La Punition

Peu à peu, tu amenais le coupable du feu dans le ciel dans le ministère, toujours aussi froide et brillant d'une colère ardente dans tes pupilles bleus. La jeune secrétaire, quand tu entrais dans le palais, laissait un regard inquiet sur son visage, mais, voyant le Kittodono et ton regard, elle ne dit rien. Elle te salua respectueusement, avant de remonter légèrement ses lunettes et reprendre ses activités. Toi, tu continuais ton chemin, prenant les marches et ouvrant assez violemment les porte de ton bureau. Ensuite, tu tirais l'homme jusqu'à la chaise devant ton bureau et, mettant ta force tu ton bras, tu le poussais à s'assoir, alors que les gardes qui te suivaient fermaient la porte derrière eux et bloquait le chemin, se tenant au garde à vous. Tu pris place alors dans ta chaise et observait toujours aussi froidement ton ''invité''. Tu restais un petit moment comme ça avant de prendre la parole, sous un soupir.



Tu étais clairement en colère. Tu ne le vouvoyais pas comme tu avais l'habitude et tu l'appelais par le surnom que sa femme et son ami lui donnaient. Tu n'étais ni d'humeur à rigoler et ni à dealer avec ces conneries.

Aie aie aie ! Takumi ! Ren ! Bande de traîtres ! Me balancer aussi directement comme ça. J’avais oublié à quel point vous pouviez être chiant des fois. Heiwa me tirait par l’oreille comme un enfant, et d’habitude, j’aurais réagi. Mais le regard qu’elle donnait à tous ceux qu’elle croisait ne me donnait pas envie de lutter. Surtout que je n’en avais plus la force après la journée marathon. À vrai dire, je peinais à suivre sa marche et j’évitais plusieurs fois de peu la chute tellement mes jambes étaient lourdes.

Une fois arrivé dans le ministère, je saluais comme je pouvais la secrétaire de l’entrée. Je lui faisais rapidement comprendre avec des expressions faciales que j’avais fait une boulette, mais rien de grave. Les marches furent dures à monter… C’est une fois posé de force dans le fauteuil faisant face à son bureau que je pouvais reprendre mon souffle. Même des gardes surveillaient l’entrée… Elle en faisait vraiment trop.

Je répondais à sa question après plusieurs secondes. Plus pour reprendre mon souffle et masser les cuisses que pour réfléchir à comment me sortir de ce pétrin.



Je prenais quelques secondes supplémentaires pour essayer de réguler ma respiration. Bordel, il y a dix ans, j’aurais déjà été en train de boire un coup comme si je n’avais rien fait de la journée. Il faut vraiment que je me prépare mieux pour le prochain marathon.



J’essuyais du mieux de ce que possible la transpiration de mon visage. L’air chauffé du lieu n’aidait en rien à me refroidir.



Je déglutis un coup. Ma gorge était sèche et je manquais clairement de force. Je m’appuyais lourdement sur les accoudoirs de la chaise.

Le fautif avait de la peine à te suivre, manquant de tomber plusieurs fois, mais, avec une grande force, tu étais capable de le garder debout et d'avoir le réflexe nécessaire pour le retenir. Certes, tu étais en colère, mais tu ne souhaitais pas de lui causer une blessure durant cette marche. L'homme essaya de s'expliquer en disant qu'il n'avait pas prévu ce rassemblement et qu'il devait prévoir des gardes. De colère, tu frappa brusquement ton bureau de ton poing et tu fronçais, à nouveau tes sourcils. Pour autant, tu ne levais aucunement la voix.



Tu fis signe à un des gardes d'apporter de l'eau pour ton invité et il exécuta ton ordre. Sans même attendre trop longtemps, un verre vide et un pichet se présenta devant le Kittodono, puis, d'un geste rapide, le garde versa de l'eau dans le verre, avant de reprendre sa place initiale. Tu laissas le vieil homme prendre sa première gorgée, avant de reprendre parole.



Tu pris alors la place sur la chaise et tu croisais tes bras contre ta poitrine, montrant un regard sévère.



Tu pris une petite gorgée de ton thé avant de reprendre à nouveau, avant d'écrire dans un cahier, écoutant ce dernier

De l’eau ! J’en avais tellement envie que je ne me suis pas retenue une fois le verre rempli. Je le buvais cul-sec, avant de laisser une expiration exprimée mon bonheur d’être rafraîchis. J’aurais bien voulu en prendre un deuxième, mais il fallait mieux attendre. L’Hokage, même si elle n’avait pas levé la voix, avait tapé du poing sur la table. Elle a toujours été trop stricte selon moi. Certes, c’est ce qu’il fallait aujourd’hui pour garder les clans au calme, mais de là à s’énerver pour un rassemblement…

Je prenais quelques secondes pour mettre ma réflexion en place. Elle me reprochait des choses que soit j’avouais mal géré, comme l’estimation de personne qui viendrait observer, soit sur des choses dont je n’imaginais pas que ça allait poser problème.



Franchement, qu’est-ce qu’on peut faire en tant que Dono, à part signer des trucs ?

L’eau me faisait du bien, j’avais repris mon souffle et je me tenais de façon plus solennel, Heiwa était déjà connu dans la police pour sa sévérité.



Je me reversais un peu d’eau, ma voix partait en cacahuète de nouveau.



La force actuelle de l’empire de Kumo était problématique actuellement, surtout si nous devions les affronter seul. Mais nous devrions avoir la paix pour l’instant.



J'imaginais bien un panneau "Pas de Katon la nuit" sur les terrains d'entraînement.



Notre village avait plusieurs siècles désormais. Ça ne m’étonnerait pas de trouver des cartes produites en masse avec notre emplacement précis dessus.