Fuite et Survie [Partie 2]

Alors que Momo te rassurait et te demandait de ne plus penser à tout ça pour le moment. La forêt sombre et marécageuse s'éclaircissait petit à petit laissant bientôt place à la clarté des plaines de Kusa. L'air y était beaucoup plus frais et le soleil beaucoup plus chaud ! Cela te soulageait de voir enfin autre chose que des mangroves à crocodile et de gros serpents perchés dans les arbres prêts à te dévorer ! Ton mal de tête passait petit à petit, tu pouvais continuer à converser avec ton copain tortue.


Malgré l'éblouissante boule solaire au dessus de vos têtes le froid se faisait quand même ressentir. Tu te blotissais un peu plus contre ton ami pour te protéger des températures glaciales, car oui, tu n'avais que ta petite robe rouge et ton jupon bouffant en dessous. Avec ce départ précipité, tu n'avais pas le temps de te changer et maintenant en voilà les conséquences.


Tu grelottais toujours dans ses bras.

Quel idiot ! Je n'avais pas pensé à habiller ma petite fille, paniqué à l'idée de mourir des mains des Hattori j'avais fuie sans penser aux éventuelles conséquences de cet acte, nous étions en pleine hiver et il faisait bien plus froid dans les plaines.m que dans les marécages. Pour éviter que la petite ne fasse une hypothermie, nous allions devoir nous mettre en danger une première fois et nous approcher des hommes.



Je la blotissais fort contre moi pour qu'elle ai froid au minimum, j'allais rechercher un village d'humain où une ferme, avec un peut de chance ils aurait dû linge étendu dehors et je n'aurais cas me servir pour rechauffer la petite...

Dans le pire des cas on se ferais remarquer et chasser avec à la clés un immense risque de décès, mais c'était malheureusement notre vie maintenant, et nous ne pouvions pas faire grand chose à cela...

Momo bravait le grand froid du mieux qu'il pouvait pour te protéger, toi petite enfant si fragile. La route jusqu'au premier batiment que vous croiserez s'annonçait longue pour le moment. Ton ami tortue resserait son étreinte pour essayer de te couvrir au maximum qu'il le pouvait. En attendant, tu fermais les yeux et essayais de ne pas penser au froid glacial...


Cela commençait à être de plus en plus difficile de rester éveiller, mais avec l'hiver de dehors et pas couverte, il ne valait pas mieux pour toi de t'endormir... Pour le moment de ton point de vue tu ne voyais aucun lieu dans les environs et tu espérais que bientôt tu serais au chaud avec la spécialité cuilinaire de Momo des boulettes d'algue dans l'estomac. Tu ne bougeais pas d'un poil et ton corps froidissait à chaque minutes qui passaient !


Peu à peu tu relâchais la pression de tes mains aggripées au torse de ton copain des mers.

Tout ça pour que la petite fille meurt de froid ? Hors de question. Je continuais ma route en accélérant le pas, je voyais de la fumée au loin, il y avait sans doute des habitations et au pire il y aurait du feu.



Occuper la petite fille était le meilleur moyen de la maintenir en éveil, alors que nous marchions encore une dizaine de minutes, par chance nous trouvions un cabanons mais il n'y avait pas de vêtements dehors, ni personne à l'intérieur d'ailleurs.

Je dénonçait la porte pour entrer et rapidement je prenais les couvertures pour venir enrouler Arieru.



Nous partions alors aussi vite que nous étions venu.

Sous la demande de ton ami tu commençais à chantonner une comptine que tu apprenais avec papa et maman jadis.


Ne bougeant pas plus que tout à l'heure tu sentais que Momo enfonçait quelque chosse en bois, mais tu ne savais pas quoi. Rapidement tu te trouvais secouer comme un milk shake et bientôt tu ressentais la haleur des couvertures autour de toi. Ton copain tortue te reprenais aussitôt dans ses bras et vous partez à nouveau pour le grand froid. Ca te faisait du bien d'être ouverte et la chaleur des couettes plus du corps de Momo te permettait de ne pas entrer en hypothermie. Tu faisais un gros câlin à ton ami à travers les couettes pour montrer toute la gratitude que tu avais envers lui. Tu chuchotais ces quelques mots:


Cel faisait très longtemps que tu ne prononçais plus ce mot, depuis que tu perdais papa et maman. A chaqe fois que tu pensais à eux ton esprit s'embrouillait et te faisait mal... Pourquoi ? Maudit maux de têtes, pour la peine tu t'enfouissais encore plus dans les couvertures à la limite d'être confondue avec un cocon de papillon.

Nous avions réussi, je n'en revenais pas nous avions réussi ! Nous allions maintenant pouvoir nous enfuir à travers les plaines, ma petit compagne était hors de danger et nous avions échappé à Kumo, Same et Iroji était sans doute mort maintenant ou à ma recherche pour trahison, dans les deux cas nous devions fuir encore plus loin, je mi-saison sur le village que les genocidaire avait abandonné, là bas il y avait les reste d'une ville Mitsuna dans le récif, nous allions tenter notre chance là bas.



En me repérant grâce au soleil je prenais la direction du sud, cependant je n'étais pas un expert et il y avait de forte chance qu'on se perdent quelques fois avant d'atteindre notre objectif, mais cela allait permettre à ma petite fille de peut être un peu mieux appréhender le monde.



J'allais l'entraîner à se défendre, mais je n'étais pas un monstre j'allais le faire sous forme de jeux et de manière ludique...

Et lorsque tu entendais la voix de Momo te dire que cette fois-ci tu pouvais fermer tes petits yeux, tu ne te privais pas pour le faire et attendait que le marchand de sable des mers passait. Bercée par la cadence plus lente de ton copain tortue tu essayais encore de lutter contre le sommeil, mais avec toutes ces émotions et ce mal de tête, finalement tu t'endormais prononçant un dernier mot avant de rejoindre les bras de poséidon...


Tu ne pouvais plus rien entendre autour et ne comprenais pas les derniers mots de ton ami. Tu le lui demandera lorsque tu te sentiras mieux. Pour l'heure dors petite Arieru, tu ne le sais pas encore, mais papa et maman veille sur toi de là où ils sont. Soulagés que ce soit ton ami Momo qui s'occupe de toi et non une autre personne. Dors maintenant, la route vers une meilleure vie va être longue.