Une main tendue


Empire Hattori, Cachots

Année 10 | Automne
| Best Husbando | Dr.Kaguya

Nous étions sorties de prison, mais à quel prix ? J'avais vendu ma propre âme au dirigeant du village qui avait détruit le mien. Certes, Kiri n’était pas blanche, mais c’était un fait. Kiri était détruit, et moi, je trahissais les miens pour tenter d’offrir un minimum a ceux qui avaient subi le même sors que moi. Ceux que la vague d’évasion n’avait pas daigné prendre avec eux. Ceux qui n’avaient pas pu s’enfuir, ceux qui n’avaient pas eu la force de s’enfuir. Mais à présent, c’était fini. J’avais commencé à bâtir les bases d’un nouveau clan. Un nouveau départ pour les Kaguya qui comme moi n’avait pas vécu le rêve et l’utopie barbare qui coulait dans nos veines. Un nouveau départ pour les Kaguya qui aujourd’hui, après quatre ans de vie dans une prison insalubre ou tout espoir vous été arracher petit à petit, l’espoir d’une vie plus juste et équitable. J’avais des idéaux différents que notre Mizukage. J’avais des idéaux différent du Kaguya moyen, depuis toujours. Je n’étais pas exceptionnelle loin de là même, mais je n’étais pas dans ce que l’on aurait pu considérer être la norme pour les Kaguya.

La première vague de libération de la prison ne comptait pas beaucoup d’hommes, l’empereur me laissais une marge de manœuvre réduite pour reconstruire nos bâtiments qui se trouvait maintenant en périphérie de la ville, dans la zone industrielle. Ce n’était pas du luxe, mais c’était mieux que rien et avec un peu d’effort, nous pourrions en faire quelques choses d’agréable à vivre. Nous étions certes loin de l’opulence de nos maisons de Kiri, loin du train de vie que nombres d’entre nous avions. Mais c’était tout ce que nous avions à présent. J’avais pris avec moi des hommes qui en captivité n’avais jamais posé de problème, les plus docile peut être, mais pas forcément les moins féroces. Ils avaient déjà tous tué, que ce soit par colère ou par faim. Il avait déjà tout connu le désespoir de la prison, mais je voyais dans leurs yeux l’espoir de s’en sortir, le désir de changer si cela pouvait leur permettre de voir le ciel un jour. Maintenant, que nous avions pavé le chemin pour les nôtres, je me devais de faire des tours réguliers dans la prison, pour choisir de nouveau membre de ce que les kaguya seront. Je n’aimais pas vraiment cette situation, décider du sort des miens, ce droit de vie ou de mort, cette sensation d’avoir un pouvoir presque divin sur des vies humaines que j’avais promis de protéger. Mais certains sacrifices étaient nécessaires.

Dialogue de personnage
« Kaguya Kaiya. Prends ma main… »


Le garde venait d’ouvrir la porte de sa cellule et je m’avançais, poussant sur mon passage ses compagnons de cellule. J’ignorais qui ils étaient, mais j’espérais de tout mon cœur qu’elle n’avait pas subi les pires atrocités. Je n’étais pas sûr de pouvoir me contrôler. À chaque venue, j’écoutais les histoires des miens et souvent, il m’était difficile de résister à mes pulsions meurtrières. Mais là, je venais chercher une femme… Dieu seul savait ce qu’elle avait vécu.

Publié le 13 Avril 2021 vers 01h


L'humidité, la crasse, des "compagnons" peu recommandables. C'était ton environnement depuis 4 ans maintenant. Parqués dans des cellules tel du bétail. A choisir tu aurais peut-être préférée mourir sur le champ de bataille ce jour là... A la place tu as laissé tomber les armes, tu t'étais faite à l'idée que ton pays allait être anéanti. Tout espoir s'était envolé ce jour là, tu espérais que les Kumojins en finissent avec vous mais ça ne s'est pas déroulé comme cela pour tous. N'opposant plus la moindre résistance tu avais tout simplement finis capturée comme la plupart des tiens. Les "tiens", les Kaguya, aucun d'entre eux ne t'as jamais réellement respecté, c'était compréhensible tu t'avérais plutôt faible par rapport aux autres dans un clan où l'on prônait la force. Tu t'es toujours contentée de faire ton petit train de vie au travers des insultes et des coups. Rares étaient ceux qui t'avaient tendus la main, et ceux qui t'entouraient aujourd'hui dans cette cellule n'était pas de ce genre. Malmenée, frappée jusqu'à perdre connaissance, sans doute même t'avaient-ils violés, tu ne ressentais plus rien dans ces moments, tu te contentais juste d'attendre que cela passe, ta tête bouffant le sol, le regard vide, tu ne souhaitais qu'une chose, qu'ils te frappent assez fort pour que tu en viennes à crever. Mais à ton grand désarroi la vie n'avait visiblement pas l'envie de te quitter. Le visage bleu et le corps meurtrie par les coups, tu n'étais qu'une femme brisée au fond d'une cellule. La notion du temps t'avait quitté, les repas se faisaient rares, quand tes "compagnons" de cellule te laissaient l'occasion d'y toucher d'ailleurs.
Vous n'étiez plus qu'une bande de mort en sursis, plus aucun avenir ne vous attendais à la sortie, c'est du moins ce que tu pensais. Tu ne savais même plus ce qu'était la lumière du soleil, tes yeux étaient constamment plongés dans l'obscurité du petit coin de ta cellule. Comment avais-tu pu en arriver à une telle disgrâce ? Malgré ta faiblesse tu n'étais pas du genre à te laisser faire, mais tu avais perdu tout espoir, peu importait ce qu'il pouvait t'arriver désormais, tu n'avais simplement plus aucune envie, tu étais comme déjà morte à l'intérieur.

Aujourd'hui, tu es assise la tête dans tes genoux, adossée au mur, tu attends... encore et encore comme tout les autres jours. Avais-tu seulement encore toute ta tête après tout ce temps passé ici à subir les vices de tes compagnons ? Il courait des rumeurs comme quoi certains des vôtres avaient été libérés de leur cellule, mais toi tu n'y croyais pas. La liberté n'existait plus pour vous, c'était la cellule ou la mort.
Tu as toujours la tête baissée et les yeux fermés tandis que du bruit se fait entendre autour de toi. Les autres prisonniers étaient en train de parler entre eux, tu n'écoutais pas ce qui se disait. Puis tu entends le grincement d'une porte de cellule, une nouvelle fois tu n'y prêtes pas attention, sûrement un nouveau prisonnier. Soudainement une personne se met à parler, intérieurement tu es étonnée d'entendre un nom que tu n'avais plus entendu depuis des années, ton propre nom. Tu ne laisses paraître aucune réaction, tu ne relèves même pas la tête, tu te contentes de marmonner quelques mots la tête toujours dans tes genoux.

Dialogue de personnage
« Kaiya est morte.
Qu'est-ce vous pouvez bien lui vouloir... ? »


Tu réouvres les yeux avant de relever doucement la tête vers ton interlocuteur. Soudain tes yeux s'écarquillent. Cet homme qui se tient devant toi, tu le connais, lui ici ? Il était encore vivant ? Ta voix fait clairement ressentir ton étonnement.

Dialogue de personnage
« Kyōta-san ? »


Tu avais vraiment du mal à croire que ce soit lui qui se trouve devant toi, tu le pensais mort. L'un des rares à t'avoir accepté comme tu étais sans émettre un quelconque jugement. Que faisait-il ici ? Tu jettais rapidement un oeil derrière lui, il était accompagné de gardes... des kumojins ? Tu ne comprenais pas la situation mais voir cet homme te redonnait quelque chose que tu n'avais pas ressenti depuis longtemps : l'espoir. Tu saisis sa main sans réfléchir plus que ça, il t'aide donc à te relever, une fois à sa hauteur tu lui adresses quelques mots à voix basse. Tu ne sais pas ce qu'il te voulait réellement, mais c'était l'opportunité pour toi de partir loin de ces monstres qui vivent dans cette cellule avec toi.

Dialogue de personnage
« Je crois n'avoir jamais été aussi heureuse de vous voir. »

Publié le 13 Avril 2021 vers 18h

| Best Husbando | Dr.Kaguya

Elle n’avait vraiment pas l’air d’aller bien, j’aurais même pu dire qu’elle était en piteux état. Elle, qui était combative malgré ses “ défauts " , semblait avoir perdu toutes lumières et espoir de vivre. C’était quelque chose que je pouvais ressentir et comprendre a un niveau primaire. J’avais durant 4 ans était ainsi. Elle n’était pas la première, elle n’était pas la seule. Nous l’avions tous été, et certains continuerait de l’être durant encore un bon voir bon moment. Mais ce n’étaient pas mes affaires et surtout, j’avais d’autres choses à faire. J’étais là pour sauver ceux qui avaient toujours prouvé leurs humanités. Pourquoi je chercherais à sauver aujourd’hui mes bourreaux d’autres fois après tout ? La roue tourne comme on dit, et aujourd’hui l’heure était au changement. Elle ne semblait pas me reconnaître, rien de plus normal après autant de traumatisme. Je crois que je n’ai pas reconnu ma propre voix lorsque je l’ai entendu après quatre ans. Ni mon propre visage, surtout avec mes crocs que j’avais décidé de garder jusqu’à ce que je retrouve ma bien-aimée.

Dialogue de personnage
« C’est moi. »


Finalement, elle me reconnaît. Je suis soulagé, son âme n’est pas complétement brisée par ces années d’abus certains. Elle a physiquement changé, elle semble plus faible et fatiguée évidemment, mais elle s’en remettrait en un rien de temps, les Kaguya avait un métabolisme plus que résistant. Elle saisit ma main et s’adresse à moi, d’une voix faible qui me fait prendre conscience de sa détresse et de l’espoir que je devais réveiller en elle à cet instant. Mais je n’étais pas un sauveur, j’étais tout juste un nouveau bourreau qui lui promettait une liberté en échange de sa fidélité a ma cause, j’étais un simple passeur l’envoyant à la botte de l’empire. Dans de meilleures conditions, avec une liberté, mais toujours sous les ordres d’un dirigeant. Elle était heureuse de me voir, je souris sous mon masque, m’approchant pour la prendre dans mes bras et la rassurer, mais avant même que je ne puisse…

Dialogue de personnage
« HEY pour qui tu te prends le nouveau… On touche pas la propriété des autres. »


Je n’avais pas de temps pour ces choses-là. Je jetais un regard aux gardes de la prison qui me firent un simple hochement de tête. Carte blanche donc ? Très bien. Il servirait d’exemple à ses compagnons de cellule sur le sort qu’il réserve aux femmes donc. Je lâchais Kaiya l’espace d’un instant, la tournant face au mur pour qu’elle n’assiste pas à la scène. Le sort de ce prisonnier était scellé de toute façon, il était mince, mal nourrit, certainement fatigué… Tandis que moi, j’étais en pleine possession de mes moyens. Il n’eut pas le temps de faire grand chose, j’avais déjà fait le pas vers lui et je tenais déjà dans ma main son cœur encore battant. Il s’écroulait au sol alors que je jetais l’organe à ses compagnons qui aurait de quoi festoyer ce soir et me redirige vers Kaiya.

Dialogue de personnage
« Je suis désolé que tu es eu à subir tout cela, tu es en sécurité à présent. Tu peux maintenant choisir… Je suis le nouveau chef des Kaguya, je nous ai trouvé une place ou vivre à Kumo, comme citoyen libre si nous acceptons de mettre notre force au service de l’empereur. Le clan a changé et va continuer de changer. Je ne veux plus que l’on loue cette barbarie primaire et réductrice, je veux que nous vivions dans l’honneur et l’égalité à présent. »


Sa réponse serait décisive dans mon choix de la garder ou non. J’espérais de tout cœur qu’elle fasse le bon, et que cette cellule ne soit pas souillé d’un cadavre en plus après mon départ, car même si je l’épargné… Les gardes eux ne seront pas cléments. C’était la simple illusion d’un choix que je lui donnais au final… Se plier a kumo et gagner une liberté relative… Où mourir.

Publié le 13 Avril 2021 vers 21h


Alors que tu étais encore en train de réaliser que Kyota était encore en vie, il ne fallut pas longtemps avant que les esprits ne s'échauffent dans la cellule. Après tout tu étais leur seule source distraction depuis quatre ans, ils n'allaient pas le laisser te prendre aussi facilement. Mais qu'étaient-ils ? De vulgaires Kaguya fatigués par l'enfermement, aucun de nous ne tiendrais une seconde face à un shinobi en pleine forme. Il lâcha alors ta main avant de te placer face au mur, tu ne réagis pas, tu te laisses faire, tu es à la fois ravie de le voir mais en même temps il te tétanise. Tu n'entendis que le bruit de la main de Kyota passant à travers le corps du prisonnier. Tu restes silencieuse, au fond de toi tu aurais aimé le faire toi même, massacrer un à un chacun de ces hommes ayant levés la main sur toi. Tu n'étais pas la plus sanguinaire des Kaguya, loin de là, mais tu avais toujours vécue dans l'injustice et c'était encore pire dans ces geôles. Ta seule envie face à ces hommes était de te venger. Tu te retournes tandis qu'il s'adresse à toi, tu ne croises pas son regard, et tu ne peux pas non plus faire abstraction du cadavre qui git à ses pieds, et un cœur quelques pas plus loin... Intérieurement tu es satisfaites, mais ton visage ne l'affiche pas, non on voit juste une femme brisée dans tes yeux.

Il t'explique alors la situation. Qu'il est le nouveau chef de Kaguya, mais que surtout il s'est mit au service de l'Empereur, le même qui avait anéanti votre village. Par ce biais il avait réussit à négocier votre liberté, du moins pour les moins barbares d'entre vous. Beaucoup de Kaguya lui auraient crachés dessus, s'abaisser devant la nation qui réduit les nôtres à l'enfermement ou à l'errance. Mais tu n'en avais que faire, qu'importait Kiri tu ne t'y étais jamais sentie chez toi, parmi les tiens tu étais discriminée. Tu regrettais juste vis à vis de tes amis qui avaient péris de la main de Kumojins, mais toi aussi tu en avais tués pendant la guerre. C'est ainsi que le monde tournait. Tu avais eu longtemps pour réfléchir dans ces geôles, ta conclusion était simple : votre clan était inutile, enfermé dans ses vieilles traditions, ça n'était pas Kumo qui vous avez détruit mais vous même.
Pourtant Kyota te redonnais une lueur d'espoir, un clan sans barbarie, avec honneur et égalité. Les Kaguya étaient-ils seulement bon pour cela ? Tu savais que Kyota l'étais, toi aussi, mais combien d'autres ? Quoi qu'il en soit, il était ta porte de sortie, une nouvelle chance que t'offrait la vie qui n'en n'avait décidément pas finie avec toi. La personne brisée que tu étais ne pouvait pas le regarder dans les yeux, tu avais honte de ce que tu étais devenue, cet homme t'offrait une seconde chance. Tu t'adresses alors à lui d'une voix basse.

Dialogue de personnage
« Vous n'avez pas à vous en vouloir, je sais que vous n'auriez jamais souhaité une telle chose...
Je ne pourrais jamais refuser une telle offre, je vous suivrais sans hésiter. »


Tu te tiens le bras, observant les bleus qui ornent celui-ci, signe des nombreux coups que tu as reçu et de ta faiblesse plus qu'apparente.

Dialogue de personnage
« Je... J'espère juste ne pas être un poids pour vous. »


Quatre années passées sans entraînement, à subir les coups de tes camarades de cellules. Tu n'étais plus ce que l'on pouvait appeler une Kunoïchi. Ton mental tout comme ta forme physique étaient au plus bas, dans un état pareil difficile d'imaginer que tu puisses être d'une quelconque utilité. Il te faudrait un long moment avant de retrouver un niveau acceptable, probablement en était-il conscient, mais dans tu avais toujours le mode de vie des Kaguya esprit, la loi du plus fort.

Publié le 14 Avril 2021 vers 09h

| Best Husbando | Dr.Kaguya

Je n’avais pas voulus qu’elle assiste à la scène directement. Mais il fallait bien en être conscient, direct ou non, la violence était toujours présente. Elle se retournait une fois que j’avais fini, voyant clairement mon œuvre. Si j’avais eu l’envie, j’aurais pu tous les tuer. D’ailleurs, elle n’aurait qu’à me le demander pour que j’agisse et tout ses bourreaux giserait sur le sol. Mais elle n’avait jamais été une violente. De tous les “ parias “ elle était peut-être une des plus douces et c’était peut-être ça qui l’avait sauvé en prison. Elle n’avait jamais été considérée comme une menace. C’était sûrement cela qui m’avait aussi sauvé durant 4 ans, avant que la folie ne s’empare de moi et que ne fasse mon premier carnage contre les miens. JE n’en avait pas le moindre remord cependant. C’était dans notre nature de tuer, et une fois que l’on accepte cela, on devient l’un des leurs. À vie. Étais ce car je ressemblait plus aux agresseurs qu’aux victimes qu’elle ne pouvait plus me regarder dans les yeux ?

Dialogue de personnage
« J’ai fait des choses horribles. Je ne pourrais pas laver ces pêchés. Mais l’histoire des Kaguya ne s’écrit que dans le sang et je n’ai en effet pas eu d’autre choix que d’en faire couler pour sauver ce que je pouvais encore sauver. La vie en dehors ne sera pas comme à Kiri, mais elle sera toujours meilleure que celle que nous avons vécue sous terre traités comme des animaux. »


Elle était faible, elle le savait, de base déjà. Mais maintenant encore plus. Je voyais les bleues sur son corps, et je ne pouvais qu’imaginer les autres séquelles physique et psychologie qu’elle cacher. Je n’avais d’yeux que pour ma femme, Kazumi hanté mes pensées à chaques secondes de ma vie, et pourtant l’espace d’une seconde, je ressentais une colère différente que d’habitude, mais sous mon masque, un petit sourire se dessiné l’espace d’un instant. Kazumi m’en aurait voulu de ne pas traiter Kaiya comme n’importe quelle autre femme à ce moment-là. J’étais un mari aimant, rassurant, présent et attentionné et c’était ce qui lui plaisait chez moi après tout. Je m’approchais de Kaiya alors, la prenant dans mes bras l’espace d’un seconde, caressant ses cheveux pour la rassurer.

Dialogue de personnage
« Tu n’es pas un poids, et tu n’en seras pas un. Tu es et seras un membre de valeurs de notre nouveau départ. »


Je me penchais alors, attrapant la demoiselle pour la porter comme une mariée. Elle n’aurait certainement pas la force de monter les escaliers de toute façon et je n’avais nullement l’intention de laisser ses blessures s’aggraver. Je la portais dans mes bras, le dos droit, les yeux perdu dans un avenir incertains mais certainement meilleur que celui qui nous avait était donné en prison. Mourir en homme libre ou en prisonnier… J’avais fait mon choix.

Publié le 15 Avril 2021 vers 16h


Tu comprenais très bien ses explications, tu ne demandais rien de tel, il n'avait pas à se justifier, tu savais très bien comment étaient les vôtres. Mais tu aimais l'ambition qu'il avait pour vous, au moins vous étiez en vie, même si vous étiez sous le joug de votre ancien ennemi, c'était mieux que de croupir ici. Tout était mieux qu'ici.
Tu restes comme paralysée lorsqu'il vint à te serrer dans ses bras. Tu étais loin de t'attendre à quelque chose de ce genre. Jusqu'ici personne n'avait été aussi proche de toi sans avoir de mauvaises intentions. Pourtant tu te sentais étrangement rassurée. A tes yeux il était toujours la personne aimante d'autres fois, peu importaient ses actes, tout ce que tu voyais c'était une personne qui t'offrait du confort une seconde fois. Par le passé il t'avait accueilli comme n'importe quel autre Kaguya, l'une des rares personnes avec qui tu te sentais à ta place. Et aujourd'hui il estime désormais que tu peux être un élément précieux pour eux, c'était bien plus que tout ce qu'on ne t'avait jamais offert. Une vie "tranquille" et de l'estime -au moins des tiens-. Tu n'en demandais pas tant, surtout maintenant, tu t'étais faite à l'idée de finir ta vie dans ce trou, c'était inespéré. Soudainement, il te porte dans ses bras, tu es quelque peu gênée par la situation au départ, mais qu'importait, tu passais à ton tour tes bras remplies de bleus derrière sa nuque. Tandis que vous commenciez à partir tu cherches à croiser son regard, chose que tu n'avais pas faites depuis des années, c'était devenu difficile pour toi de faire face aux autres. Tu observais ses pupilles aussi bleues que les tiennes, puis, à voix basse, tu lui adresses un simple remerciement, mais ta manière de parler reflète clairement ton honnêteté et ton énorme appréciation quant à sa manière de te traiter.

Dialogue de personnage
« Merci... Merci beaucoup Kyota.
Je-je vous suis éternellement reconnaissante. »


Tu n'en attendais aucune réponse, tu te contentes de déposer ta tête sur son épaule. La chaleur humaine avait quelque chose d'extrêmement apaisant, c'était comme nouveau pour toi. Il t'apportait quelque chose que tu n'avais jamais réellement obtenu : de l'affection. Tu l'estimais énormément par le passé, aujourd'hui tu le considérais comme un frère. Quoiqu'il advienne, tu sacrifierais ta vie pour lui. Ses actes lui avaient offert une loyauté éternelle de ta part. C'était l'un des ingrédients nécessaire au renouveau de votre clan, tu en étais consciente, mais pour l'heure il te fallait retrouver tes talents et ta confiance d'autrefois, sans quoi tu resterais aussi utile qu'une vulgaire civil. Le temps était le meilleur des remèdes dans ton cas, rien ne pouvait soigner ce genre de cicatrices, mais au fond de toi il restait toujours cette combattante que tu étais alors.
Auparavant tu étais une personne avec peu d'empathie, ça ne faisait pas de toi une mauvaise personne, mais à force de mauvais traitements tu avais du devenir égoïste, de fait tu n'étais pas spécialement du genre à t'ouvrir aux autres, il n'y avait que quatre personne qui avait retenues ton attention au court de ta vie.
Tu te contentais d'effectuer ton travail de Kunoïchi sans te faire remarquer, tu n'attendais rien de la vie, aucune destinée extraordinaire, tu te contentais juste de... vivre. C'était à se demander pourquoi tu étais toujours là. Pourtant aujourd'hui, un véritable but semblait se réveler, tu allais peut-être finalement finir par trouver ta place quelque part.

Publié le 16 Avril 2021 vers 04h