Un coin d’eau, une cascade et une Sayuri très sale à cause d’une chute, ainsi que du fait qu’elle n’était pas lavée depuis deux-trois jours à force de marcher et de dormir à la belle étoile. La jeune femme avait pu trouver son coin de paradis, se pensant seul, n’ayant pas remarqué de présence sous la cascade. Nue comme un ver, dans un habit d’Ève, elle se rapproche du jet d’eau calmement avant de remarquer une présence, celle d’une femme, mais vraiment magnifique et que dont le cœur de la Kaguya se met à battre un peu rapidement. Une telle beauté, divine même. Un corps si incroyable, proche de la perfection, en plus de tatouage tribal qui étaient très bien et se marier bien avec la femme. Or, elle semblerait être une Kaguya, au vu de sa chevelure. Cela aurait pu être quelqu’un d’autre, mais généralement, on reconnaît les membres de ce clan de par leurs cheveux. Sayuri se présente et espère qu’elle peut également emprunter la même cascade que la femme afin de se laver. Elle n’était pas là pour l’attaquer ou lui causer du tort. Elle prend la parole pour accepter qu’elle la rejoigne. Hochant la tête, Sayuri affiche un léger sourire.
« Merci à vous, ma chère. »
La Shirohito se met sous la cascade et l’inconnue semblait lui faire voir son dos. Difficile de ne pas regarder, ses belles formes, son fessier parfait et un dos assez musclé, en plus de cela, elle disposait d’une physique guerrière et qui plaisait bien à la jeune Sayuri. Physiquement, Sayuri faisait un mètre soixante-dix, elle avait la peau assez pâle dont l’eau coulait telle des rivières le long de son corps, caressant ses formes généreuses. De la boue et un peu de saleté s’en dégageaient afin de faire place à une peau toute neuve. Sa chevelure se voyait devenir un peu plus propre au fur et à mesure qu’elle était dans la cascade, une longue chevelure blanche. Un corps athlétique et un peu musclé montrant un entraînement physique qu’elle ne prenait pas toujours à la légère. La jeune Kaguya avait une cicatrice à son épaule droite, marque d’un kunai, après un affrontement lointain. Une autre à sa cuisse droite, semblable à des crocs, peu profonde, mais l’ayant tout de même marqué. La Kirijine prenait assez soin de son corps et l’entretenait du mieux qu’elle pouvait, mais elle ne prenait pas ses cicatrices pour des imperfections, ce sont les risques en tant que ninja, mercenaire ou voyageuse. Cela dit, Sayuri dispose d’un tatouage tribal en forme de dragon rouge sur sa cuisse gauche. Il semblerait que l’inconnu reste le dos tourner et se débarbouille, elle ne semble pas menaçante ni rien, mais plutôt calme. Sayuri reste, cependant sur ses gardes, juste au cas où. Or, difficile de ne pas tomber sous le charme d’une telle femme. Le regard de Sayu ne se détache pas de son corps, si agréable à regard et ayant un peu des pensées perverses. Ce n’était pas tout le temps qu’elle avait de telles pensées, elle se sentait un peu honteuse surtout envers une étrangère.
La voilà en train de se retourner, mais tout d’un coup, une sensation étrange submerge Sayuri. Son cœur bat à la chamade, ses joues deviennent rouges et son corps frémille en l’observant. Une sensation d’attirance, de possessivité envers cette femme qui se faisait appeler Izumi et cherchant à savoir ce que faisait Sayu dans cet endroit. Impossible de se détourner d’elle, sa voix, son visage, ses yeux, son corps, son odeur, cela envahit les pensées de la voyageuse. Une envie de l’embrasser, de la prendre dans ses bras, d’être sa chose ou d’être sienne. Comment peut-elle arriver à de telles pensées ? Est-ce ça qu’on appelle avoir le coup de foudre ? Tomber amoureuse dès le premier coup d’œil, les premières paroles. Sayuri se rapproche un peu d’elle, un peu trop peut-être, mais difficile de connaître ses limites dans une telle situation où son âme tout entière la souhaite. L’amour est si puissant que cela ? Est-ce ça l’amour ? Être amoureuse ?
« Ah..euh…de…de base, j’étais venu me laver…je suis tombée et j’ai glissé une cinq mètres dans de la boue. Mais…il semblerait que j’ai fais une rencontre des plus intéressants en ta compagnie…Izumi-san. »
Elle halète, se retenant tout de même de se montrer trop collante, trop directe dans sa manière d’être. La Shirohito regarde Izumi dans les yeux et se met à lui caresser le visage avec tendresse, une envie de l’embrasser, mais ça serait irrespectueux de sa part.
« Et toi, Izumi-san ? Que fais-tu ici ?....ah…euh…je dois t’avouer que tu me plais beaucoup, je crois être tombé sous ton charme. Le coup de foudre, comme certains disent…et dire que je n’y croyais pas. Je me sens bizarre…une envie de t’embrasser et plus, mais, ça ne serait pas correct de ma part. Qu’en penses-tu ? »
Se retenir et pourtant, la tentation est tellement forte que la Kirijine se retient de toutes ses forces pour ne pas que Izimu se sente agressé ou autres qui pourraient être mal vu.