C'est à moi !

C'était l'heure de manger et Otojiro avait faim. Son estomac gargouillait et pour y remédier il décidait d'aller cuir sa propre bouffe. Il ne trouvait aucune femelle à son goût, de plus, à chaque fois qu'une l'intéressait un autre mâle l'attrapait avant lui, ce qui parfois finissait en bagarre... Qu'il était difficile d'être un jeune et bel homme de l'île, surtout lorsque l'hiver arrivait. Alors qu'il se dirigeait vers sa hutte un autre de ses confrères le bousculait un peu de trop à son goût.


Puis, il poussait violemment la personne lui rentrant dedans.


Décidemment, il ne pouvait pas réfléchir plus loin que son bout du nez et dans son élan de mâle aux hormones bien agitées, il se préparait au combat en cas de nécessité ou non... Ses neurones étaient peu présentes et la baston faisait partie de son quotidien.

Je marche tranquillement dans la place du village pour rentrer chez moi après une dure journée d'entrainement et quand j'arrive tranquillement a une intersection, je sens qu'on me bouscule.

Je me fais violemment repoussé en arrière et je me cogne contre un arbre, visiblement je regarde l'individu, c'est un kaguya lui aussi. Un osseux plutôt beau gosse, néanmoins quand il me crie dessus ça me rappelle à la raison. Je n'avais jamais remarquée ce type à la maison, il habitait peut être dans un coin paumé, ou alors je n'ai jamais vraiment fait attention spoiler : c'est la deuxième option qui est la bonne !

Je fronce légèrement les sourcils et je viens beugler vers sa face.



Ici, il faut sortir les crocs pour se faire respecté, dominer ou être dominé, ainsi va la vida. Je sors un regard de feu dont j'ai le secret, on dirait qu'il veut se battre, parfait je ne peux pas laisser passer cet affront, je vais lui montrer de quel bois je me chauffe.

Je me redresse en craquant ma nuque en tenant doucement mon cou avec ma main. Et une fois droite, je fais un petit moulinet avec mon épaule.

Je le dévisage avec un regard glacial à présent, il veut se battre parfait. Je me met en garde poings fermés, il fallait quand même ouvrir l'oeil on ne sait jamais sur quel guss stupide on peut tomber, surtout les beaux mal en chaleur.



Je tend ma main, et je lui fais signe d'approcher. En étant sur mes gardes prête à réagir. Moi aussi j'ai les crocs peut être qu'on va pouvoir partager un diner qui sait ?

Otojiro avait le sang bouillonant ! Lui qui s'apprêtait à manger, car son estomac criait famine, allait devoir corriger la troisième rencontre de sa journée. Il ne tardait pas à faire pousser des cornes sur sa tête en usant de son jutsu clanique tout en défaisant le haut de son Kimono rouge. Il y tenait vraiment et c'était son préféré ! La beau gosse attitude avant tout. Inspirant, puis expirant il s'élançait droit vers cette petite femme ! Aucune race en plus de ça !


Ouais, il était determiné ce con... Il fonçait tête baisser et c'était le cas de le dire. L'impact pouvait être douloureux si la pauvre petite"brebis" égarée n'esquivait pas ou ne prenait la fuite face à monsieur muscle gros beta !

La pauvre petite brebis égarée fronce les sourcils et elle est affamée en plus, c'est bien un osseux, il fait pousser des cornes au dessus de sa tête, bah l'imbécile. Typique de chez nous, ça. Ils sont si prévisible. Il va finir tellement au sol, qu'il fera comme la chèvre de monsieur segin, dévoré par un loup tout cru.



Je le regarde charger avec une certaine condescendance et un certain mépris, au dernier moment, je fais une esquive soudaine sur le coté droit et d'un pas rapide en étant en garde je contracte à fond mes bras, j'espère que l'entrainement à payé suffisamment pour le faire se reculer.

Il charge comme un taureau viens alors tendre mes deux mains espérant avoir assez de force pour taper violemment son flanc droit, afin de le pousser assez fort et de lui faire comprendre que je suis loin d'être aussi faible que lui. Mais pas suffisamment pour le blesser, c'est juste un coup de recul pour lui mettre la pression. avec un peu de chance ça fera une part à la crème pour le diner. Flan, vous avez dit flan ? j'en, ai l'eau à la bouche.

La vachette est sacrément énervée, on est pas dans inter-ville ici.



Cette provocation avait pour but d'accélérer un peu la cadence du match, connaissant les miens, une provocation pareille, ne pouvait que fonctionner,.... A voir si mes entraînement répétés allaient enfin servir ou si au contraire, il est bien plus fort que moi.

Pour l'instant je ne fais pas vraiment de taijutsu, j'utilise ce que j'ai apprise en entrainement notamment mon fameux jeu de jambes pour les esquives.

A voir si mon coup simple réussi ou si il va falloir esquiver. Dans tous les cas je ne le quitte pas des yeux et je me tiens prête à réagir ça pourrait vite mal tourner. Surtout quand on a le sang chaud et qu'on est con...

La petite femme était bien plus agile qu'elle ne le paraissait aux yeux de la brute épaisse. Il se prenait un coup assez brutale de la donzelle sur son flanc à droite et recul avec la puissance du coup de deux ou trois mètres seulement. Le bougre pas content du tout enrageait d'avantage. Il usait de quelques mudras en plus de faire en sorte de ne plus ressentir la douleur... En plus des os sur son crâne d'autres commençaient à pousser sur son torse, ses côtes, son dos, etc. Il se faisait comme une sorte de carapace à l'aide de son ossature pour se protéger au plus des coups de la Kaguya. Certes, c'était un abruti, mais un abruti avec un minimum d'intelligence pour le combat.


Puis, il fonçait à nouveau comme le taureau en chaleur qu'il était ! Le coup précédent ne suffisait pas à l'arrêter et ne faisait qu'augmenter sa rage. En revanche, lors de son assaut, il ne se laissera pas une seconde fois se faire avoir par le tour de passe-passe et s'attendait à de nouveaux coups de la part de la naine.


Dangereusement, il était à quelques centimètres du morceau de steak et s'apprêter à en faire une brochette... Le fait de l'avoir provoquer plus tôt ne faisait qu'augmenter l'adrénaline de plaisir que son cerveau produisait. La bagarre, la violence, le sang et la domination sous forme de punition... Voilà tout ce qu'il aimait. Bientôt survenait l'impact, comment la femme allait-elle s'en sortir ?

Je le vois perdre ses moyens, enrager devenir plus violent plus puissant. Je fais alors un large sourire totalement satisfaite du résultat, le sang, les larmes, la douleur tout ce que j'affectionne est présent dans mon esprit.

Je me met en garde en le voyant m'annoncer qu'il va m'apprendre le respect, je suis tellement terrifiée que j'en arbore un sourire immonde sur le visage.



Je le vois alors faire des mûdras, notamment celui de l'insensibilité à la douleur, on dirait moi quand j'étais au début de mon entraînement avant je faisais ça aussi par réflexe, mais j'ai apprise à l'encaisser et à puiser dans la souffrance pour augmenter ma force, ça m'enrage et ça me donne les crocs, j'ai envie de me foutre de sa gueule.

Pendant qu'il fait pousser des os sur tout son corps, je me retourne.

Je viens taper alors sur ma fesse droite avec ma main et je me re retourne à nouveau vers lui, alors comme ça il aime le sang ? Il va finir en brochette de boulette, sa technique semble néanmoins plus puissante que la mienne il fallait faire attention.

Je fronce les sourcils en voyant ça d'ailleurs, c'est bien ce que je me disais il était peut être plus puissant qu'il ne le montrait.



Bah, j'hausse mes épaules et je le regarde charger à nouveau. A cela moi aussi je fais un mûdra, il veut de la baston ? Il va en avoir. Je tend ma main alors qu'il se rapproche et une épée d'eau se forme. J'utilise l'humidité de l'air pour la changer en une eau très compressée.

De quoi former une véritable lame. Je donne un coup d'épée dans sa direction afin d'essayer de bloquer sa charge et de le prendre en corps à corps tout en restant hors de portée des os de mon ennemi.

J'étais prête ainsi à encaisser le coup. Croc pour croc dent pour dent. Je viens bloquer son attaque par une autre attaque. Cependant, il est costaud, il faut que je fasse gaffe à pas me faire envoyer valdinguer. Je suis solidement encrée sur mes appuis.

La naine te récéptionnait en bloquant ton assaut à l'aide du suiton. Même si sous le poids de l'homme elle glissait de quelques centimètres à l'impact, il sentait que les muscles de la jeune dindon lui permettait d'émettre une certaine résistance. Ne ressentant pas la douleur sur une durée d'une heure, il ne remarquait pas que son sang coulait à cause de la lame d'eau qui le coupait. Il s'en apperevait tout de même et faisait jaillir de ses mains d'autres os en plus de ceux sur le haut de son corps.


Puis, il commençait à attaquer de tout part dans la direction du futur poulet cuit. Il répétait se procéder dans le but d'épuiser sa proie sans se rendre compte que son sang coulait encore et que la fatigue pointait le bout de son nez. Mais bougre qu'il était, il enchainait encore et toujours. Il réussissait à faire quelques petites entailles sans trop de dommage à la jeune femme. Trop habile, trop agile, il ne pouvait qu'admettre qu'elle était douée dans son domaine.


A ce rythme là, le Kaguya de l'île e tarderait pas à hanger de tactique pour l'attraper ! S'il passait à l'étape suppérieur, la pimbêche qui le bousculait dès le départ pouvait ressortir avec des sequelles beaucoup plus grave qu'une plaie importante coulant à vue d'oeil.

Un coup d'épée en plein buste contre quelques petites entailles par ci par là, je trouve ma position bien plus avantageuse en terme de dégâts, c'est peu cher payé et comme il est complètement aveuglé par la faim et la rage, il fait même pas gaffe à son niveau de fatigue.

Là dessus je peux remercier mes nombreux mois d'entrainement afin de peaufiner l'art ninja que j'ai longtemps pratiquer encore et encore, cette endurance nouvellement acquise me permet de danser facilement au tour de lui, comme il n'a pas les bases en combat à main nue, il est facile à prévoir, à anticipé.

Le seul point qui me chiffonne c'est cette technique qu'il a acquise à faire jaillir les os de son corps. Un bourrin, typique de chez nous, en lui faisant remarqué son état j'espère qu'il prendrait conscience qu'il est vite dans la merde, de toute façon. Le combat ne va pas s'éterniser longtemps, j'ai envie de grailler et je vais aller me faire un bon casse croute.

Qu'est ce qui rend un kaguya fou de rage ? La domination, dans tous les sens du terme. Alors que j'esquive ses assauts de part et d'autres en faisant un jeu de jambes et de basculement en arrière, je suis chiante, rapide et souple en plus de ça.

Et moi j'ai acquise la conscience de mes limites, je sais donc quand m'arrêter, ou frapper. Et je le regarde avec une jolie entaille au niveau du buste.

Je lui montre du sang sur ma main, c'est le sien. Je me met soudainement en garde et je viens tenter de donner un puissant coup de pied dans son abdomen histoire de le faire se reculer.



Je fais quelques mûdras et je m'apprête à lancer un nouveau jutsu. C'est la première fois que je l'utilise dans un combat réel, mon épée d'eau à former une flaque au sol et je compte bien m'en servir pour faire jaillir autre chose de celle-ci, et si y a pas assez d'eau je viens la compléter avec ma gourde prévue pour le suiton. De cette façon il devrait y avoir assez d'eau pour invoquer cette technique.

Pour cet abruti c'est juste de l'eau que je fous par terre. Mon style de combat dénotait complètement pour un kaguya, j'étais organisée, pas du tout paniquée, je n'avais pas utilisée mon jutsu qui annule la douleur, en bref j'avais gagné en puissance.

Puisque la naine continuait à se déplacer dans tous les sens, le Kaguya allait user d'un grand moyen pour l'attraper. L'homme se mettait à sortir sa propre colonne vertebrale et en faisait un fouet ! Il ne restait plus qu'à calculer les déplacements de la jeune emmerdeuse avant de l'attrapper par un pied de ses pieds avec son arme.


Et il la tirait avec violence ! Si elle ne faisait rien, elle risquait probablement de finir empaler sur les os sortant du thorax de l'abruti. Il voulait vraiment prouver sa supériorité face à la femelle et tout les moyens étaient bons pour adoucir sa colère ! C'était à cause d'elle, c'était elle qui le bousculait dès le départ ! Lui, il voulait juste se faire à bouffer !