Les choses se présentaient plutôt bien, j’imagine ! C’est un autre jeune garçon qui vient nous accueillir au final, sûrement le référent des portes. Konoha avait apparemment changé un petit peu sa politique aux portes de Konoha, sûrement un incident ou alors la politique nerveuse de ces derniers mois. Enfin, ça ne me déplaît pas si je peux toujours rentrer dans le village. Leur royaume, leurs règles ahah. Il semblait qu’il connaissait déjà Tsubame en plus, une chance de plus de pouvoir rentrer même si j’espérais au plus profond de moi que mon ami n’allait pas subir les désagréments de la désertion quand elle ne voulait que se protéger de la persécution. On me demandait de descendre, de vider mes poches… Cela prendrait du temps.
« Très bien ahah ! Je vous fais confiance, je vous laisse même mes sacs de voyage si vous le désirais, ainsi que mes instruments de musique. »
Je vidais mes poches, pleines de pièces de monnaie, une carte grossière du yuukan, un ocarina et quelques autres babioles sans importance. Le plus problématique se trouvait dans mon sac évidemment. C’était dedans que mes armes étaient stockées majoritairement. Je passais mes mains sur mes hanches, attrapant mon tanto et mon couteau que je présentais dans leur fourreau respectif pour ne pas risquer une interprétation malheureuse. Je n’avais pas l’âme a la guerre, seule une paix toute relative me motiver à mettre un pied devant l’autre chaque jour, mais tout aussi pacifiste puis-je être, le monde extérieur était dangereux et j’en avais besoin. Mais les Konohajin n’étaient pas des idiots, ils s’en doutaient.
« Dans le sac clair, il y a mes kunai et shuriken, quelques mètres de fils métallique et des parchemins vierge qui me servent principalement à écrire mes péripéties ainsi que le nécessaire à la survie en dehors des mur rassurant d’un village. Dans le foncé, mes effets personnels. »
Je n’avais plus rien sur moi. Enfin plus rien de dangereux en tout cas ahah. Il ne valait mieux pour personne que je retire mes vêtements ici, car le voyage fut sans grande pause hygiène ahah ! Je me préparais à la fouille corporelle rapide des agents de la porte, écartant légèrement les jambes et les bras pour laisser l’agent en charge de venir me saluer.
« Faite attention messieurs, je suis chatouilleux, je vous préviens ahah »