Sous la neige entre rivale

Cela fait deux ans à présent qu’elle a rejoint le Yuukan, ayant quitté son ancien jardin d’Eden, ravager par des années de guerre et la science. Là-bas, elle a perdu ses parents et cela lui avait fait beaucoup de mal. Sa grande sœur avait promis, à travers une prière pour Mère Nature, de veiller sur Naoko et de la protéger du danger. La jeune femme qu’est Nao, s’était trouvé vers la religion, un principe obligatoire dans sa famille et tribu, mais pas toujours très ancré dans les esprits. Or, la Kirishitan s’y était plongé pour ne plus souffrir et sortir de son deuil en se tournant vers Mère. S'ils devaient mourir, ça faisait partie du cycle de la vie et que quelque part, deux enfants étaient nées. Or, c’est ce qu’elle se serait dit et ça aurait été horrible de penser cela. Certes, ça a dû être les plans de Mère Nature, s’ils devaient mourir, ce jour-là, pendant une bataille. Mais malgré ses prières, la violâtre n’a jamais eu de réponses à ses questions. Ainsi, elle a eu le déclic. Étant donné que la guerre faite souffrir bien des gens et qui sont aussi la cause de la destruction de leur Eden. Pourquoi ne pas empêcher que cela se reproduise dans ce nouvel Eden ? Était-ce une mise à l’épreuve de Mère ? Un moyen de nous repentir de nos fautes passées ? C’était à cela que la Konohajine pensait et qu’elle devait répondre en agissant pour la paix. Dans son salon, la jeune femme était en train de prier, dans le calme, il n’y a pas d’heure pour le faire et ni l’obligation d’attendre son aînée pour le faire. Nao se lève et s’étire un peu.









Les deux sœurs quittent leur maison, partant chacun de leur côté. Naoko se dirige vers le centre-ville pour acheter de quoi manger, boire, une peluche et des choses diverses. Une liste un peu longue, à vrai dire, sa sœur devrait penser à y aller toutes les fins de semaine, au lieu de s’y prendre à la dernière seconde. Il y avait un peu de monde, c’est l’hiver et il se met à neiger. Au vu du temps gris, ça n’aurait pas tardé à y voir quelques flocons tombés du ciel. La Kirishitan s’était un peu couverte, avec un manteau en laine. Pendant quelques minutes, elle fait les courses que son aînée lui avait demandé, il ne lui reste que quelques ingrédients. À croire que Yoruichi avait prévu une soirée ou une fête, voire un grand repas. Franchement, elle a tendance à en faire trop par moments. Sortant d’un magasin, la kunoichi voit Tsubomi, une équipière, amie et rivale aussi. La rosâtre est très belle et Nana l’aime bien. Autant aller la saluer et discuter un peu avec elle, ça pourrait être sympa. La jeune femme se rapproche de la Chikara.

Une petite neige tombait sur Konoha, couvrant le village d'une fine couverture blanche. Le temps s'était rafraîchi, et on était loin des après-midi ensoleillés de printemps. Mais rien, pas même un froid arctique, n'empêcherait Tsubomi d'aller acheter des dango. On la traiterait de goinfre, peut-être, mais c'était bien la seule chose qui lui donnait encore l'envie d'aller en ville. Aussi, elle ne s'était pas privée, avec ses trois piques par main. Distraitement, elle se baladait, regardant les étals sans vraiment les voir, simplement pour divertir son œil. Frivolement, elle fredonnait tout en savourant ses friandises.

La semaine avait été longue, et la Chikara n'avait pas eu une minute à elle. Elle avait plus ou moins échappé à ses obligations en douce pour venir se cacher ici. En tête à tête avec sa nourriture préférée, de quoi rêver mieux ?



Penchée sur le stand qui en vendait, elle ne remarqua pas Naoko arriver derrière elle.



Tsubomi lui attrapa la main, et l'entraîna plus loin vers une boutique qui vendait des gâteaux.



Les deux amies rentrèrent dans la boutique, et pendant que Tsubomi choisissait et payait le vendeur, ravi de cette bonne affaire, elles discutèrent.



Ca faisait beaucoup de questions, mais la Chikara mit ça sur le compte du sucre. Elles sortirent, des paquets pleins les bras. Quand Tsubomi avait décidé de manger, elle ne faisait pas les choses à moitié. Elle se mit à se goinfrer en écoutant son amie lui répondre.

Sortant du magasin, Naoko pouvait apercevoir Tsubomi, qui était de dos. Il n’était pas difficile pour la Konohajin de la remarquer, on peut dire qu’elle était unique. Et puis, c’est sa rivale, son unique rivale d’ailleurs, donc bon, impossible de la louper. Du coup, la Kirishitan se déplaçait dans sa direction afin d’aller la saluer. Cela faisait un petit moment qu’elles ne s’étaient pas vu et la présence de Tsubo l’avait manqué ainsi que sa légendaire gourmandise. D’ailleurs, elle était sur un stand de nourriture, des tangos ? Aucune idée, sachant que c’est sa nourriture préférée, ça ne la choquerait pas. En tout cas, Nao va la rejoindre et la salue tout en lui posant des questions, démontrant le fait qu’elle était contente de la revoir. Or, l’effet de surprise semble avoir fait peur à sa camarade. Apparemment, elle va bien et c’était tant mieux, une bonne nouvelle, la concernant. Elle n’a pas trop froid du fait qu’elle courait partout. Une fille vraiment hyperactive, toujours plaisant de la voir en pleine forme malgré ses trois années à la connaître.



Naoko sent la main de la Chikara contre la sienne et se met à rougir légèrement, se laissant entrainer par cette dernière, en direction d’un magasin de gâteaux. Apparemment, faire la fête avec de la nourriture, ce qui n’étonne pas trop la Kirishitan. La jeune femme ne dit rien et la suit sans résistance, après tout, passer un moment avec Tsubomi, ça ne pourrait que bien se passer. Dans le magasin en question, ça sentait super bon et ça faisait un peu baver la kunoichi. Or, elle devait se montrer un peu correcte, mais son ventre n’allait pas tarder à lui signaler, son envie de le remplir un peu. Sac de course en main, elle regarde son amie choisir ses gâteaux et autres friandise, telle une enfant, elle était adorable. Elle paye le vendeur et se met à poser bien des questions à Naoko, beaucoup, elle était vraiment en forme. La voilà en train de s’empiffrer, tout en sortant du magasin, côte à côte.



Dit-elle d’un air un peu désespéré. Elle n’aimait pas être toute seule et la solitude, ça ne l’aidait pas à avoir le moral. De plus, quand sa grande sœur part hors de Konoha, ça l’inquiétait un peu, ou beaucoup, de peur qui lui arrive quelque chose de grave. Elle voit un morceau de sucre sur le menton de son amie, toujours aussi propre quand elle mange. La Kirishitan, avec l’aide de son pouce, prend le morceau de sucre sur son menton et le mange avec un léger sourire taquin.

Ces gâteaux étaient divins, vraiment. Tout en les savourant comme si c'était son dernier repas, elle écouta attentivement Naoko. Sa sœur, Yoruichi, partie en mission, ne semblaient pas avoir l'intention de revenir avant un bout de temps d'après ses dires. La Kirishitan était toute seule chez elle, et affichait une mine triste.



Naoko lui retire un bout de sucre sur le menton, et le grapille, en la taquinant sur sa manière de manger. Avoir l'air joli et digne quand elle grignotait, elle s'en fichait pas mal, au grand dam de son entourage. Son amie qualifiait ça d'adorable, comme quoi ce n'était qu'une question de point de vue. Elle lui confia avoir l'impression d'être au point mort, côté entraînement.

Son ambition était de devenir haut placée au sein de son clan, et de sa hiérarchie religieuse. Tsubomi était à fond dans ces projets, même si elle ne comprenait pas grand chose au culte de Mère Nature. Elle-même n'avait pas d'ambitions précises, même avec une sœur Hokage, elle n'avait pas d'envie particulière. Un jour peut-être se lancerait-elle en politique, mais pour l'instant, tout ça l'ennuyait plus qu'autre chose.



Tsubomi ricana à ses paroles. Son esprit de compétition avait tendance à être un peu diabolique sur les bords, mais embêter Naoko était une bonne occupation. Plus sérieusement, elle ajouta :



Quand sa co-équipière lui retourna la question, la Chikara réfléchit. Où en était-elle au juste ? Elle tendit une moitié de gâteau à Naoko.



La jeune femme soupira. La vie commençait à être un peu ennuyeuse. L'hôpital était sa plus grande distraction, en ce moment. Venir en aide aux gens, voir du monde, c'était bien la seule chose qui mettait un peu de piment dans son quotidien, ces temps-ci. Une mission ne serait pas de refus, histoire de sortir se balader.

Tsubomi est vraiment une fille incroyable, alors que Naoko disait que sa grande sœur allait partir longtemps en mission. Et donc, qu’elle allait être seule pendant un moment, risquant de s’ennuyer un peu et se sentir seule. La rosâtre tentait de la rassurer en disant qu’elle pourrait avoir plus de nourriture rien que pour elle. Et de plus, Nao pourra en profiter pour s’entraîner, qu’elle n’avait donc pas besoin de se morfondre. Comme si c’était suffisant pour combler le vide dans une maison. Cela dit, ça pouvait présenter bien des avantages, d’avoir la maison rien que pour elle. Nao avait une petite idée, derrière la tête, mais elle attendra un peu plus tard pour en parler.



Dit-elle avec le sourire. Son amie est adorable comme tout et très gentille, cela dit, elle ne savait pas bien manger quand il s’agit de gâteaux ou autres plaisirs de ce genre. Mais soit, ça ne dérangeait pas Naoko, il est vrai qu’il est difficile de se retenir face à un bon morceau de gâteau et de se faire une tâche de temps en temps. D’ailleurs, Nao venait de lui nettoyer le menton, à croire que ça va devenir une habitude, si elle continue à la côtoyer chaque jour. Cela dit, ça ne la dérange pas trop si ça pouvait la taquiner un peu. D’un côté, Naoko partage ses ambitions à son amie, ses inquiétudes et l’envie de progresser. Il a toujours été facile avec Tsubomi de se confier, elle savait être à l’écouter et de partager sa joie de vivre avec tout le monde. D’ailleurs, elle savait très bien parler de nourriture pour chercher à réconforter les gens. Depuis bien longtemps, la Kirishitan se demandait comment elle faisait pour placer de la nourriture, dans chaque conversation ou situation pour aider son prochain. Elle devrait créer une religion autour de cela, Nao serait même capable de la soutenir dans son projet, si nécessaire. Parlant de ses soucis de progression, Tsubo taquine un peu Nao en disant que sa rivale lui manquait et insister un peu en rigolant. Rougissant un peu et détournant un peu le regard, Nao prit la parole.



Dit-elle avec un sourire en coin, appréciant jouer là-dessus pour la taquiner. Difficile de ne pas apprécier la Chikara et Nao se sent toujours proche d’elle. Maintenant qu’elle y pense, en dehors de son clan, Tsubomi est sa première et véritable amie, même avec le côté rivalité. Mais les prochains mots de la rosâtre rassurent la violâtre en ayant son soutien.



D’ailleurs, Naoko lui retourne ses questions. Car, la Kirishitan n’avait pas vu son amie depuis longtemps et surtout, elle aimerait en savoir un peu plus sur elle. Savoir, si tout va bien dans sa vie, à propos aussi de sa sœur et bien des choses. Part gentillesse, Tsubomi lui donne une part de gâteau et la kunoichi se met à le manger doucement, profitant pour déguster la pâtisserie. Apparemment, si elle l’avait bien écouté et difficile de ne pas suivre. Tsubo n’a pas eu de mission depuis un moment, du coup, elle en profite pour aller à l’hôpital pour améliorer son Irou jutsu. Et c’est bon, elle a enfin remarqué qu’avec tout cela, qu’elle est devenue une adulte. Nao ricane à propos de cela.



Dit-elle, même si dans un sens, elle n’était pas mieux que son amie. En effet, Naoko a un peu de crème de chantilly sur la joue droite et elle ne s’en était pas rendu compte. Pour ce qui était de Heiwa, la grande sœur de son amie. Il semblerait qu’elle allait bien, mais sa rivale ne l’a pas vu depuis longtemps et il semblerait que ça peut l’attrister, un peu. Son soupire, il semblerait qu’elle n’ait pas encore l’habitude de ce style de vie, celle d’être bien organisé. La Kirishitan sourit en la regardant.



Une idée comme une autre, si ça peut l’occuper et l’aider à penser à autre chose. Et de plus, ça donnera peut-être envie à Heiwa de passer un peu de temps avec sa cadette. D’ailleurs, il semblerait que l’envie de faire une mission ensemble, lui manquer à Tsubomi. En effet, le temps où elles arrêtaient des méchants, ça remonte à loin. Il faudra remédier à cela. Des missions, c’est le gagne-pain de tout ninja de Konoha. La raison même d’exister. Naoko engloutit le reste de sa part, faisant tomber des miettes sur elle et les joues gonflées avant d’avaler, elle regarde son amie.



En plus de ne pas être douée en cuisine, c’était surtout pour ne pas se retrouver toute seule dans cette maison assez grande, qui risque d’être vide de présence et d’animation. Naoko tente de faire les yeux doux à Tsubomi pour qu’elle accepte sa demande.

Tsubomi rejette une de ses tresses roses dans son dos. Elle aussi s'ennuyait ferme pour être honnête. Un peu de mouvement lui ferait du bien, ça faisait une éternité qu'elle n'avait pas eu de vrais compagnons d'entraînements. Concentrée sur l'Irou Jutsu, elle avait laissé un peu de côté le Taijutsu ces temps-ci. Il ne fallait pas qu'elle se ramollisse ! Elle s'y remettrait dans la semaine. La Chikara remarqua de la chantilly sur la joue droite de sa camarade.



Tsubomi passa son doigt sur sa joue et mangea les restes de gâteau.



Naoko l'invita à venir chez elle pour qu'elle soit moins seule durant l'absence de sa sœur. Comme ça elles pourraient refaire le monde, discuter et peut-être même partir en mission toutes les deux. Même une mission de bas rang dans le village serait amusante si les deux amies la faisaient ensemble. Et puis, une corruption pareil au sucre, ça ne se refusait pas.



Tsubomi avait fini ses dango depuis un moment déjà, et elle se consolait avec ce qui restait de ses achats. Il était encore tôt, elle n'allait pas rentrer tout de suite, même si elle dormait chez son amie.



Puis se remettant à fredonner d'une mine absente, elle se mit à flâner dans la rue pour voir si elle ne trouvait pas quelque chose pour le dîner.

Tsubomi est une fille et une amie, auquel, Naoko tient beaucoup et cela, depuis leur première rencontre. Elle a tendance à la taquiner un peu, d’ailleurs, Tsubo est l’une des rares personnes avec qui, Nao a tendance à se laisser aller, de temps en temps. La taquinant un peu sur sa façon de manger, le fait qu’elle devienne un peu adulte et tout ce qu’elle avait pu dire. Évidemment, tout ceci n’a rien de méchant, car au fond, elle a du respect pour son amie. Et sans mentir, la Chikara savait bien renvoyer la balle, un bon nombre de fois. Et rien qu’en l’écoutant là, ça donnait le sourire à la Kirishitan et il est vrai qu’elle lui manquait et que sans sa présence, par moment, elle s’ennuyait beaucoup.



Dit-elle avec un léger sourire avant que son amie vienne nettoyer sa joue, la faisant rougir légèrement par son contact. Naoko n’avait même pas senti qu’elle avait de la crème sur sa joue, peut-être trop concentrer à lui parler. En tout cas, Tsubomi avait l’œil pour remarquer ce genre de détail. La prochaine fois, Nao fera un peu plus attention. N’osant trop rien dire, elle laisse son amie continuer de parler et là, cela concernait Heiwa et le fait que sa rivale avait raison sur le fait d’aller la voir avec un cadeau, ça pourrait lui plaire. Et oui, occuper le poste de Hokage, ça ne doit pas être facile à gérer. Il y a tellement de responsabilités et d’enjeux à ce poste.



Et par la suite, Naoko invite Tsubomi à venir dormir chez elle, afin de profiter de l’absence de Yoruichi pour ne pas être seule et se rapprocher de son amie. Ensemble, ça pourrait être drôle de parler de tout et de rien, de s’amuser, s’entraîner, revenir après une mission, faire à manger, le ménage et bien d’autres choses en duo. Et puis, il est facile de corrompre Tsubomi avec du sucre. Et comme prévu, la Chikara acceptait la proposition de la Kirishitan à venir dormir à la maison. En plus de cela, la rosâtre propose une grande et super pyjama party, ça va être très drôle à ses côtés. En l’écoutant, Nao était heureuse et lui fait un câlin, rempli d’amour. Quelques instants à l’enlacer avant de couper le contact avec un sourire un peu gêner sur le moment.



Dit-elle toute contente et excité à l’idée de faire une grande pyjama party avec sa tendre amie. D’ailleurs, c’est seulement maintenant que Tsubomi demande à Naoko, ce qu’elle faisait en ville. Celle-là, elle est vraiment incorrigible, c’est pour ça qu’elle l’aime bien. Naoko lui donne la main pour ne pas se séparer accidentellement, en rougissant un peu. Et lui montre son sac de course.



Dit-elle en allant dans un magasin de fruit et légume. Naoko cherche quelques ingrédients dans sa liste, laissant son amie la suivre ou chercher quelque chose pour ce soir, de son côté. Après tout, elles avaient le temps, rien ne presser pour rentrer tout de suite à la maison. Le plus important, c’était de faire les courses et de profiter pour se promener un peu.

Tsubomi faisait son marché tranquillement, en réfléchissant au repas de ce soir. Elle aimait bien cuisiner, même si l'épreuve de ne rien manger avant que ça soit prêt était difficile. Elle avait décidé de s'investir à fond dans la préparation du dîner, autant pour sa propre gourmandise que pour remercier Naoko de son hospitalité. De son côté, cette dernière faisait ses propres courses, toutes deux papillonnant entre boutiques, supérettes et vendeurs ambulants. Honnêtement, la Chikara commençait à avoir les mains un peu prises par toutes ses emplettes.



Elle manqua de tout renverser par terre en attrapant son achat, mais Naoko vint à sa rescousse pour l'aider à ranger. Même comme ça, tout était plein.



Encore une ou deux provisions, et c'était bon. Elles se rendirent aux endroits les plus proches ou se vendaient celles-ci, et reprirent la direction opposée pour se rendre chez Naoko. Tsubomi était habituée du quartier, parce qu'elle était déjà venue passer prendre son amie devant chez elle. Aussi, elles n'eurent même pas à réfléchir, leurs jambes les guidaient toutes seules. Elles purent en profiter pour ne pas interrompre leurs bavardages jusqu'à la maison.



Rapidement, elles arrivèrent chez Naoko. En entrant, Tsubomi se mit tout de suite en quête de la cuisine, pour ranger les courses et s'approprier le lieu où la magie de l'art culinaire opèrerait. Déjà dans son élément, la Chikara s'était remise à fredonner en sortant les commissions des sacs.

Naoko accourut pour éviter que la petite pile de nourriture que la Chikara avait amassé ne s'écroule sur le sol du marché. Avec ça, elles auraient à manger pour au moins une semaine... voire deux... Mais avec une gloutonne comme Tsubomi à la maison finalement, il faudrait peut-être repartir faire les courses plus tôt que prévu.



Son amie secoua la tête comme elle put et se dirigea vers quelques derniers vendeurs, visiblement ravis de voir arriver vers eux une si grande dépensière.
Presque inconsciemment, elles prirent le chemin des quartiers Kirishitan.