Retour à la case départ...

La mort de Dokho, la guerre contre Kumo, la prison, l'évasion... La guerre contre les Kenketsu, la cavale... L'arrivée à l'île Kaguya, le combat à mort pour devenir cheffe, la mission, le combat à mort, la fuite... La cavale... les retrouvaille avec mes amies ! Et... la prison... j'étais assise dans le fond de ma cellule je regardais le couloir en demandant qu'elle mal j'avais bien pu faire dans ma vie pour mériter un traitement de la sorte, il n'y avait même pas dix ans de cela, j'étais une jeune étudiante en médecine amoureuse sur le point de me marié, et me voilà maintenant défiguré prisonnière et seule...

Un rat passait devant ma cellule, un peu d'eau qui coulait contre les mur voilà le seul bruit que je pouvais entendre, j'avais déjà vécu ça pendant presque deux ans et cela recommençait, seul point lumineux dans l'ombre de ma vie, j'avais réussi à sauver Kitaï, et Nowaki semblait lui aussi suivre son chemin loin de tout ça.

J'allais m'allonger sur la paillasse qui me servait de lit et je fixait le plafond de ma cellule, une chose était sur à mon propos je n'était ni une traite à mon clan, ni une leche botte prête à tout pour survivre, je n'étais ni Kyota, ni Hayate, ni tout ces Kaguya régnant les leurs et leurs origine pour un peu d'eux courante et de confort... Finalement l'île Kaguya avait peut être un peu modelé mon esprit... Non, seulement j'étais une Kirijin ! Une Kirijin avant toute chose et cela ne changerait jamais dans mon esprit.

Je ne me faisais que peu d'illusion qu'en à la suite des choses, soit on allait me tuer, soit m'envoyer dans l'arène jusqu'à ma mort... Soit me demander de faire allégeance à Kumo... Ce que je refuserais... Et ce qui me mènera à la mort... j'étais résigné, mon seul regret aura sans doute était de ne jamais revoir Kitaï...

Dokho mon amour, je ne vais sûrement pas tarder à te rejoindre, j'espère simplement que ma cicatrice ne te posera pas trop de problème...

Le temps passait dans la cellule, où alors il ne passait pas ? J'avais perdu la notion du temps après avoir dormi plusieurs fois, je ne savais plus si on était là nuit ou le jour, je ne savais plus combien de jour c'était écoulé, hé ne voyais pas la lumière du monde extérieur et je n'avais pour compagnie que les rats, les cafards, et quelques fois un garde qui le j'étais ma nourriture au milieu de ma cellule. Le fait d'être une ancienne Kirijin, une ancienne ennemie de guerre, et qui plus est l'une des évadé, et la seule à avoir était récupéré après autant de temps cela ne faisais rien pour améliorer ma condition de vie ici.

Je mangeais donc mon repas alors que celui ci était tombé au sol, et je me disais que j'étais reelement tombé très bas dans ma vie, et j'avais l'impression que celle ci arrivait justement à son terme. Je réfléchissais à ce que ma vie avait été, et je me demandais bien le sens de tout ça, je n'avais connu que tristesse et souffrance et maintenant je n'avais même pas trente ans et j'étais défiguré et emprisonné en attendant sans doute le jour de mon exécution.

Ils allaient sans doute finir par venir, par me demander de prêter allégeance à Kumo dans le meilleur des cas, et je ne le ferais pas, je préférais mourir en Kirijin que de vivre en Kumojin, je n'avais accepté que pour sauver les miens, mais j'aurais fuit de nouveau après. Et dans le pire des cas, ils se contenterait de me tuer, dans les deux cas je ne me faisais que peu d'illusions sur mon sort...

Le pire à vivre c'était sans doute les rats, entendre en permanence ce bruit strident qu'ils faisaient, les entendre marcher dans les murs, les voir venir grignoter mes restes de nourriture, je ne supportais pas les rats, je ne pouvais plus les voir, je ne voulais plus les voir.

Je ne supportais plus les rats, mais cela n'avait rien à voir avec la bête qui par ailleurs était très utile à la nature en servant de nettoyeur, non je ne pouvais plus voir le rat car en ce moment j'étais moi même une rate.

Quand on réfléchissait deux minutes ok comprenait, comme des rats nous avions attaqué, comme des rats nous avions vécu ici, comme des rats nous avons fuit, nous nous sommes caché. Et comme un rat j'étais revenu dans mon terrier...

Il y avait une sensation étrange qui se dégagé de moi quand je regardais un rat histoire de m'occuper. Je me trouvais des point commu avec lui, chose qui ne serait jamais arrivé avant, passé de cheffe de clan à rat dans les tunnels de Kumo... On pouvait dire que je vivais ma descente aux enfers ...



Je regardais le rat en disant cela, et j'aurais juré que lui aussi me regardais je dis alors.



J'étais tombé tellement bas, je parlais à un rat... La solitude commençait à me rendre folle...

Ma grande amitié avec les rats continuait, les gardes me prenait pour une folle, mais ce que les gardes pouvaient penser j'en avait strictement rien a faire, j'étais une morte vivante attendant de disparaître de la surface du globe dans cette cellule. D'ailleurs en parlant de rat je pensais à deux rat à apparence humaine assez souvent...

Kyota d'abord, il était le digne petit fils de Mishi, une sorte de traitre prêt à se rabaisser au maximum pour survivre, même si pour cela il devait vouer notre clan tout entier à l'esclavage, il était tout de même de la famille de Dokho et donc plus ou moins de ma famille, il m'avait promis une place, mais finalement j'avais fini ici... Comme son grand père ses promesses n'était que parole en l'air et poudre au yeux pour arriver à ses fins... Je plaignait sincèrement Kazumi, elle avait amené son fils ici où il deviendrait un chien de guerre pour les beaux yeux de ce traitre, elle ne méritait pas ça...

Le deuxième rat, lui il faut dire que je ne m'y attendait pas, Hayate était passé à l'ennemi, il avait décidé de bafouer tout ces principes, lui qui était un fière et puissant Kaguya, tellement virile et puissant qu'il avait réussi l'exploit de ne pas me laisser indifférente alors que je pleurais encore mon Dokho... Je l'aurais imaginé mourir au combat plutôt que de finir prisonnier, je pensais qu'il était plutôt du genre a mourir debout plutôt qu'à vivre à genoux, comme quoi je m'étais lourdement trompé sur celui que je considérait comme un ami...



Je ne serais bientôt plus qu'un vulgaire souvenir dans l'esprit de ces hommes, comme une ombre, un fantôme qui n'avait fait que passer, ma vie aura était vaine, et je regretterais jusqu'à la fin d'avoir quitté Nowaki qui était finalement mon meilleur et seul ami, et de ne jamais avoir revu Kitaï qui était comme un petit frère pour moi...

J'avais compris quel Kaguya n'était pas reelement mes amis, mais j'avais aussi compris quel Kirkjin l'était après avoir parlait des rats Hayate et Kyota, j'allais me pencher sur le cas de Kitaï et de Nowaki.

Nowaki, de base je ne pensais pas que cet homme et moi allons être amis, il était le petit fils de Mishi également, et du temps de Kiri nous ne nous parlions que rarement, cela était arrivé bien sûr, mais nous étions loin d'être les meilleurs amis du monde, tout avais changé en fuyant le lieux dans lequelle j'étais maintenant enfermé. Notre cavale ensemble avait fermement renforcé nos lien, et j'aurais aimé qu'il puisse un jour être notre Mizukage, cependant tout cela était de l'histoire ancienne et le monde ne reverrait sans doute plus jamais un autre Mizukage... Ou alors un imposé par Kumo... Avec Nowaki nois avions connu, la cavale, la guerre, l'île, je donnerais ma vie pour lui maintenant, et c'est ce que je ferais... Jamais je n'avais trahis son nom avec Kyota, ou Kumo, et jamais je ne le ferais.

Kitaï lui la relation est différente... Il est mon lien à Dokho, une sorte de petit frère pour moi, un élève également, je fière de le voir aussi fort en suiton en sachant que j'étais celle qui lui avait reelement appris le premier jutsu de cette affinité. Les moment passé avec lui quand je lui faisait des grillade dans le village caché de la brume me manque plus que tout, rien mis à part Dokho ne me manque plus que ces moments là... Je l'avais laissé se battre contre le Prince dépassé par sa force, et jamais je ne l'avais revu depuis... Ma vie n'avait qu'un but le retrouver et le mettre en sécurité, je ne le savais pas jusqu'à le savoir en vie... Maintenant je n'étais pas sur de sa sécurité, mais je voulais le croire... J'avais accompli ce que j'avais à accomplir en ce monde, ma suite serait entre les mains de Kitaï...

Kumo ? Était ce un si mauvais endroit où vivre ? Finalement je n'avais eu écho de ce village que par Kiri qui était très mal placé pour être objectif et je n'avais connu les Kumojin que comme adversaire lors de la guerre, mais peut-être qu'ils n'étaient pas aussi méchant que cela, même si j'avais peine à le croire il suffisait de regarder mon expérience avec Gochiro, j'avais hâte cet homme de tout mon être, j'avais pensais me vengé, cherchais la puissance pour le tuer, et il avait balayer tout ça en me sauvant la vie pendant que le Raikage ne faisais cette affreuse marque sur le visage.

Non, je ne pouvais pas me permettre de douter de mes convictions envers Kumo et Kiri juste parce que j'étais enfermé dans une cellule depuis un peu trop longtemps, jamais je ne serais sous les ordres de l'homme qui avait fais cette affreuse marque sur mon visage et qui avait tué tellement de Kirijin. Il y avait eu la guerre, mais Kumo avait mérité cela !

Ils nous avaient traité comme des esclaves ! Ils nois avaient poussé à faire des sacrifices, toute notre vie misérable n'était du que aux Hattori, j'allais mourir, mais j'allais garder mes convictions jusqu'au bout ! Ma vie allait s'achevait mais contrairement à tout ces rats, je serais resté une Kirijin !

Solitude, affreuse solitude, je me sentais devenir folle au fur et à mesure sur le temps s'écoulait dans cette cellule, je n'avais plus notion de rien, je discutais avec les rats et m'énervait seule en pensant à ce qui m'avaient fait du mal dans le passé. C'était ça la méthode d'emprisonnement de Kumo ? Nous laisser seule jusqu'à devenir fou ? Peut être que c'était une méthode pour nous endoctriner, ils essayaient peut être de nous faire totalement perdre espoir avant de nous proposer une alternative à tout ça....

Kyota et Hayatr avait peut être vécu ça ? Les rats avaient peut être vécu la même solitude et cédé, peut être qu'ils avaient fait ça, et peut être que pour d'autre ce serait un moyen de pardonner. Mais pour moi ça ne me faisait que les haïr d'avantages, ils étaient faibles indigne de Kaguya, à croire que mon séjour sur l'île m'avait tout de même changé, d'ailleurs on pouvait traiter les habitant de l'île de baiseur de chèvres idiots, mais au moins ils avaient l'honneur de mourir plutôt que de vendre leurs âmes et leurs culs à l'ennemi.

Je réfléchissais, et je me disais que si j'avais eu de quoi faire, j'aurais sans doute fait une corde pour me pendre, puis je pensais à mes vêtements, si je les enlevait je pouvais les déchirer et en faire une corde pour cela...

Je retirais alors mon haut et mon t-shirt, puis je le regardais quelques secondes avec hésitation...

Quite à mourir, autant choisir sa mort, ce furent les mots qui traverseront mon esprit à ce moment là, j'avais retirer mon haut, et me retrouvais seins nue dans ma cellule, attachant mes vêtements à un tuyaux dont l'utilité m'était totalement flou, j'allais affaire un neuf autour de mon cou et en finir une bonne fois pour toute avec cette vie, avec ces malheurs et avec cette solitude.

Je fis rapidement un noeud autour de mon coup et je montais au tuyaux duquel j'allais me laisser tombé pour ne plus jamais vivre une moment de souffrance.



Sans hésitation je le jeté à corps perdu face à la mort... Mais le destin avait un drôle de sens de l'humour malheureusement. Mes vêtements usé par toute ces années de cavale ne purent supporter mon poids et cederent, ce déchirant, me laissant tomber à plat ventre sur le sol.

J'avais mal, je me sentais honteuse, et en plus de cela j'étais seins nue avec simplement des vêtement s'en lambeau pour me cacher, je me mis alors en boule au sol, et pour la première fois depuis bien des années, je pleurais de désespoirs...

J'avais l'impression d'être devenu une moins que rien, et moins que ça encore, vêtu de mon haut déchiré ne cachant vraiment que partiellement mes formes les plus intimes, et couverte de terre et de poussière j'avais un hématome au niveau des côtes à cause de la chute et je souffrais à chaque respiration, javais sans doute réveillé la fracture que j'avais subit sur l'île lors de mon combat et que Kyota venait de soigner.

J'avais mal à mon corps, mais c'était loin d'être la pire douleur que je vivais, j'avais mal à mon esprit à un niveau difficilement imaginable pour des êtres humains, j'avais mal au point de ne plus être prête à tout pour survivre, si le Raikage venait et m'offrait la vie contre ma fidélité je dirais non, si on venait me faire évader, je n'en étais pas encore sûr, mais il y avait de fortes chances que je dise non également, j'avais suffisamment donner, et plus le temps passait plus ma vie semblait devenir compliqué.

En vivant avec les Kaguya de Kumo je pourrais sans doute avoir une vie tranquille et confortable pour la première fois depuis de nombreuses années, mais je ne voulais certainement pas laisser tomber tous mes principes simplement pour ça.

Kyota et Hayate était des rats et des traîtres, mais ils étaient sans doute les plus intelligents finalement... j'espérais simplement ne jamais voir revenir Nowaki ou Kitai dans ces cachots...