Je vais me les faire... je le jure !

Cela faisait maintenant plusieurs heures que tu étais dans une position inconfortable. Les cinqs bandits te tenaient toujours captif et faisait un tour de garde chacun leur tour le temps de fouiller les derniers lieux que tu fréquentais pour retrouver les marchandises que tu devais acheter pour le O Bar'Hik ! Cette fois-ci pour patienter, les hommes te mettaient sur une chaise les mains liés sur les accoudoirs, les pieds fixés sur les pieds de la chaise et la bouche bailloné par un tissu épais. Les insultes à ton égard fusaient et le fait de toujours défier ces adultes du regard, ces salops ne se privaient pas pour t'amocher... Et plus le temps passait et plus ton fil de la vie était sur le point d'être couper ! Mais pour toi, tu ne l'entendais pas de cette oreille ettu réfléchissais depuis tout à l'heure à un plan évaluat la force de ces hommes. Tu connaissais un peu près leur caractère après tant d'observation et savait par qui tu devais commencer.


Pensais-tu. Mais le temps que tout cela était mis en place, tu savais que tes chances de survies étaient maigre, très maigre... Tu te sentais particulièrement fatiguer à force de te faire frapper lorsque que tu répondais de manière provocatrice. De plus, ces enfoirés ne te laissais pas te reposer et te réveillaient aussitôt que tu tentais de fermer les yeux. La torture psychologique imposait par Azamuku était plus rude. A côté de lui, ces gars là n'étaient que des petits joueurs. Tu patientais encore un peu avant d'entamer ta propre mission sauvetage, mais pour ça il fallait que tu te prennes encore des coups et que le type par lequel tu voulais commencer se pointe pour prendre le relai. Manque de bol pour lui, c'était le prochain !

Comme tu le pensais l'abruti qui était le plus faible des cinq prenait son tour pour te surveiller, mais le temps que les deux hommes échangeaient entre eux à l'extérieur tu en profitais pour user de ton chakra - plus précisément de ton raiton - pour découper les cordes en tentant de ramener les bras vers toi. Une fois chose faite tu t'empressais de faire de même pour les pieds et avant que le bougre n'arrivait tu mettais les mains das le dos simulant que l'homme d'avant changeait ta position. La tête en arrière sur la chaise pour faire croire que tu étais mal en point, il ne restait plus qu'à attendre que le pauvre insecte tombait dans ta toile que tu venais de tisser...


Tu l'agaçais très fortement à déjà l'ouvrir pour réclamer de quoi t'abreuver. C'était à la fois vrai que tu avais une grande soif, mais c'était aussi une manière pour attirer la petit bestiole jusqu'à dans la gueule de l'araignée. Alors que l'homme s'approchait de toi pour te frapper d'un coup de poing en pleine face, tu arrivais à esquiver en te précipitant sur lui et pris par surprise tu usais une nouvelle fois de ton chakra pour lui trancher la jugulaire. Le sang jaillissait de partout, et maintenant, avant que les autres arrivent à cause du léger brouhaha, il te fallait un plan d'attaque ou de secours pour fuir, car tu n'étais pas non plus en forme après tout les coups pour te mesurer au quatre autres...

Pour gagner quelques secondes supplémentaires tu plaçais ta chaise pour bloquer la porte. Cela suffisait pour que tu te préparais à accueillir les mécréants n'étant pas en position de pouvoir t'enfuir du lieu. Tu te hâtais de préparer deux entourloupe pour ensuite en finir avec ceux qui restaient. Tu faisais en sorte de placer une lame trouvée pointant vers le bas en la fixant avec ce que tu avais à porter de main, dès lors ou la porte se fera ouvrir par la force cette dernière atterrira dans le crâne de l'un des abrutis. Le deuxième piège était les bandelettes que tu fixais rapidement pour immobiliser le premier qui trébuchera en entrant brusquement ! Reculant le plus loin possible de la porte pour réagir au plus vite, tu attendais lentement que les bougres parvenaient jusqu'à toi. Il ne fallait pas plus de deux minutes pour tout installer et il ne leur fallait pas plus de deux minutes pour fracasser la porte...


Le premier comme convenu trébuchait par la force de pousser des deux autres derrière lui. Il se prenait donc les bandages et la lame au dessus de la porte se plantait dans la tête du type en passant par son oeil. Il tombait raide instantanément et son corps faisait des spams.


Le dernier encore apte à se battre reculait à petit pas, mais tu étais d'une humeur tellement massacrante après ce qu'il te faisaient subir que le mot pitié ne faisait plus parti de ton vocabulaire.

De la peur pouvait se lire dans les yeux de ce déchet. Tu n'étais qu'un adolescent pourtant... Trêve de bavarderie, tu t'impatientais et finissais par t'occuper du dernier type qui surveillait ces lieux. Il tentait de te donner un coup avec sa lame que tu esquivais avec une drôle de dégaine avant d'enrouler à la va vite sa main possédant l'arme et de lui la planter en pleine tête ! Le véritable survivant des quatre gugus était celui qui se débattait encore dans les bandelettes.


C'était d'un ton glaciale et sans émotion que tu saisissais les bandes autour du cou de l'individu. Tu y mettais toute ta force et ta volonté pour en finir avec lui et pour se faire, tu t'asseyais dans son dos tirant sur les bandes pour l'étrangler. Il fallait en moyenne une bonne trentaine de secondes pour faire évanouir un homme, mais pour ta part tu restais dans cette position deux bonnes longues minutes pour le tuer. Il ne restait plus que le cinquième type qui devait encore vadrouiller à la recherche du caisson et de son contenu.


En effet, si tu restais en ces lieux, rien ne te disait qu'une fois la marchandise trouvée l'homme ne se dépêcherait pas d'aller tout revendre et de s'enfuir avec pour avoir le butin pour lui tout seul. Tu ne savais que trop bien que les gens des rues n'avaient aucune race à attaquer en groupe, puis à se dépecer entre les uns et les autres. Tu récupérais tes affaires que les bandits te détroussaient durant ton "sommeil" et te passais un coup d'eau sur les plaies que ces enfoirés te faisaient. Il était l'heure de prendre ta revanche sur le chef du groupe...

La chasse à l'homme était ouverte ! La gueule amochée, les vêtements tâchés par le sang camouflés par une cape des mécrants et determiné à en finir avec cette histoire. Tu te dirigeais à nouveau dans les ruelles sombres pour retrouver la marchandise et l'homme qui tentait de la trouver. En hauteur sur les toitures, tu patientais longuement avant de le voir arriver. Enfin, le voilà ! Il pestait de ne rien trouer et ne s'attendait pas à ce qui allait lui arriver. Ton sabre entre les mains et ces dernières recouvertes de bandes pour éviter de déclencher tes allérgies, tu laissais l'homme s'approcher d'avantage dans ce lieu reculer. Mais à peine te voyait-il en faisant un salto arrière pour sauter du toit, qu'à l'arrivée ta lame se plantait sans rater ta cible dans son crâne. Tu ne voulais plus jouer au cht et à la souris, car tu étais déjà bien en retard et ton mentor allait s'inquiéter ou te disputer de ton absence. De toute évidence, il comprendrait en te voyant arriver dans un état lamentable.


Tu déferlais un peu de ta haine envers cet abruti irréfléchi. Ne tardant pas d'avantage, tu montais à nouveau sur le toit avec agilité pour récupérer ton du, puis dans le plus grand calme et silence, tu accourais jusqu'O Bar'hik !