La suite pour moi fut très superflue. Après le coup au visage que je reçus de plein fouet, j’ai eus la tête qui tournait pendant un long moment. Lui et ses collègues, je les entendais parler entre eux à propos de cette même jeune fille. Mais je n’y comprenais pas grand-chose.
De toute façon du haut de mes 16 ans, je ne pouvais pas faire grande chose… Moi qui n’étais que peu entrainé au combat, j’avais fait de mon mieux pour les retenir un minimum. Et je crois avoir au moins réussi à réaliser cet objectif.
Après quoi, plusieurs bruits de pas se firent entendre derrière moi, ils semblaient s’en aller. Vont-ils la trouver, je ne le serai probablement jamais. Un être comme moi, aussi beau, aussi fier ne peut que mourir après un tel coup. Qui sait dans quel état je me trouve actuellement…
Ma crise de narcissisme étant passée, j’ouvrai un œil avant d’apercevoir e plafond de notre demeure. Comment était je arrivé jusqu’ici. Après les bruits de pas, je ne pus que fermer l’œil malgré moi.
Ma mâchoire me faisait un peu mal, comme si le coup que j’avais précédemment reçu revenait à chaque fois me heurter le visage.
Levant on buste, j’aperçu ma mère venir, un air soulagé au visage. Elle semblait s’être inquiétée. Il fallait dire qu’elle faisait cette tête là à chaque fois que je me remettais d’un mal.
Je n’en ai peut être pas l’air comme ça, mais les travaux que j’effectue pour aider mon père peuvent parfois occasionner des accidents. Lorsque j’étais encore qu’un novice bûcheron. Un tronc d’arbre a frôlé ma tête. Il était si grand que ça avait suffit a bien m’amocher.
Après cet incident, je restai longtemps alité. C’était obligé en fait, sinon j’allais mourir d’une hémorragie. Heureusement, le village voisin avait un médecin certes peu expérimenté, mais assez efficace que mes parents furent obligés de payer. Je m’en suis voulu de leur provoquer des frais supplémentaires, mais eux semblait très satisfait que j’aille mieux.
J’avoue que ça m’avais flatté. Je ne doute pas de mon importance, mais c’est toujours agréable qu’un autrui en témoigne, même quand il s’agit de mes parents. Je crois même que c’est plus plaisant quand il s’agit d’eux.
Quoiqu’il en soit, je voulais absolument savoir comment j’étais arrivé ici. Mon père serait venu me chercher ? Ou une des rares personnes des villages me connaissant ma ramener en me trouvant inconscient ?
Voyant ma mère approcher, je ne pus m’empêcher de la questionner à ce propos.
« Comment suis-je arrivé ici ? Une épaisse brute m’a asséné un coup direct au visage, puis la suite demeure floue dans esprit ? Est-ce père ? »
Ma mère me regardant, comme étonné que je sois d’aussi bonne forme vint me répondre.
« Non il ne s’agit pas de ton père. En fait, c’est quelqu’un que je n’ai jamais vu par le passé. Il s’agissait d’une jeune fille. Peut être des nouveaux habitants du village, ces temps ci, nombreux sont ceux qui viennent s’installer dans ces plaines. »
Une fille ?! Est-ce elle ? Est-ce que le temps que je lui ai fait gagner l’a réellement aidé ? Mais c’est sur en fait. Décidemment, mon génie n’est plus à prouver…