui ne sera pas vraiment nécessaire, outre le côté grotesque et pour le moins désolant de l’action, tu ne voyais rien qui puisse être ici répréhensible. À la limite une peu honteuse pour le clan et si une tête connue s’y montre, tu ne te gêneras pas pour lui apprendre ce qu’est la mélodie du chantage que tu aimes tant. Tu suis la démonstration de la jeune femme et constates qu’ils n’ont en effet pas bougé d’un cil malgré l’affront qu’elle aurait pu causer.

Dialogue de personnage
« Bien dommage qu’ils ne sachent pas apprécier les bonnes choses. Mais parfois tout avoir nous met des œillères. On passe à côté de bien des choses sans même le comprendre. »


Te battre pour ta place t’avais ouvert les yeux, une chose qu’ils n’ont pas à faire. Ils se prélassent et profitent de chaque instant comme s’il était une fête. Une fête de décadence et de mondanité sans limite que tu n’arrives pas à comprendre. Il n’y avait là que des Hattori de la base noblesse tout au mieux et ils ne semblaient pas vraiment prendre conscience de leur place dans cet empire. Tu ne pouvais que ressentir un certain dédain à leur égard et le regardais de haut malgré ton nom. Tu es sorti de ton esprit par le tintement de verres derrière vous. Tu te retournes pour y voir une servante dans l’embarras qui n’attend pas bien longtemps avant de s’excuser. A ta grande surprise, la jeune femme ne s’énerve pas comme le ferait n’importe quel membre du clan à l’iris jaune. Du moins n’importe qui de complexé par son frustré par son manque de reconnaissance dans la société. Elle précise que c’est d’avantage auprès de toi qu’elle est supposée s’excuser. Tu n’avais pas envie de briser ta couverture, mais tu n’avais pas souvenir de voir qui que ce soit hormis Buichi dénigrer le moindre Miwaku au manoir. Les deux Hattori qui tu avais croisé n’étaient pas non plus contre cette cohabitation et leur rang bien que noble restait à tes yeux un peu plus haut que les gens présents. Tu confirmes tes doutes en disant que les minables seuls pouvaient autant prendre de haut un clan capable de bien plus que faire la boniche si on leur en donne l’occasion. Tu hausses les épaules en regardant la servante prête à recevoir les pires insultes.

Dialogue de personnage
« Je ne suis pas si tatillon sur les détails. Il n’y a que les Hattori pompeux et avide de reconnaissance qui s’inquiètent à ce point de leur image. Je ne vais pas m’énerver pour si peu. »


D’un geste de la main, tu congédies pour qu’elle finisse son travail et retourne ton attention vers la dénommée Satoko qui se trouvait à côté de toi. Elle t’observe d’un œil avisé et tu en serais presque mal-à-l’aise. Tu ne savais pas si elle t’avait percé à jour ou si le Hattori que tu prenais comme modèle lui paraissait bizarre à ses yeux. Tu n’avais pourtant pas l’air de sortir du personnage, il parlait peut-être juste un peu plus que d’ordinaire. Tu te rassures en voyant qu’elle ne cherchait simplement qu’à avoir ton nom.

Dialogue de personnage
« Hattori Yuhei. Enchanté ! »


Des présentations pour le moins rapides et brèves mais efficaces, il ne servait à rien de t’étendre sur des détails. En revanche, ton oreille ne loupe pas une information cruciale et il semblerait qu’elle ne fasse pas partie des clients.

Dialogue de personnage
« J’ai cru comprendre que vous n’étiez pas une adepte, seriez-vous la tenancière ? Vous m’avez l’air plutôt jeune pourtant. Et cela pourrait aussi être la raison pour laquelle personne ne dit quoi que ce soit sur votre numéro de tout à l’heure. Mordre la main qui nous nourrit n’est jamais vraiment bon. »

Publié le 09 Avril 2021 vers 20h


L'homme qui te faisait face congédia simplement la servante. Expliquant son attitude par le fait que seul des Hattori ayant une basse estime de soit même, prenait plaisir à rabaisser une Miwaku. Probablement, avait-il raison. Bien que tu n'excluais nullement l'importance qu'avait l'éducation dans ce genre de contexte. Pouvions-nous s'étonner d'un comportement supérieur si celui-ci avait été inculqué depuis son plus jeune âge ? Tu en doutais, mais cela ne t'empêchait pas de prendre un malin plaisir à lutter contre cela.
Cet incident, si nous pouvions appeler cela ainsi, fut rapidement écarté et alors, l'homme t'offrit son identité. Yuhei. Ce nom t'étais bien évidemment pas inconnu. Tu gérais un bordel réservé exclusivement aux Hattori, ainsi, le nom de la main de l'empereur t'étais rapidement venu aux oreilles. Pour autant, ta discrétion aux égards de tes différents clients était sans faille. Ainsi, tu ne laissas rien apparaître à l'évocation de son nom. Suite à quoi, celui-ci enchaîna sur le fait qu'il était désormais compréhensible qu'aucun Hattori n'osa réagir face à ta prestation... Tu étais la tenancière...

Dialogue de personnage
« Je suis effectivement, l'une des tenancières... En réalité, nous sommes trois gérants... »


Tu croisas les jambes avec une certaine sensualité, faisant bouger la gaze qui couvrait à peine ta peau. Tu aimais jouer de ton physique, consciente que celui-ci plaisait aux hommes. Tu les laissais alors te désiré, bien que tu savais que rare était ceux qui finirait dans ton lit. Non, ce que tu aimais c'était le jeu en lui-même...

Dialogue de personnage
« Malgré notre jeune âge. Nous sommes les plus qualifiés pour cet endroit... Croyez-moi... Nul ne connaît mieux Ahen que mes cousins et moi-même... Peut-être avez vous déjà entendu le drôle de sobriquet "Le trio infernal"... »


Tu savais pertinemment qu'il n'y avait aucune chance pour qu'un visiteur non habituelle puisse connaître le surnom qui vous étiez donné à Miyu, Fusamune et toi-même. Pour autant, tu désirais élargir ce surnom au sein du village et qui de mieux que la main de l'empereur pour participer à la création d'une certaine réputation ?

Dialogue de personnage
« Pour autant, je crains que vous aviez raison... Ma condition de gérante me permet de faire des folies sans qu'aucun d'entre eux ne daigne s'en offusquer... Du moins, pas ouvertement... Mais je reste persuadé qu'ils ont tous mieux à penser actuellement que ce qui se trame sur la scène... Ne pensez-vous pas que notre attention est davantage axée sur notre ... petit paradis ... Dans ce genre de moment ? »


Tu amenas ton verre à tes lèvres, laissant couler dans ta bouche une petite quantité d'alcool, alors que ton regard quittait ton interlocuteur, afin de se poser sur cette femme qui quelques instants plutôt, s'offrait à deux hommes. Tu l'observais, allongé sur un coussin, son corps en sueur, épuisé par l'acte, mené au bout de son endurance, elle était désormais seule, perdue dans son bien-être. Cette vision fit naître sur ton visage un nouveau sourire en coin.

Dialogue de personnage
« Si je me trouvais à sa place, serais-je intéressé par qui est en train de m'offrir une mélodie ? Probablement que tout cela m'importerait peu, du moment que la musique suit son cours. Pourtant Yuhei... Vous m'avez complet d'éloge en insinuant que ma musique vous aurait presque fait oublier le spectacle sous vos yeux... Peut-être n'était-ce que simple flatterie ? Un Hattori préférant la musique au sexe... Cela est chose rare ! »

Publié le 17 Avril 2021 vers 23h

| Ombre Blanche |

Il n’y avait rien de bien étonnant à voir des Hattori en possession d’un commerce lié à la luxure, ce qui était plus étonnant était de les voir directement s’en charger, ils étaient bien plus souvent du genre à ne s’occuper que de la réputation et de l’aspect financier que cela leur rapportait. Elle semblait tout de même bien jeune, plus âgée que toi, c’est un fait, mais tout de même son physique était tout de même bien entretenue. Rien d’étonnant quand tout ce qu’on possède est une bâtisse qui ne vend que des plaisirs charnels, attirer la clientèle avec un patron au physique disgracieux n’ai jamais fonctionné. Ils étaient donc trois à gérer cette enseigne ? Tu jettes un rapide regard dans la foule en extase et ne vois pas vraiment de personne pouvant correspondre à un gérant. Ils se ressemblaient tout de même tous pas mal à l’état actuel, puis il fallait avouer que je ne voyais pas clairement les visages non plus. Tu n’avais pas envie de la vexer, mais c’est bien la première fois que tu entendais parler d’Ahen malgré ta fonction de monsieur passe-partout. Yuhei n’étant pas un homme attiré à ce point par la chair, tu doutes qu’il puisse en avoir eu vent et le fait même de l’existence du trio au surnom pour le moins péjoratif.

Dialogue de personnage
« Non, je vous avoue que je n’ai entendu que très récemment parler de cet endroit et c’est ma curiosité qui m’a poussée à venir y faire un tour pour être honnête. Je ne suis pas très familier de ce genre d’endroit… »


Techniquement, tu ne mentais pas. Yuhei n’est clairement pas un habitué des maisons de plaisirs, et tu n’y passes pas ton temps à titre récréatif non plus. Tu te concentres principalement sur le fait de ne pas laisser la gangrène se propager dans le commerce illégal et sous terrain de Kumo. Un métier vieux comme le monde qui ne cessera jamais, tu ne te fais pas d’illusion, mais tu préfères encore voir ce genre de lieux de débauche ou l’accord est écrit d’entrée de jeu que ces espèces de traquenards pour les âmes perdues qui n’ont plus d’autre choix que de se tourner vers le milieu de la nuit.

Dialogue de personnage
« … Et par définition, je n’ai pas vraiment entendu parlé de votre petit trio. Vous m’en voyez navré. »


Les Hattori s’offusquaient d’un rien, tu avais pu en juger depuis ton arrivée au manoir de la famille de Yuhei. Il faisait partie de la branche impériale et le fait de voir un bâtard Miwaku entrer et se voir affublé d’un titre n’était pas passé inaperçu aux yeux de ses proches. Ils n’avaient pas manqué de vocabulaire à ton égard et tu es aujourd’hui bien content de les voir te manger dans la main. Il devait en être de même pour elle, une Hattori de sang pur dont la parenté possède un commerce qui marche, ne s’oriente pas vers les arts musicaux par simple hobbies. Il devait y avoir plus que cela. Elle t’explique sa vision et tu l’écoutes attentivement, une information est toujours précieuse à entendre. Tu décrocherais presque un sourire en l’écoutant, il est vrai que le clan du poison n’est pas un grand fan des arts qu’ils ont même tendance à dénigrer. C’est bien le seul côté Miwaku que tu possèdes avec ta capacité de métamorphose. Il était toujours bon de te rappeler que tu n’étais et ne serais jamais un membre de la famille Hattori et l’apprentissage de a danse par les autres membres du clan des Geisha vivant au manoir était ta piqûre de rappel. Une chose que te donne une option pour ne pas ruiner ta couverture.

Dialogue de personnage
« Mes parents étaient bien souvent absents, j’ai eu la chance d’avoir des gouvernantes du clan Miwaku. Je pense que mon appréciation des arts vient de là, je n’y suis pas doué, mais je sais les apprécier. Le compliment était donc sincère au sujet de votre numéro. Le sexe est pour moi un besoin naturel plus qu’un désir pour être franc. Je ne comprends pas le principe des orgies d’une part et encore moins récréatives. C’est bien pourquoi ma place actuelle dans cette salle me convient. »

Publié le 21 Avril 2021 vers 23h


Tu observais l'homme de tes iris jaunes, incapable de déterminer s'il était le genre d'homme qui te plaisait. Tu le trouvais beau, c'était indéniable, mais pour autant, tu avais toujours eu une préférence pour les androgynes. Probablement dû au fait que tu avais grandi avec pour seule figure masculine, ton cousin Fusamune. Cependant, tu trouvais son regard attrayant, mais après tout, peut-être que cela n'était dû qu'à la quantité d'alcool que tu avais ingurgité durant la soirée. Tu ne peux t'empêcher de le trouver davantage "adorable" lorsque celui-ci t'évoqua le fait qu'il n'était pas un grand habitué de ce genre d'établissement. Toi qui avais grandi au sein même d'un baisodrome, côtoyer l'excès en tout genre dès tes plus jeunes années, tu ne pouvais que trouver mignon celui qui se trouvait loin de tout cela. Innocent, tu en doutais, mais d'une certaine candeur, probablement. Tout en l'écoutant, tu apportais délicatement ta main au niveau de sa joue, le caressant de ton pouce avec compassion.

Dialogue de personnage
« Si vous n'êtes pas un adepte, je ne peux que comprendre votre ignorance concernant notre petit trio... Permettez-moi de vous poser une question. Votre curiosité, est-elle rassasiée ? Ou vous reverrai-je en ce lieu ? »


Ta main quitta doucement son visage, tandis que la seconde ramenée à nouveau ton verre au niveau de ta bouche, alors que celui-ci t'expliquait avoir grandi avec des parents absents et en compensation, se voir gérer par des membres du clan Miwaku, expliquant ainsi son appréciation de l'art. Finalement, à l'exception près que lui n'avait pas grandie au sein d'un bordel, vos vies se ressemblaient en différents points. Ta mère t'avait également confié à des Miwaku, qui eux même t'avaient transmit le sens du goût artistique, te poussant même jusqu'à pratiquer différents instruments de musique.

Dialogue de personnage
« Nos vies semblent identiques en quelques points dans ce cas... J'ai moi-même été éduqué par des Miwaku, soulageant ainsi l'absence de ma génitrice. D'où ma pratique du violon... Cependant, je ne suis pas d'accord avec votre vision du sexe, voyez-vous... Besoin naturel, certes, mais le plaisir que cela peut procurer amène aux désirs, sans aucun doute... Si vous n'êtes pas porté par le désir, d'où a pris naissance votre curiosité pour cet établissement ? Que nous soyons acteurs ou spectateur, seul le désirs nous amène ici... »


Tu marquas une courte pause avant de reprendre.

Dialogue de personnage
« Bien sûr, voyez mes questions comme une simple enquête de satisfaction, je ne cherche qu'à trouver différents moyen pour satisfaire au mieux ma clientèle... Mais peut-être devrais-je vous laisser profiter de ce moment qui est votre très chère. »

Publié le 25 Avril 2021 vers 17h

| Ombre Blanche |

Il était évident que venir en simple spectateur n’allais pas jouer en ta faveur d’un point de vue discrétion, mais tu devais que le petit rôle de servant pendant une soirée n’allait pas te convenir pour la simple et bonne raison que tu t’estimes trop pour te rabaisser à ce stade. Tu avais déjà joué les larbins suffisamment longtemps pour ne plus avoir envie de le faire de ton propre chef. Tu t’efforces de rester dans le rôle du stoïque Yuhei quand elle te demande si ta curiosité est rassasiée. Ne changeant pas ton expression, tu tournes la tête vers le spectacle des corps qui s’étreignaient les uns, les autres sans la moindre retenue, ni pudeur. Tu pensais que l’empire Hattori était tombé bien bas en se contentant de perdurer par des actes aussi désolants que des regroupements à caractère sexuel. Leurs priorités étaient définitivement ailleurs. Trop haut dans la société pour se mélanger à la plèbe, mais pas suffisamment haut pour prétendre à un titre impérial. Ils vivent dans la décadence en pensant que mélanger leur sang pur les rendra plus importants alors qu’ils ne seront jamais plus que des Hattori de bas étage en manque de reconnaissance. Tu ne pouvais pas vraiment te permettre autant de dédain devant elle et préfères faire profil bas sans pour autant mentir sur tes intentions de revenir ici.

Dialogue de personnage
« Je pense très honnêtement avoir fait le tour de ce que je voulais voir ici. »


Sa main passant sur ta joue, tu reposes ton attention sur elle, une légère expression de surprise se lisant dans tes yeux dorés. Elle te partage des instants de sa vie qui expliquent grandement ses agissements d’aujourd’hui. Son passé et le tien son similaire, inverse cependant. Elle est une Hattori éduquée par des Miwaku, mais tu es un Miwaku ayant grandi comme un Hattori. Vous avez cependant cette fierté que porte le clan dés l’instant que l’on vous adresse la parole sans pour autant perdre votre clémence. Tu avais cependant un passif avec le plaisir de la chair bien particulier, tes missions étant loin de te laisser le choix de tes actes au début, tu n’as pas eu le plaisir de découvrir les étreintes effectuées dans un cadre sain. Si aujourd’hui, tu arrives à jouir de ta liberté et des plaisir, ce détail est plus souvent une distraction pour obtenir ce dont tu as besoin qu’un plaisir en soit.

Dialogue de personnage
« Cela n’est pas mon élément, en effet… Mais je n’en reste pas moins un protecteur de l’empire et il est aussi de mon devoir d’empêcher le vice de proliférer dans nos rues. Je ne suis pas mécontent de voir que rien ici ne sorte du légal. Voyez ça comme une visite de courtoisie ou de travail.
»

Tu lèves la main en faisant comprendre que cela t’importait peu d’être seul ou non. Tu n’avais pas l’intention de t’éterniser. Ce déguisement commençait à te fatiguer et tu n’avais pas envie de finir découvert par un groupe de Hattori. Si cachot, il y avait, tu serais sortie avant même d’y entrer, mais bien qu’ayant grandi comme eux, tu n’en reste pas moins sensible à leur haleine empoisonnée. Tu attendras que l’ambiance se tasse avant de quitter les lieux, tu avais de la marge, mais mieux valait ne pas jouer avec la chance.

Dialogue de personnage
« Comme il vous plaira, je ne voudrais pas priver certains clients de votre présence. J’ai vu divers groupes se faire, j’en conclus qu’il n’y a pas que cette salle à s’occuper. »

Publié le 30 Avril 2021 vers 00h