Ne t'enfuis pas !

La lanterne du désespoir
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Cela fait maintenant plusieurs jours que Bakedoro poursuit sa proie. Elle ne laisse plus de traces derrière elle, ce qui signifie qu'elle n'est pas passée par-là. Le Minashigo est fou furieux, car en plus d'être blessé et épuisé, il ne sait pas où il se trouve. Ses soeurs et sa mère se moquent de lui. "Idiot, tu vas mourir ah ah ah !" "Si tu meurs c'est ta faute ! Imbécile ! Ah ah ah !" Tout se passe dans sa tête... Il avance dans la neige son kimono et manteau déchirés, jingasa avec un tissu couvrant le visage du monstre, un châle léger pour des températures aussi basses, des getta pieds nus dedans, bandages vieillots couvrant ses mains et bie évidémment sa lanterne toujours éteinte. Il hurle comme un fou pour demander aux voix familière d'arrêter de le harceler en continue...

Dialogue de personnage
« La FeRmE ! VoUs EtEs MoRtEs ! MORTES ! »

Une chose bien vraie. Par qui ? Il ne se souvient même plus, cela fait tellement longtemps... Bientôt, alors qu'il marche d'une allure non chalante, au loin il perçoit une silouhette. Une âme errante comme la sienne ? Impossible par un temps pareil. Le monstre doit se faire discret et paraitre normal aux yeux de l'individu. La petite tempête de neige camouflant encore plus sa forme monstrueuse. Enfin, avec ses vêtements, difficile de savoir ce qui se cache réellement en dessous.

Dialogue de personnage
« S'il vous plait... A l'aide... »

Publié le 09 Juin 2021 vers 17h


Le temps est rude, pourtant, il ne faut cesser d’avancer. Mais plus j’avance, plus mes joues se gèle et me démangent. Heureusement, en cet hiver difficile, nos quelques élevages nous permettent de produire de la laine pour nous abriter de froid mordant.
Cela faisait un petit moment que je progressais dans la nage, mes bottes de cuire s’enfonçant petit à petit dans le sol moue. Moi, comme mon père étions responsable d’un parties des taches, pendant que mère préparait ce qui nous permettrait de nous réchauffer le soir.
Nous devions chasser, ou au moins ramener du bois afin de subvenir aux besoins de la famille, ce qui n’était de toute évidence pas quelque chose de simpliste avec un temps pareil.

Muni de ma petite hache, d’un traineau ainsi que de mes outils habituels. Je m’étais dirigé plus au nord des plaines. Ces dernières sont de toute évidence moins sûre, mais à l’heure actuelle, il y avait peu de chance que quelqu’un de non habitué s’y aventure. Il s’agirait même d’une pure folie.
En ce qui me concernait, j’avais pour habitude de ne pas m’engouffrer au centre de la région, restant à la bordure. En effet, si je m’éloigne, je risque surtout de me taper tout le chemin retour avec le traineau bien chargé, ce qui bien entendu ne me ferait absolument pas plaisir. Mais le problème majeur et que je connais mal la partie plus au nord, de plus j’arriverai probablement pas chez moi avant la tombée des ténèbres.

Dans ce genre de situation, mon paternel m’avait montré quelques cabanes de secours inhabité qui pourrait servir de dernier recours ou de refuge en cas de tempête.
Quoiqu’il en soit, je continuais mon avançais, bravant la petite tempête qui me rendait la vision peu facile, et alors que je clignais des yeux un instant, un silhouette au loin vint apparaitre. Elle paraissait bien affaiblie. Moi qui entendais un bruit depuis un petit moment, il s’agissait peut être de cette personne.

Est-elle morte ? Non, elle venait de me le confirmer de par son appel à l’aide. Bien qu’en temps normal, il m’est strictement proscrit de trop m’extérioriser, pour des raisons évidentes de sécurité, je ne pouvais me permettre de le laisser en ces lieux.
M’approchant prudemment de l’individu, je vins lui adresser la parole pour en savoir un peu plus. Je dois l’avouer, je demeurais méfiant. Néanmoins, sa faiblesse évidente m’avait mit la puce à l’oreille, il avait probablement besoin d’un aide réelle.

Dialogue de personnage
« Salutations étranger, aurais tu besoin d’aide ? Peux-tu te mouvoir ? »


Oui, il s’agissait de questions rhétoriques, je faisais comme si je n’avais rien entendu. Je ne le voyais pas, pour moi, il s’agissait d’une ombre, je ne voyais ni qui il était ni même si il ne s’agissait pas d’un homme à vrai dires. Prenant une posture bien droite, je vins attendre qu’il me réponde avant de devoir faire mon choix.

Publié le 09 Juin 2021 vers 20h

La lanterne du désespoir
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Lorsque Bakedoro entend qu'une voix masculine, il lève légèrement la tête. Seul deux de ses yeux sur les six sont visibles à cause de tout ses vêtements qui le camoufle en grande partie. Vient-il de tomber sur son sauveur ? Ou sur une potentielle future victime ? Au premier coup d'oeil et à la voix -comme dit plus tôt- le monstre se contente de le considérer comme son sauveur.

Dialogue de personnage
« Bonjour... Je peux encore marcher s'il le faut, mais pas pour une marche qui dure une eternité... Je voyage depuis bien longtemps et je ne sais où je suis... »

Pour le coup, la chose à la lanterne ne ment pas à l'exception de cacher ses réels désirs et sa véritable nature. Mais le ton de sa voix peut lui risquer que l'inconnu lui tourne le dos fissa, malgré l'effort pour rester le plus "normal" possible. Le reflet des ses yeux hurlent la detrresse tandis que ses soeurs et sa mère crient au meurtre... Ce n'est pas le moment qu'elles se pointent celles-là ! La seule réaction qui se passe et une sorte de toc au niveau de la tête de Bakedoro. Pour faire mine que ce n'est rien de grave, il se tient le visage avant d'ajouter:

Dialogue de personnage
« J'ai une migraine... Sûrement dû au froid, à la désidratation et la faim... Ca doit faire au moins trois jours que je n'ai rien manger... »

Jouant la comédie un peu plus pousser, il fait exprès de fléchir à moitié sur ses jambes pour accentuer sa détresse. L'inconnu se laissera-t-il berner ?

Publié le 09 Juin 2021 vers 22h


Alors que j’attendis à peine 2 secondes, mon interlocuteur vint immédiatement réagir, comme si une lueur d’espoir venait de naitre en lui. Néanmoins, un sentiment étrange vint me parcourir en entendant le son de sa voix. En effet, j’étais mitigé, j’étais d’un côté assez rassuré de voir qu’il allait bien, mais assez surpris du ton de la voix de la personne.

Était-il malade ? Non, je doute, était ce sa voix naturelle, peut être ? Quoiqu’il en soit, je n’avais sans aucun doute jamais rien entendu de tel. Ce qui me perturbait le plus était que qu’il semblait vouloir se cacher, pour n’ôtait il pas son déguisement ? Qu’était cette cette mascarade ?
Ou ne pensait il pas à le faire étant donnée sa critique situation ? On m’a toujours appris à faire du bien à mon prochain. Les faits et gestes finissent toujours par revenir à leur commodataire.

La gentillesse dans
Le cœur d’autrui est née
A parti d’actes miens


C’est un Haiku que mon père me demandait souvent de répéter pour y retenir leçon, leçon que j’avais décidé d’appliquer aujourd’hui. Bien qu’il ne paraissait complètement inoffensif. Cet individu était en difficulté réelle, j’avais donc décide de lui apporter mon aide puis de continuer mon chemin.

Le maximum que je pouvais faire à l’heure actuelle était de l’emmener dans une des maisons environnantes, de lui donner quelques réserves puis de reprendre la route. Je suppose qu’il pourra se débrouiller seul par la suite. J’aurai de toutes manières fait mon maximum pour lui apporter mon aide.
Lui montrant mon traineau, je lui fis signe de monter, avant de lui expliquer ou je comptais l’y emmener.

Dialogue de personnage
« Nous allons dans un chalet à proximité. Vous pourrez alors vous y reposer. Ayant avec moi quelques provisions, je vous en donnerai une partie et j’espère que vous serez sur pieds après un moment de repos. »


Le Minashigo n’avait pas trop le choix, mais si’il acceptait l’aide que je lui offrais, je commencerai à pousser dès qu’il sera à bord en direction de la demeure abandonnée.

Publié le 10 Juin 2021 vers 00h

La lanterne du désespoir
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Après son petit coup de théâtre de "grand maître", le monstre voit le jeune garçon lui pointer son traineau en lui faisant signe de monter à bord. JaCk-PoT ! Pense-t-il. Sans dire un mot de plus, il exécute les ordres du bonhomme avant que celui-ci ne lui précise où il l'emmène.

Dialogue de personnage
« Vous êtes bien aimable... »

Et le voilà parti à bord du traineau.

Après quelques bonnes dizaines de minutes de voyage, Bakedoro observe cette fameuse cabane en bois perdue au milieu de nulle part. Un léger sourire digne des plus grands psychopathes se dessine alors camouflé par ses vêtements.

Dialogue de personnage
« Est-ce ici ? »

Demande-t-il d'une voix à la faible et étrange. En attendant les indications du jeune, il se lève et joue le rôle de l'homme vulnérable. Mais une question lui traverse soudainement l'esprit, comment se nomme-t-il ? "ON S'EN MOQUE, TUE-LE PAUVRE NASE ! L'une de ses sœurs lui hurle encore dessus et le minashigo n'a d'autre solution que de simuler une seconde migraine avant de vouloir poser sa question.

Dialogue de personnage
« Comment te nommes-tu... ? Mon sauveur. »

"Comment te nommes-tu, pour que je puisses écrire ton nom sur ta tombe ? Mon sauveur." Voilà la véritable phrase dont il ne dit que la moitié.

Publié le 11 Juin 2021 vers 21h


Pendant tout le trajet je songeais à ma décision d’aider ce parfaite inconnu, était ce une bonne chose, avais je pris le correct chemin ? Je ne pouvais en être sur. Quoiqu’il en soit je gardais mes distances de lui et c’est tout ce qui importait.
En fait, ma rencontre avec lui était une fatalité. Je suis peut être parano à son propos, mais comment ne pas l’être après tout. Vaut mieux prévenir que guérir. Moi qui ne connaissais ni son apparence, ni son état réel, je ne pouvais que me méfier de sa personne.

En tout cas je n’avais guère eus le choix. Je ne pouvais le laisser mourir ainsi. De plus, plus j’y pensais, plus je me disais que si ce type était véritablement dangereux, il l’aurait juste été de façon précoce si j’avais refusé de l’aider. Ainsi donc, je crois avoir bien fait en retardant l’échéance.
Quoiqu’il s’agissait d’une éventualité parmi tant d’autres. Lui qui est dans un état peu glorieux, je crois bien que sa demande d’aide est sincère. En tout cas il monta sur le traineau, avant que je ne sente son lourd poids enfoncer cette dernière dans celle-ci.

Comment est ce possible ? Il n’a pourtant pas le gabarit pour être aussi… Je commence à regretter de l’avoir aide, la cabane est à quelques mètres et pourtant, les nombre de kilos que je tire de mes mains me rendent le chemin tellement plus long…
Alors que nous approchions de la maison, sa voix une fois de plus retenti.
En effet il avait raison. Il s’agissait de la fin de notre petit voyage ensemble. A partir de là, j’allais simplement attendre qu’il s’en aille vers la maison. Avant de partir aussi vite que possible afin balayer tous ces doutes qui emplissent mon esprit.

A vrais dires, j’avais quand même prévu une ruse dans le cas ou il serait vraiment menaçant. Enfin, pas de quoi en faire tout un plat, juste un petit mensonge pour ne pas me donner dans la gueule du loup bêtement.
Je sortais régulièrement de nos petites plains, j’avais déjà pensé à une telle situation, mais je n’avais jamais cru que ça se produirai un jour. Heureusement, les conseils avisés de mon père aujourd’hui, je l’espère me seront d’une utilité.
Je vins donc répondre à mon interlocuteur de la même façon distante que précédemment.

Dialogue de personnage
« En effet, c’est bien l’endroit. Mes amis vous y attendront. Présentez leurs mes excuses, ils comprendront, je reviendrais rapidement avec du bois et quelques provisions. Mais pour l’heure, le sac qui se trouve à votre droite sur le traineau tiendra une journée si votre appétit n’est pas insatiable. Ils ont également du chasser quelques bêtes aux alentours, alors n’hésitez pas. En attendant, ils n’ont pas de bois pour allumer la cheminé. Pas de feu, pas de nourriture. Je dois donc y aller. Nous sommes à quelques mètres. Allez-y je reviendrai bientôt. »


J’allais laisser mon traineau, c’était à contre cœur puisque j’allais devoir en fabriquer un autre, mais c’était un sacrifice nécessaire, un sacrifice nécessaire à la véracité de la supercherie. Prenant la direction des bois, l’inconnu vint une fois de plus m’interrompre. Une autre question… d’un ordre plus personnel. Mais surtout, une question assez gênante étant donnée la terminaison. Mais je répondis rapidement pour ne pas créer de gêne.

Dialogue de personnage
« Je me nomme Shuzo. Sur ce. »


Dis-je avant de continuer ma route. Oui. Plus tôt je serai, plus tôt je serai soulagé. Je l’avoue, il a failli réussi à me faire perdre mon sang froid, moi qui suis habituellement si habile avec les mots. Mon apparence, je suppose y joue un rôle.
Quoiqu’il en soit, à présent, en route. J’ose espérer que mes pensées négatives n’étaient que leurres.
Avançant vers le côté duquel nous sommes venus. Je demeurai tout de même alerte. Ne sait-on jamais. Si tout ceci n’était qu’une comédie, je me flatte de pouvoir être vivant pour la raconter…

Publié le 11 Juin 2021 vers 23h

La lanterne du désespoir
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Le jeune garçon semble bien pressé de partir en laissant son sac et son traineau. Une excuse ? Des gens habitants non loin de là ? Bakedôrô jubile en pensant à le pourchasser. "Shuzo, en voilà un joli nom... pense-t-il. Le minashigo va-t-il laisser ce jeune garçon s'enfuir ? Bien évidemment que... non. Il lui laisse simplement de l'avance et économise ses forces pour le moment. De plus, il a de quoi manger et donc de regagner des forces pour son repas suivant.

Dialogue de personnage
« QuEl ChArMaNt JeUnE hOmMe MeS sOeUrS... »

"Tue le ! Boulet que tu es !""Fais ça pour noous et maman incapable !L'excitation monte en lui. Son regard change tout en fouillant dans le sac pour y dévorer le contenu. Etant en hiver, Shuzo laisse des traces dans la neige et ce n'est qu'une question de temps avant de le rattraper pour que le fou en fasse son jouet. Mais Bakedôrô a une autre manière de faire pour effraye, traquer et vider ses proies de leur sang. Avec quelques composant d'algues sécher, de bandage et d'huile, il allume enfin sa lanterne dont la lumière devient verte. Après avoir terminer son repas et sachant que le jeune est assez loin, il se lève à noueau prenant tout ce qui lui appartient. Retirant alors le foulard cachant son visage pour mieux humer l'air et pister les traces encore fraiche, il ajoute dans un ton à donner froid dans le dos...

Dialogue de personnage
« La ChAsSe EsT oUvErTe !!! »

Puis, il se lance à la poursuite du jeune homme à la chevelure foncé dans ce petit bois situé à côté, suivant les traces de pas et l'odeur que le minashigo renifle sur son sac pour mieux le pister. Ce dernier effectue encore quelques mudras pour prendre sa forme d'Hageshi, il est plus que determiné à retrouver ce gosse.

Publié le 12 Juin 2021 vers 18h


J’avançais maintenant depuis un bon moment. Je dois l’avouer je suis bien soulagé, toujours est il que j’ai quand même froid au dos quand je pense que je ne connais toujours pas l’identité de ce mystérieux individu. Je dois faire vite, mes parents m’attendent, j’ai laissé mon père quelques parts au pied de la montagne qui se trouve en face de moi. Lui était chargé de m’y attendre tout en pêchant dans le ruisseau qui provenait de cette collure enneigée.

Ma ruse a peut être fonctionné, mais cet individu va peut être furieux end couvrant la supercherie. J’ose espérer qu’il comprenne mes doutes. Dans le cas inverse, je doute qu’il puisse avoir le courage de me chercher. Enfin, c’est certes possible, mais ça relèverait d’une pure folie.
Alors que je m’approchais des bois par lesquels je dois passer pour atteindre mon géniteur. Une fois vive se fit entendre au loin. Me retournant. Je ne vis que dalle. Est-ce possible que ce soit ce type qui ainsi crié ?
Je n’en avais aucune idée, et pour être franc, je ne voulais pas savoir de quoi il s’agissait, plus vite j’atteindrai les bois, plus vite je serai en sécurité, alors je n’ai absolument aucun minute à perdre ici.

De plus je ne l’avais pas remarqué, mais mon itinéraire, maintenant que je me suis retourné se voit s’étendre jusqu’à l’horizon. En fait cette personne est totalement capable de me suivre. Si je me grouille un peu, je pourrai le semer dans le cas ou il s’agissait vraiment de lui.
Faisant une fois de plus volte-face, je me penchai un moment avant de décoller à toute vitesse en direction de la foret, las bas, à moins qu’il ne s’agisse d’un pro de la chasse, je pourrai, le semer, et me cacher dans le cas ou il me rattraperait.

De plus, avec une telle tempête, il faudrait vraiment être monstrueux pour progresser à une telle vitesse jusqu’à moi. Mais il n’y a pas de doutes, il sera au moins fatigué.
Et puis qu’est ce que je raconte. Je me fais probablement des films. C’est aussi ce que je me suis dit quand je l’ai aidé. Peut être que c’est juste un animal après tout…

Publié le 12 Juin 2021 vers 21h

La lanterne du désespoir
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Et c'est parti ! Bakedôrô s'élance dans cette course poursuite accrochant sa lanterne dans son dos. Il se déplace comme un animal et use ses jambes ainsi que ses bras pour traverser les champs de neige au mieux. Il est plus rapide, plus résistant et plus sanguinaire que jamais ! Durant sa course effrenée, il sent les odeurs du jeune homme et sait que ce dernier commence à paniquer... "Ah ah ah !" "Rattrape-le, ne le laisse pas fuir !" "Allez frérot, fais pas ton abruti !" Toutes ces voix se bousculent dans sa tête, mais cette fois-ci elles l'encouragent dans sa folie meurtrière.

Dialogue de personnage
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRGGGGGG ! »

Hurle-t-il ! S'il y a du monde dans les parages, impssible qu'ils ne l'ont pas entendu. Dans ses pas rapides soulevant la neige, le monstre rit fortement et s'imagine les scènes les plus atroces qu'il peut causer à cet enfant... Magnifique... Merveilleux... Il jubile à toute ces pensées et continue de suivre les traces de pas dans la neige. Il le sent, il s'approche bientôt du jeune homme.

Dialogue de personnage
« ShUzO ! ViEnS mOn GaRçOn ! »

Sa voix montre sa rage et sa soif de vengeance, car il comprit assez tôt que Shuzo tente de s'enfuir pour ne pas mourir des mains de Bakedôrô.

Dialogue de personnage
« Ca Ne FeRa PaS mAl ! Je Te Le PrOmEtS !!! »

Il rit, elles rient avec lui. Le repas de tout à l'heure lui donne suffisemment d'energie pour continuer à chasser sa succulent proie. "QuEl GuÛt A sHuZo ?! Bientôt il pourra le savoir.

Publié le 13 Juin 2021 vers 09h


Entrainé dans cette folle course poursuite, dans un temps peu agréable qui gelait ma peau sans cesse alors que je progressais vers ma destination afin d’éviter une inutile confrontation. J’avais depuis un moment bien progressé. Ayant couru pendant une bonne dizaine de minutes. D’autres cris surgirent au loin.

La bête qui me chassait était décidemment déterminée, et bien qu’elle savait peut être ou je me dirigeais à cause de l’épaisse couche de neige, les conditions climatiques peu confortables faisaient que nous étions confrontés aux mêmes difficultés.
Néanmoins, le temps pressait. Heureusement, la forêt se trouvait en face de moi. La neige y est moins présente, les pistes plus nombreuses et le camouflage plus facile.

Maintenant c’était une certitude, les deuxièmes hurlements que je venais d’entendre me l’avaient confirmé. Il me poursuivait…
J’ai même cru entendre mon nom. Quoiqu’il en soit, il semble être rapide. Réfléchissant un moment pendant ma course. Je décidai d’agir afin d’assurer mes arrières avant de pénétrer dans la forêt.
Exécutant une suite brève de mudras, je vins cracher un barrage de bulles après m’être retourné. Puis saisissant mon souffleur de bulles accroché à mon dos d’une rigide ficelle, je vins y insuffler une partie de l’air que je venais d’aspirer, mêlant à l’amas de sphères que je venais de créer d’autres types de bulles.

Je venais de créer un barrage de bulles pour mettre à exécution mon plan. A présent, j’allais gagner un minimum de temps pour échapper à mon emprise.
La stratégie était simple. Ce type aura deux choix, sois foncer dans el barrage, ce qui ne serait pas étonnant, étant donnée le degré de folie dont il fait preuve pour me poursuivre dans de telles conditions.
Dans ce cas précis non seulement il hésitera peut être à y foncer mais ce dernier me permettra immédiatement de savoir qu’il a atteint ce seuil, parallèlement, les autres bulles que j’ai mêlé à ce barrage libéreront une matière adhésif qui l’empêcherons d’avancer un moment.

Le deuxième choix pour lui serait de contourner le barrage. Dans ce cas là, ça lui prendra non seulement plus de temps, mais il risque de perdre ma trace en cherchant à me retrouver.
Quoiqu’il en soit, après ce petit tour de passe passe, je m’engouffrai dans la forêt, augmentant la cadence afin de sortir de ce cauchemar réaliste.

Publié le 14 Juin 2021 vers 07h

La lanterne du désespoir
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Il le sent... Il le suit... Il lui court derrière, lui collant les basques... Mais cette barrière de bulles, que faisaient-elles ici ? C'est la première fois qu'il voit ça et ça ne lui dit rien qui vaille. Il ne renonce tout de même pas et fonce la tête basse en plein dedans. Certaines collent, d'autres explosent ce qui surprend légèrement le Minashigo. Ce petit laps de temps à être couvert de glue, ainsi que peu blesser et légèrement sonner par les explosions, la bête prend très vite le dessus après quelques minutes. Il se débat, il veut cet "enfant" ! Il se joue de lui et ca ne lui plait pas.

Dialogue de personnage
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! »

Il hurle de rage et n'est pas prêt de le laisser tranquille. Les traces de pas de sa course son encore visible et son odeur encore assez présente. Même s'il a de l'avance, un bon chasseur s'est faire preuve de patience pour arriver jusqu'à sa proie. "Abruti !""Tu la laisser fuir !" Bakedôrô se relève avec quelques difficultés et remercie son mode Hageshi de lui octroyr autant de résistance physique. Il reprend de plus bel la course beaucoup trop exciter par l'intensité et le défi que cela relève pour attraper le jeune garçon.

Dialogue de personnage
« Je Te ReTrouVeRaIs ! ShUzOOOooooOOOoooooooooo ! »

Puis, il continue de courir suivant les traces de pas dans la neige en riant comme le plus grand fou du Yuukan ! Il use de sa capacité de focalisation sur le garçon sans réellement sans rendre compte. Il n'est pas prêt de lui laisser la paix...

HRP : Fin du rp pour moi. :) Merci à toi !

Publié le 14 Juin 2021 vers 08h


J’avais couru depuis un bon moment maintenant. Après avoir effectué mon barrage à bulles je me suis immédiatement enfoncé dans la forêt. Courent sans m’arrêter pour profiter de ma stratégie.
J’attendais avec impatience le signal des bulles que j’avais précédemment laissé pour savoir si cet individu allait enfin arriver à ce stade. Mais alors que je commençais à perdre espoir. Croyant que celui avait fait le détour.

Un soudain signal vint confirmer sa proximité. Si j’étais resté dix minutes de plus las bas, je ne sais pas ce qui me serait arrivé. Mais vu les cris qu’il poussait, ça ne pouvait que être que quelques chose de terrible.
Je n’avais jamais rien vu de tel, j’ai déjà vu d’autres ninjas, d’autres étranges techniques de clans divers. Mais ça, ça demeure pour moi un mystère, il faut absolument que j’en parle à mon père, il en saura probablement plus.

J’avais bien progressé dans la forêt, je doute qu’il puisse me retrouver à partir d’ici. Mais on ne sait jamais, pas le temps de faire une pause. Si il réussit à se dégager de mon piège, il pourrait très bien me rattraper.
Sous l’effet du stress que m’avait provoqué cet incident, je finis par voir la lumière de la sortie. Que j’empruntai aussi tôt pour y trouver mon père assis sous une tente qu’il venait d’improviser pour s’abriter de la tempête.

L e secouant brusquement je vins le réveiller pour reprendre la route. On n’avait aucune minute à perdre. Mon père n’est pas un combattant hors normes. Bien qu’il fasse partie du clan Sekken, il n’en possède que les techniques basiques. Je me demande parfois est ce que je ne serai pas plus avancé que lui à présent.
Quoiqu’il en soit, nous devions nous en aller. Je n’avais aucune idée de ce que pouvais faire ce paria.

Dialogue de personnage
« Nous devons nous en aller tout de suite ! Allons y, ne perdons pas de temps ! »

Voyant ma détresse, mon géniteur de posa pas de questions, il avait néanmoins l’air bien plus sérieux. Peut être que son expérience lui avait permis de saisir la gravité de la situation.
En tout cas, en quelques secondes, la tente était pliée, et nous étions déjà en route vers notre demeure.

Publié le 15 Juin 2021 vers 13h