Un verre de saké ou une bourse bien pleine.

L'automne s'était éprit du Yuukan comme de part sa coutume chaque année. Les commerces, les artères et ses ruelles furent relativement remplies, les artisants étalaient leurs produits. Quant au soir, les festivités sont au coeur des places, certaines activités de divertissements et de restaurations demeuraient ouvertes, et les senteurs des fleurs et des encens agrumentaient certains endroits.

Hanzô avait pour habitude de jouer de sa flûte chaque soir de pleine lune. Il se retrouvais devant un jardin à l'extrémité de la place centrale. Il arrivait à jouer sur plusieurs airs. Son favoris demeure l'air gakaku, celui de la guerre. Hanzô est un homme de paix, bien que les opinions peuvent diverger. Son rythme s'accélérait jusqu'à nul souffle ne subsiste. Il s'arrêta, puis se dit:



A son arrivé, l'endroit n'était pas aussi calme que prévu, mais quelques tables se libéraient au fur et à mesure, alors qu'il s'asseyait, il vit un jeune homme, environ la moitié de vingtaine entamée, il portait sur lui un hakama leger. Il l'a bien reconnu, c'est son ami, Kitto Uzum. Il se leva doucement avant de lui avoir adressé un salut amical.

Cela faisait quelques semaines que tu étais revenu à toi. Tu sortais tout juste d’un examen à l’hôpital quand tu décidas d’aller simplement te balader dans Konoha. Tu n’aimais pas spécialement déambuler dans les rues bondées, mais il faut bien avouer que cela t’avait quelque peu manqué. Puis, cela ne te faisait pas de mal, tu étais loin d’être au top de ta forme, et faire de la marche t’aiderait à doucement récupérer, si tu ne faisais pas d’excès. Au bout d’une trentaine de minutes de balade tu sens les crampes arriver. Tu décides alors d’aller te poser tranquillement et te reposer un instant. Tu remarques l’enseigne d’Iruma-sama, il devait te croire mort depuis le temps qu’il ne t’avait pas vu.

Alors que tu entrais un homme vint se présenter à toi. Au début tu ne le reconnu pas directement, tu te demandas ce qu’il pouvait bien te vouloir. Puis après trois petites secondes à observer son visage, cela te revient. Hanzô, un Chikara que tu avais croisé à quelques occasions depuis votre enfance, il était une personne plutôt calme et amicale, et t’invita courtoisement à venir partager un verre de saké. Un léger sourire se dessine sur ton visage tandis que tu commences à formuler tes mots.



Vous vous installiez tout les deux à sa table, il ne fallut pas longtemps pour qu’Iruma vienne prendre ta commande. Tu lui demandas gentiment un café alors qu’il s’étonnait de te voir enfin réveillé de ton long coma. Une fois celui-ci partis, tu regardes vers Hanzô, toujours souriant tu poursuis la conversation :

Le vieux Iruma fut comme touché par la foudre. Joyeux et enthousiaste, il se précipita personnellement vers Uzume pour lui tendre sa tasse de café, en s'apercevant qu'une discussion est en cours, il se retira.



Hanzô, bien que discipliné et d'habitude au regard impavide, il ne pouvait pas s'empêcher d'arborer un sourire pétillant qui émane du fond du cœur. Il prit une gorgée de saké, il regarda Uzume dans ses yeux et lança en posant sa main droite sur son crâne



Il prit une dernière gorgée et termina



Au moment où le Chikara n'eut pas le temps pour finir sa phrase qu'un vieux couple attablé derrière poussa un hurlement. La femme criait au voleur, son mari quant à lui perdit connaissance. La femme criait tellement qu'il était difficile de reconnaître ce qu'elle disait. Un brigand habillé en konohajin tenait un Tantô dans sa main. Il saisissa avec vigueur et agilité les possessions du vieillard par terre.



D'une lenteur ridicule et avec une hâte digne des mauvais criminels du Yukaan. Le brigand cogna Iruma pendant sa tentative de fuite. Il réussit à sortir dehors. Hanzô ne prit même pas la peine le temps de voir le Kitto à ses côtés, il savait qu'Uzume allait réagir et vite. Il lança :

Installés depuis quelques secondes à peine, tu écoutes Hanzô parler. Il avait l’air particulièrement… paisible. Il n’était pas du genre à être bourré d’énergie, c’était probablement l’une des raisons pour laquelle tu n’étais pas contre sa compagnie, au moins lui aspirait à la paix, une grande différence avec certains autres Konohajins…



Tu pris à ton tour une gorgée, ce café était d’ailleurs un poil trop chaud à ton goût. A peine reposais-tu ta tasse qu’un crie se fit entendre. Une dame proche de vous semblait avoir des soucis. En tournant la tête, tu aperçu ce type masqué. «Du vol ? Ici ?» te demandas-tu. C’était assez osé de tenter un vol en plein jour et aux yeux de tous dans un village militarisé mais allons-bon… tout le monde n’a pas suffisamment de jugeote il faut croire. Sans perdre de temps, Hanzô se lance à sa poursuite. Aaaah, c’était bien ta veine, tu n’étais pas en état de courir après quelqu’un, mais Hanzô trop déterminé finit par partir sans toi. Vous n’étiez pas les seuls shinobis des alentours, certains auraient pu agir à votre place. Tu pousses un soupir, tu regardes Iruma d’un air dépité.



Tu sortis tout doucement, dans la rue tu tournes la tête et tu aperçois Hanzô et le voleur s’engouffrer dans une ruelle. Si tes souvenirs étaient bon, le voleur allait finir par se retrouver dans un cul de sac. Hanzô n’aurait probablement aucune difficulté à se débarrasser d’un stupide bandit, néanmoins tu tentes de presser le pas autant que tu le peux. Tu entres à ton tour dans la ruelle, mais au lieu d’un cul de sac… c’est une longue ruelle vide que tu aperçois… Aaaah, le village avait changé depuis toutes ces années, tu ne pouvais pas prévoir que la rue avait changée, si ? Bref, tu te contentes de marcher tout droit, tu finirais bien par les retrouver avec le bruit de l’agitation. Hanzô aura peut-être fini de s’occuper de lui tout seul et vous pourrez retourner bien tranquillement finir ce que vous aviez commencé. Tu marchas quelques minutes avant de finalement apercevoir à nouveau Hanzô…