Coéquipières... [Partie 2]

Voici donc notre équipe de bras cassés qui partaient en mission de surveillance de la forêt de Konoha. Hina la femme "parfaite" autant sur le terrain d'entrainement que chez elle, Kaori l'intrépide et téméraire au caractère plutôt agaçant et enfin moi-même, type banale qui se moquait bien de savoir si je plaisais aux femmes ou non, et me concentrait uniquement que sur le travail faisant même exprès de ne pas me laisser une minute de répis. Bon, d'accord, il fallait avouer que je ne voulais pas de sentiments dans ma vie, mais avec ces deux là c'étaient plutôt difficile... Elles abordaient le sujet sans arrêt, sans compter que la brune aux mèches tentait régulièrement de me mettre en relation "intime" avec sa cadette...


Je jetais à peine un coup d'oeil derrière moi en entendant la jolie voix de la Chikara. Fait chier ! A chaque fois ca me faisait la même choe... cette sensation de vouloir me tourner et de l'écouter, voire simplement la regarder... Mais mon caractère têtu m'en empêchait et de plus je me répétais sans arrêt que nos deux clans n'étaient pas fait pour s'entendre.


J'activais alors mes capacités de senseur pour m'assurer que nous n'étions pas en danger. Je ne le maitrisais pas parfaitement, mais mes progrès me prouvait que j'étais sur la bonne voie. Pour l'instant, rien n'était à signaler et nous pouvions donc continuer sans trop à nous soucier de ce qui pouvait se passer.

Tout se déroulait plutôt bie jusqu'à présent. Les filles continuaient de chahuter et de blablater de choses futiles, tandis que je faisais attention au moindre petit bruit de souris.




Je la coupais dans son élan en sentant la présence d'un individu en mettant ma main sur sa bouche. Elle était d'abord surprise, mais comprenait très vite avec Kaori que nous n'étions pas seuls.


Les deux filles restaient silencieuses et se mettaient en garde observant aux alentours. Si de notre retard nous étions l'équipe la plus critiquer, nos compétences pouvaient un minimum relever le niveau. Si je pouvais servir de soutiens pour les filles, l'une était plutôt forte en Tai ce qui nous faisait une sorte de "bouclier humain" et la seconde maitrisait parfaitement la voie des Chikara, ce qui signifiait qu'elle maitrisait à la perfection son chakra en plus de connaitre les gestes de premier secours.


Disait-elle, mais très vite sa remarque risquait de nous porter préjudice et quelques bandits sortaient des buissons. Ils étaient trois et pourtant, je pouvais ressentir la présence d'autres individus comme eux. Je ne tardais pas à effectuer quelques mudras pour mettre une "barrière" afin de me protéger étant un simple soutiens. Les deux femmes ne se privaient pas pour s'élancer vers les gugus, mais alors tout se passait extrêmement vite... beaucoup trop vite car deux hommes surgissaient des bosquets non loin derrière moi. Ni une, ni deux j'usais de deux de mes cinq parchemins d'armes légères et les lançais mes shurikens en direction des malfrats. Je ne sais pas quel miracle, mais je réussissais à toucher l'un des deux en pleine tête tandis que le second esquivait avec une grande facilité en parant à l'aide de son mini sabre. Si la bataille se terminait quasiment instentanément du côté des deux Kuonichis, de mon côté la chose se compliquait. Je sortais une troisième arme d'un autre parchemin, un Kunai cette fois-ci, pour contrer l'attaque frontale de ce fumier avant de le repousser violemment en arrière. Il tombait comme une mouche sur ses fesses et ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Je pouvais m'estimer heureux que mon adversaire ne possédait pas une force surhumaine comme Hina... Je me précipitais sur lui pour l'attraper mettant mon Kunai sous sa gorge.


Le village cacher de la feuille ne se nommait pas comme cela par hasard. Il devait être le moins connu du coin pour pouvoir être tranquille, oin des vautours qui voudraient en prendre possession.

A la suite de l'arrestation de ces personnes étrangères le trio faisaient en sorte que les voyous ne pouvaient plus bouger d'un poil après leur aveux. Ils étaient ici pour chercher des animaux "rares" et faire du trafic avec, apparemment une espèce en particulier habitait pour se cacher dans cette forêt dense. Ne voulant pas m'attarder plus longtemps en compagnie de ces abrutis sans cervelle je me hâtais de trainer de d'entre eux jusqu'au lieu convenu avec les policiers plus tôt. Cette mission qui devait être à la base une simple patrouille dans les bois se transformait en chasse à l'homme après le détour des deux femmes au bâtiment du Ministère plus tôt dans la journée.




Je me tournais un peu surpris par une question aussi bête venant de la part d'Hina, mais par politesse je lui répondais tout de même lâchant un long soupire avant.




Disais-je en articulant bien et insistant sur le "magnifique" d'un ton ironique, mais pas du tout amicale. Kaori ne se privait pas de me faire une réflexion sur ma conduite jugée désagréable auprès de ces dames.


Cette tension se provoquait par cette rancoeur instaurée par les anciens du clan Uzumaki envers les Chikara. Même si parler de façon aggressive à Kakaori était plus aisé, ce n'était pas du tout le même sentiment que je ressentais pour la belle Hina. Je devais avoir pas très loin de mes vingt-trois ans et elle était un peu plus jeune d'une ou deux années de mémoire. Ca faisait quasiment six ou sept années que nous étions dans la même équipe si mes souvenirs étaient exactes. Je savais qu'au fond de moi-même j'en pinçais énormément pour elle, mais je refoulais depuis tout ce temps ce sentiment que je m'interdisais pour l'un des membres de ce clan ancestral. Ca me faisait mal de la blessée par les mots, mais je ne pouvais céder par principe et les valeurs que nous inculuquaient certains de nos vieux.


Je me rendais très vite compte que je commençais à dévoiler mes pensées et faisais mine de n'avoir rien dit. L'entremetteuse du groupe ne se privait pas pour tenter de me forcer à exprimer ce que je ressentais au fond, à part un mur et un regard haineux elle ne gagnait pas grand chose d'avantage. Je pouvais voir le visage mélancolique de la tendre Chikara... Elle n'aimait pas nos "disputes" et pourtant c'était plus fort que moi...

La journée s'écoulait plutôt normalement par la suite et nous continuions tranquillement notre objectif principale. Une fois la dernière ronde terminée, nous pouvions enfin rentrer au village sans se soucier trop du reste, mais ce n'était pas pour autant que notre vigilance devait se relâcher. En cours de route nous croisions un autre patrouille dont les gens ne m'intéressait pas non plus. Une bande de gars qui se vantait de leur musculature peu attrayante envers les deux demoiselles. C'était bien l'une des choses qui m'agaçait le plus avec ce genre de nanards et étant le seul gars du groupe ce n'était pas toujours évident de venir en aide aux filles même si nous appartenions pas du même clan.


Alors que les trois lourds de l'équipe tentaient d'argumenter, la "petite" Hina se mettait à côté de moi pour appuyer mes propos.


J'étais plutôt surpris que pour une fois, elle osait défier ceux qui ne voulaient qu'une unique chose venant d'elle. Peut-être que le fait de s'améliorer en Tai lui donnait une grande confiance en elle. Qui sait ? Mais très vite un sentiment d'embarras faisait à nouveau surface et je m'éloignais d'elle.


Et alors que je me tournais pour reprendre la route, je m'arrêtais un cours instant:


Et je m'avançais sans attendre de réponse retour jusqu'aux portes du village. Kaori pestait pour la je-ne-sais-plus-combientième-fois par rapport à mon caractère de grand solitaire en temps normal et surtout le fait que je n'étais pas agréable avec la pauvre Hina qui tentait toujours d'entrer en contact avec moi. D'ailleurs celle-ci lorsque je me tournais la tête pour envoyer balader miss entremetteuse me souriait malgré ma réflexion pécédente. Par automatisme, je pivotais ma tête pour ne pas la voir sourire, car ca me faisait vraiment beaucoup trop de tord d'être méchant. Elle ne méritait pas un "abruti" comme moi, mais plutôt un homme qui pouvait l'aimer sans se soucier de ce qui se passait autant à l'extérieur de Konoha qu'à l'intérieur.

Le temps continuait à défiler à une vitesse folle et bientôt les portes du village étaient dans notre champs de vision. Ce n'était pas trop tôt, j'allais pouvoir terminer de faire l'intérieur de mon appart miteux et être au grand calme sans personne pour me casser le pieds ou essayer de m'adresser la parole pour la millième fois après autant de rejets de ma part. Bien évidémment en pensant cela, je mettais bel et bien en avant le caractère des deux Chikara...


Mais très vite je pouvais ressentir une très forte douleur au dessus de mon crâne... Encore un coup de Kaori, mais lorsque je la voyais devant moi, mon regard laissais place à de la surprise en sachant que cette fois-ci et pour la première fois, c'était Hina qui me frappait.


Je restais comme un gros béta face à sa beauté frappante pour le coup. Elle semblait désolée de m'avoir asséner un de poing dans l'arrière de la tête.


Mes dents grinçaient et mon poing droit se serrait d'avantage.




Je voulais ajouter un dernier mot, mais elle ne m'en laissait pas le temps me clouant le bec pour la seconde fois en y mettant simplement le bout de son doigt sur mes lèvres.


Puis elle passait devant moi accompagnée de sa besta comme elles s'appelaient toutes les deux. Ce petit échange était sans doute un retour du Karma, car à force de jouer avec le feu on s'y brûle... Une petite leçon de la vie probablement. Je ne bronchais pas plus et suivais avec "tout le bonheur du monde" les deux femmes. Le comportement aussi autoritaire d'Hina me dépassait parce que je n'y comprenais rien. Combien de temps retenait-elle se coup ? Pourquoi ne pas me l'avoir asséner bien des années plus tôt ? Nous finissions par arrivés aux portes et entrions avant de poursuivre notre marche jusqu'au bâtiment à paperasse ennuyante...