Une histoire de pierre précieuse

Dans sa chambre, admirant le paysage à travers sa fenêtre, Naoko était assise sur son lit. La kunoichi de Konoha blottit une peluche en forme de lapin contre elle et observait de légers flocons qui tombaient du ciel. Une matinée en pyjama, tête dans e brouillard, même si ça faisait une heure qu’elle était réveillée. Cependant, elle s’est endormie tard et s’est réveillé tard, le début de l’après-midi allait commencer. Yoruichi n’était pas là, encore en mission et à vrai dire, Nao avait hâte de son côté, à en faire une et avec Tsubomi, sa tendre et gourmande amie. D’ailleurs, elle devrait chercher un surnom approprier comme Miss pâtisserie, c’était mignon. Elle s’étire et laisse monsieur Usagi sur le lit, la violâtre se gratte le bas du dos en baillant et part déjeuner dans la cuisine. En regardant les placards, il n’y avait plus grand-chose, elle devrait faire les courses avant le retour de sa grande sœur sinon elle va se faire disputer. S’installant à table, la Kirishitan déjeune des céréales dans un bol rempli de lait. Par la suite, elle part se faire une toilette et s’habiller avant de faire une liste de courses. La jeune femme allait faire ses courses, comme chaque fin de semaine. Sortant de la maison, après s’être couverte d’un manteau, elle regarde le ciel et un flocon s’installe sur son nez. Un sourire s’affiche sur son visage et à présent, elle se dirige vers le centre-ville.

Certaines personnes faisaient leur course ou se promener, que ce soit en famille, entre amis, en amoureux bref, la plupart n’étaient pas seul. Naoko se sentait, quant à elle, un peu seule, en y pensant, elle devrait penser à aller voir Tsubomi avec un gâteau. La Kirishitan voit plusieurs stands sur la grande place, certains commerçants s’y installent de temps en temps pour montrer leurs marchandises avec l’autorisation des hautes sphères de la République de Konoha. En même temps, ça restait logique sinon il y aurait bien des marchés noirs, ce qui était illégal enfin normalement. D’ailleurs, elle n’est pas pressée pour faire ses courses. La kunoichi allait en profiter pour visiter quelques stands pour découvrir quelques nouveautés et apprendre de nouvelles choses. Bien sûr, les stands sont couverts et protégés du vent, froid et des flocons. Il y avait de tout, entre les armes, livres, nourritures ou encore, des pierres. D’ailleurs, Naoko n’a jamais compris l’intérêt de certaines personnes envers des cailloux. Peut-être que c’était l’occasion d’enrichir ses connaissances du monde extérieur. Après tout, toutes choses en ce monde ont une histoire à raconter et ça pouvait être intéressant de s’instruire un peu. La manipulatrice du Mokuton s’approche du stand de cailloux, il n’y avait peu de personnes, mais une femme semble s’y intéresser. Or, la fille à la teinte brune observe et réfléchit un peu.



Demande-t-elle d’un air perplexe.

Après une matinée entière à faire pas mal de recherche sur une potentielle cible, la jeune Chikara parcourait les rues marchandes en quête d'un bon repas avant de commencer ce qu'elle nommait "la chasse". Mais la chasse à qui ? Ou plutôt à quoi ? Friande d'histoire datant et croyant à pas mal de choses provenant du monde spirituel, Reona commandait des Takoyaki à un petit Yatai situé juste là, le temps de profiter de la population attiré par le marché aux trouvailles ou aux merveilles. Chacun son avis à ce sujet là et ce n'était pas la première préoccupation de la blonde. Mangeant d'abord un bon morceau de ces succulents beignets de poulpes, la donzelle continuait sa petite promenade habituelle lorsqu'elle se trouvait au sein de Konoha.


Elle n'était pas très à l'aise lorsque la foule se pressait dans tous les sens, cherchant un stand bien plus tranquille et qui ne titillait la curiosité que de peu de monde. Un petit coin paradisiaque, loin de tous ces gens sans aucun goût. Préférant vivre une simple vie de gens bons plutôt que de voyager et de découvrir de nombreux lieux, de nombreuses histoires, de nombreux mystères aussi... et des PIERRES EN VUE ! La tatouée de glyphes, collectionneuse de pierres précieuses ou la dere-dere de service s'approchait d'un stand en particulier. LE stand de sa vie, l'unique raison pour laquelle elle vivait dans cette univers: Un stand de pierre dont elle connaissait une majeur partie. Pas tout non plus, il fallait bien qu'elle continuait d'en apprendre plus chaque jour. Avalant tout rond un énième beignet au poisson, elle fixait de ses grands yeux marrons quelque chose qui manquait à sa collection personnelle.


L'homme autorisait la blonde à voir et toucher cette merveille. Quelle sensation d'excitation, toutes ses vibrations à bout de doigt, ce bol d'air frais, cette soif de connaissance et d'étude qui l'appelait... Qui osait la déranger pendant un tel moment de plaisir ? Une jolie fille à la peau très foncée s'approchait de la fille à la peau blanche comme la neige. Sa question... Son explication... hérissaient les poils de la jeune Chikara.


La fixant de ses yeux furieux de prononcer un tel nom pour de magnifiques pierres... et lui répondait dans un monologue long et chiant:



Une fois le long monologue chiant terminé, Reona tendait sa main en direction de l'inconnu avant de se présenter:

Sur la grande place, sous la neige, il y avait plusieurs stands et du coup, Naoko allait prendre son temps pour en visiter quelques-uns. Après tout, elle n’était pas pressée de rentrer et autant, profiter de sa journée de repos pour se promener. Arrivants devant un stand de pierre précieuse, la Kirishitan observe les « cailloux » comme elle les appelle. Certes, c’est un don de Mère Nature, mais elle n’a jamais compris l’importance de cela. Du coup, elle se tourne vers la vendeuse, cherchant des explications sur l’utilité de ces pierres. Or, la responsable du stand n’a pas eu le temps de répondre que, c’est une inconnue qui le fait. Cela surprend la jeune femme qui se met à expliquer de A à Z leur utilité et tout ceci, dans un long monologue. Certains l’auraient trouvé barbante, ennuyante, ridicule ou autre, mais pas Nao. En effet, la Chûnin était intéressée par les explications de cette blonde, aux tatouages étranges. Cela dit, la Kirishitan se sentait tout de même idiote d’avoir été insultante, ce n’était pas voulu. Malaise, es-tu là ? Oui, il était là, car la manipulatrice du bois n’osait pas trop la regarder dans les yeux, après sa bourde. Cela dit, l’inconnue tendit sa main dans sa direction, tout en se présentant et lançant tout de même un surnom peu agréable à Naoko.



Dit-elle en serrant la main de Reona avec délicatesse et timidité. Elle ne savait pas quoi dire, mais au moins, elle pouvait se montrer respectueuse.



Naoko n’était pas une passionnée dans les pierres et autres, mais Reona lui a donné une motivation pour mieux se renseigner et apprendre de nouvelles choses. Finalement, même en faisant preuve d’ignorance déplacée, on peut apprendre des choses quand quelqu’un veut bien combler ce problème du manque de savoir.

De sa jolie couleur de peau la Chikara devinait qu'elle faisait partie du clan Kirishitan. Pouvait-elle se dire qu'elle faisait face à une jolie fleur ? Absolument ! Et elle l'enviait d'être aussi féminine. La jeune et jolie Naoko s'excusait pensant être blessante:


Elle riait la main sur le visage, mais les mots prononcés par la jeune fille étaient plutôt plaisant à entendre. Malgré ce discours qui pouvait endormir n'importe quel être vivant normalement constitué cette dernière mentionnait le fait que ça lui titillait sa curiosité. Bingo loto ! Passant ton bras par-dessus son épaule, Reona montrait alors à Naoko la jolie Améthyste du stand.


D'un ton un peu plus hésitant.


Elle se détachait alors de la fille avant de se racler la gorge.


Elle n'en disait pas plus et montrait la jolie pierre de teinte aussi violette que les cheveux de la Kirishitan demandant la chose suivante:

Voyant les yeux pétillants de la Kirishitan sur le "bijoux" et ne disant pas un mot de plus, la Chikara semblait un peu déçue. Elle s'attendait peut être à voir la femme débattre un peu plus sur le sujet, mais il n'en était rien.




Reona se tournait alors vers le marchand et demandait le prix de la pierre. Exorbitant !


Le vendeur essayait en fait de faire une blague, mais ce n'était pas drôle et la jeune fille était à deux doigts de faire scandale juste devant sa boutique. Ca pourrait être très mal vu pour lui et pour se faire pardonner et sans trop rechigner il lui donnait l'Améthyste.




Alors que je me tournais pour exprimer ma fierté d'avoir eu la pierre gratuitement auprès de ma nouvelle camarade, cette dernière avait disparu comme un fantôme...


Puis, elle haussait les épaules et continuait sa chasse à la pierre dans le marché, après tout elle ne la connaissait pas plus que ça. Ce n'était pas bien grave et peut-être qu'un jour, les deux filles se croiseront à nouveau.